Le demi de mêlée catalan, entré en jeu très tôt après la blessure de Sadek Deghmache, a encore livré une prestation exceptionnelle.
Il revint, le 22e minute, bien plus tôt que prévu. Tom Ecochard, le demi de mêlée de l’USAP qui avait débuté la rencontre sur le banc, a dû remplacer, prématurément, Sadek Deghmache blessé au genou. La stratégie du staff était claire : utiliser le punch et la vivacité du Vallespir en début de match puis le calme et le sens du rythme du Narbonnais en fin de match. Mais les aléas ont changé la donne.
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Ecochard est revenu tôt et a finalement apporté beaucoup de sérénité à une équipe qui souffrait. Dans ces situations, le demi de mêlée sait se montrer rassurant. C’est ce qu’il a fait une fois de plus. Tandis que Perpignan prenait l’eau, il prenait les choses en main. Et même la sortie cartonnée de Jake McIntyre (23e), juste après son arrivée sur le terrain ne l’a pas déstabilisé. Lui seul a joué le rôle de charnière pendant dix minutes.
Un meneur de jeu
Longtemps Tom Ecochard n’a porté le brassard qu’à de rares occasions. Mais sur le terrain, dans le cœur du jeu, il reste leader. Alors en première mi-temps, quand l’USAP, pour la première fois, parvient à se rendre dans le camp de Montpellier, c’est lui qui dicte le jeu. Sur les deux pénalités obtenues, il a choisi de temporiser et de prendre la clé. Pour faire tourner le chrono, mais aussi pour éloigner l’USAP de sa moitié de terrain qu’elle avait trop vue jusque-là.
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S’il a raté la transformation sur l’essai de Dubois (34e), quelques secondes avant le retour de McIntyre sur le terrain, il a aussi régulièrement donné un peu de répit aux Catalans qui ont joué toute la première mi-temps contre le vent. Et il a même encore une fois failli marquer un essai, en jouant du côté court, dans un trou de souris. En seconde période, tout fut plus simple pour l’USAP, qui devint finalement conquérante.
Derrière un peloton puissant, un Oviedo intenable, un Tuilagi qui a renversé des montagnes à plusieurs reprises, Ecochard a fait Ecochard. Propre et efficace. Il a tenu le match sans surjouer. Exactement ce dont les Catalans avaient besoin pour reprendre l’avantage et conserver la victoire. Au coup de sifflet final, il tombe dans les bras de ses coéquipiers. Il a ensuite conduit ses hommes devant la tribune de Twickenham, remplie de Catalans. Il ne restait plus qu’à goûter au bon goût du travail bien fait.