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Tony Estanguet « surpris » par l’étude d’une ONG sur l’état de la Seine, jugé « alarmant »

Tony Estanguet « surpris » par l’étude d’une ONG sur l’état de la Seine, jugé « alarmant »

Le président du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 s’est étonné mercredi de l’étude de l’ONG Surfrider Foundation, révélant une concentration bactériologique trop élevée dans le fleuve.

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Cojop maintient le cap. Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux de Paris 2024, a déclaré qu’il « surpris »Mercredi 10 avril, lors d’une conférence de presse, de l’étude d’une ONG préoccupée par la qualité de l’eau de la Seine, où doivent se dérouler cet été des épreuves olympiques et paralympiques. L’ONG Surfrider Foundation a révélé lundi la présence de plusieurs bactéries dans la rivière, dont Escherichia coli et entérocoques, à des niveaux supérieurs aux normes définies par la Fédération Internationale de Natation.

« J’ai été un peu surpris que nous ayons fait une étude sur la qualité de l’eau en plein hiver, période où les rivières ne sont pas dans un état permettant la baignade »commentait Tony Estanguet, tandis queONG décrite comme« alarmant » l’état des eaux de la Seine après avoir réalisé 14 prélèvements entre septembre 2023 et mars 2024. « Il n’a jamais été question d’avoir envie de se baigner dans la Seine durant l’hiverdit le président du Cojop. L’objectif, déjà, est de réussir à pouvoir nager durant l’été, et tout est fait pour que ce soit le cas dès l’été prochain. »

La préfecture et le ministère renouvellent leur confiance

La préfecture de Paris a également réaffirmé sa confiance pour accueillir cet été plusieurs épreuves sur la Seine (triathlon, paratriathlon et marathon de natation) : « La qualité de l’eau de la Seine sera au rendez-vous »a promis un communiqué publié mercredi, assurant également que le «Le plan baignade (…) finit de se déployer»tandis qu’environ 1,4 milliard d’euros ont été investis par l’État et les collectivités locales pour que les gens puissent se baigner dans la rivière. « On avance avec sérénité », a résumé Tony Estanguet. Mardi, la ministre des Sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra, a également réagi à cette étude en affirmant « confiant » Dans « l’objectif de réduire de 75 % la pollution bactériologique de la Seine ».

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