TOP 14. ''Attaque'', silence de l'USAP, sanction trop clémente, le père de Nicolas Depoortere fulmine
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TOP 14.  »Attaque », silence de l’USAP, sanction trop clémente, le père de Nicolas Depoortere fulmine

TOP 14.  »Attaque », silence de l’USAP, sanction trop clémente, le père de Nicolas Depoortere fulmine

Ce jeudi, Nicolas Depoortere, le jeune trois-quarts centre de l’UBB, a subi avec succès une opération pour soigner la fracture de son plancher orbitaire. Cette blessure fait suite à un tacle brutal d’Apisaï Naqalevu lors du match contre Perpignan. Si l’opération s’est bien déroulée, pour Alexandre Depoortere, père de Nicolas, il n’y a pas d’ambiguïté :  » C’est une attaque ! « .

Des sanctions plus sévères

Très vexé, il pointe du doigt via France Bleu l’attitude de Naqalevu, dénonçant une nette volonté de blesser. « Il n’avait qu’à le pousser pour le toucher, mais il s’y est juste heurté pour lui faire mal.« , s’indigne-t-il. Alexandre déplore que de tels gestes ne soient pas plus sévèrement punis et estime que les six semaines de suspension prévues pour Naqalevu sont insuffisantes.

Le père de famille n’en démord pas. Selon lui, ce type d’action devrait conduire à des suspensions beaucoup plus longues : «15 ou 20 semaines de suspension et les clubs apprendront à leurs joueurs à s’abaisser.« Alexandre rappelle que Nicolas mesure 1m95 et qu’il n’y avait donc aucune excuse pour lui toucher la tête. Il plaide pour une évolution des sanctions dans un sport où la sécurité des joueurs devient une priorité essentielle.

Le gars, s’il en fait deux dans la saison, ça fait 40 semaines et le club va vraiment lui apprendre à faire un plaquage. Sinon il ne le prendra plus et il ne sera plus recruté. Il y aura toujours des incidents de jeu, mais non, ce n’est pas possible.

Mais ce qui l’a aussi marqué, au-delà du choc, c’est le manque de réaction humaine. Pour l’heure, ni l’USAP ni Naqalevu n’ont pris la peine de contacter Nicolas pour en savoir plus sur lui. « Cela me dérange. Pas un appel, pas un message« , lâche-t-il, visiblement encore sous le choc. « Moi, en tant que papa, ça me dérange vraiment« , ajoute-t-il.

Je tiens également à remercier le staff de l’UBB pour sa réactivité contrairement aux 42, 43 secondes qu’il a fallu à l’arbitre pour arrêter le match mais bon, c’est une autre histoire.

Heureusement, le staff médical de l’UBB a rapidement pris les choses en main et a réagi avec professionnalisme. Nicolas a pu se faire opérer dans les meilleures conditions et se repose désormais. Comme Antoine Dupont lors de la dernière Coupe du Monde, il vivra avec la plaque pendant un momentsans hâte quant à son retour sur le terrain.

L’incident pose une nouvelle fois la question de la sécurité dans le rugby. Avec des actions aussi violentes, Alexandre Depoortere se demande comment il pourra convaincre les parents de laisser leurs enfants jouer au rugby. « Je suis un dirigeant de club, Comment remplir les écoles de rugby demain ? À un moment donné, il faut être cohérent« , conclut-il gravement.

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