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les fédérations hospitalières mettent en garde les députés contre les réticences d’une partie des soignants

Auditionnées au deuxième jour des travaux de la commission spéciale de l’Assemblée nationale sur le projet de loi sur la fin de vie, les fédérations hospitalières ont mis en garde, mardi 23 avril, les députés contre la mise en œuvre concrète de ce texte et les réticences de certains soignants. .

En l’état, le texte gouvernemental prévoit que certains patients souffrant d’une pathologie incurable mettant leur vie en danger « court ou moyen terme » peut demander l’aide à mourir. Cette possibilité sera réservée aux patients adultes, nés en France ou résidant de longue durée dans le pays, et capables d’exprimer clairement leur volonté. Un médecin, une infirmière ou un bénévole peut administrer la substance mortelle si le patient n’est pas en mesure de le faire.

Selon le projet de loi, si un patient souhaite se suicider, des soignants doivent également être présents pour intervenir en cas de difficulté. Que « poser une question »DONC « qu’un certain nombre de soignants sont assez opposés à leur implication directe », a relevé Bertrand Guidet, président du comité d’éthique de la Fédération hospitalière de France (hôpitaux publics). Si le patient « ne se sent pas capable de prendre la dose mortelle »Ou « s’il vomit son traitement »quelle attitude adopter ?, a-t-il concrètement interrogé les 71 députés de la commission spéciale.

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Pour Béatrice Noëllec, directrice des relations institutionnelles de la Fédération de l’Hospitalisation Privée, « nous devons répondre dans ce débat aux préoccupations de la communauté médicale »actuellement sous tension, en lui donnant « garanties »elle a ajouté.

Vers une « clause de conscience collective » ?

Elisabeth Hubert, ancienne ministre de la Santé publique en 1995 et présidente de la Fédération des établissements d’hospitalisation à domicile, s’est opposée à ce volet du projet de loi. De nombreux établissements situés dans des zones sous-denses fonctionnent avec des effectifs très réduits. « Que ferons-nous si (…) refusent-ils tous d’être associés à l’aide active à mourir ? Nous serons obligés d’appliquer la loi, mais comment ? »elle a demandé.

Olivier Guérin, médecin-conseil de la Fédération des Hôpitaux Privés Solidaires et des Etablissements d’Assistance à la Personne, a proposé « mettre en lumière » la possibilité d’un « clause de conscience collective » au niveau d’une équipe soignante. Il en a souligné un autre  » inquiétude «  : la vague notion de pronostic vital engagé «à moyen terme, extrêmement complexe» définir. Il a également appelé à la mise en place d’un suivi psychologique pour tous « volontaire » tenu d’administrer un produit mortel et d’exclure les maisons de retraite des lieux où l’aide à mourir sera pratiquée, en ce qui concerne « la vie en communauté » et les liens entre les résidents.

Lundi 22 avril, à l’ouverture des débats, la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a défendu un projet de loi qui n’est pas « non pas un nouveau droit ni une nouvelle liberté mais une voie possible »avec une certaine « conditions strictes »dont elle s’est souvenue, comme tant d’autres « des garanties de protection pour les personnes concernées et les soignants ». Et, selon elle, « Personne n’imposera à personne l’aide médicale à mourir » pour rassurer les soignants.

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Les 71 membres de la commission spéciale poursuivront leurs auditions dans les prochains jours avec des cultes mercredi, des associations jeudi avant de recevoir des psychologues, philosophes, sociologues, anciens ministres et parlementaires, comme Alain Claeys et Jean Leonetti, auteurs de la dernière loi sur La fin de la vie. Puis, à partir du 13 mai, la commission commencera à étudier les vingt et un articles du texte et les amendements déposés, avant que le texte ne soit examiné dans l’Hémicycle à partir du 27 mai.

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Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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