Sous forme de faux suspense, le nom de Tom Cruise fait l’objet de toutes les attentions ces derniers jours « teaser » d’une cérémonie de clôture où fuites minimalistes et secrets bien gardés formaient une équipe efficace. Tom, comme personne n’en doutait plus, était bel et bien au Stade de France, sautant dans l’arène depuis les hauteurs harnaché à une corde. Au vu de son dernier séjour public à Paris en Mission Impossible : Les retombées (2018), l’idée n’était en réalité venue à l’esprit de personne qu’il pourrait y entrer avec des tenailles.
Rappelons pour mémoire son programme de l’époque, réalisé sous l’identité d’Ethan Hunt : atterrissage en parachute sur le toit du Grand Palais ; prise de la place de l’Etoile, avec la police nationale à ses trousses, à contre-sens et sans casque, au volant d’un deux-roues surpuissant ; traversée du Pont-Neuf au volant d’un camion de gros tonnage à grande vitesse ; fusillades nourries à Passy ; explosion d’une voiture et poussée d’un fourgon pénitentiaire dans les eaux encore non polluées de la Seine, près de la Cité de la mode et du design. Course-poursuite à toute allure – Connexion française style – sous la ligne de métro 6 sur son parcours extérieur, il y en a de meilleurs…
Ajoutons qu’il s’agissait de récupérer trois charges de plutonium en possession de Solomon Lane, le très instable patron du Syndicat, et que le film de Christopher McQuarrie a finalement rapporté quelque 800 millions de dollars aux organisateurs de ces festivités. On pourrait être tenté, dans cette optique, de considérer le spectacle organisé dimanche soir 11 août par Thomas Jolly comme une agréable soirée de mécénat. Ce qui serait un peu injuste, au vu de ce spectacle son et lumière volontairement hétéroclite, pot-pourri kitsch de pop culture, dont le premier acte consistait en un hommage aux athlètes, le deuxième en un spectacle dystopique envisageant la seconde mort et renaissance des Jeux olympiques, le troisième en un passage de témoin avec les Jeux de 2028 à Los Angeles. C’est dans ces derniers, dont la mise en scène a été confiée à la partie américaine, que l’acteur s’est produit. Une participation très brève, en tout cas, sans fanfare aucune, inversement proportionnelle aux attentes qu’avait suscitées l’annonce de sa présence.
Descente par câble, empoignement du drapeau olympique, enfourchement d’une moto de gros calibre, avant que la projection vidéo ne prenne le relais de sa présence réelle, reconstituant en une série de coupes ultra-rapides (tour Eiffel, avion cargo, colline d’Hollywood où les trois anneaux se superposent à la fameuse inscription) la transmission du drapeau à un cycliste de la Cité des Anges. Une séquence sympathique mais sans particularité, dont Tom – on regrettera ici le professionnalisme irréel d’Hollywood ! – ressort tout échevelé et un peu flasque. On serait cependant maladroit de contester – malgré les prémices d’une polémique sur la pertinence de faire la publicité de l’Église de Scientologie par son intermédiaire – la pertinence de son choix en cette circonstance.
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