Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 1er octobre 2024 à 8h42
Ce mardi, Ugo Humbert et Arthur Fils se retrouveront en finale à Tokyo. Même s’il s’agira de la 31e finale franco-française, il a fallu remonter sept ans en arrière pour retrouver trace d’un duel pour le titre à deux Tricolores dans un tournoi de catégorie ATP 500.
La finale qui se profile ce mardi entre Ugo Humbert et Arthur Fils à Tokyo devrait rappeler des souvenirs à Lucas Pouille et Jo-Wilfried Tsonga. Les deux ex-gloires du tennis français s’affrontaient également pour le titre à l’époque. Cette finale franco-française ne s’est toutefois pas déroulée au Japon et à Tokyo, mais en Autriche et à Vienne. Pouille n’a laissé aucune chance à son compatriote (victoire 6-1, 6-4). Au-delà du score et du scénario de ce duel qui s’est soldé par un score sans appel et une démonstration du Nordiste, cette finale était surtout la dernière en date entre deux de nos représentants dans un tournoi de catégorie ATP 500. Des finales entre deux Français, il y en a déjà eu beaucoup dans l’histoire de l’ère open (NDLR : trente et un pour être exact). Il a en revanche fallu remonter sept ans en arrière et à cette petite correction infligée par Pouille à Tsonga pour retrouver une finale 100% française en ATP 500.
Humbert ou l’homme qui ne perd jamais en finale
Humbert et Fils relanceront donc mardi une tradition qui s’était quelque peu perdue, avec sept ans d’écart sur le calendrier que le numéro 1 français et 19e mondial et son poursuivant au classement, qui occupe la 24e place de la hiérarchie, remplira le temps de cette rencontre qui permettra à l’un ou l’autre des deux hommes d’inscrire son nom au palmarès du tournoi japonais et ainsi succéder à Ben Shelton, justement une des victimes de Fils sur sa route. En revanche, le jeune Francilien est prévenu : en finale, son adversaire du jour ne perd jamais. En tout cas, il n’a jamais perdu. Sept fois, Messin s’est retrouvé sur la dernière marche, sept fois, il a ensuite soulevé le trophée. La dernière fois, c’était à Dubaï et Humbert avait nettement dominé Alexander Bublik (6-4, 6-3).
