Titres restaurant : pourra-t-on continuer à les utiliser pour faire ses courses ? Le gouvernement y est « favorable »
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Titres restaurant : pourra-t-on continuer à les utiliser pour faire ses courses ? Le gouvernement y est « favorable »

Titres restaurant : pourra-t-on continuer à les utiliser pour faire ses courses ? Le gouvernement y est « favorable »

Le gouvernement est « favorable » à une éventuelle extension en 2025 du recours aux titres-restaurant pour faire ses courses alimentaires, a indiqué ce mercredi 23 octobre 2024 la secrétaire d’Etat chargée de la Consommation Laurence Garnier dans un entretien à parisien.

« Aujourd’hui, ce que je peux vous dire, c’est que le gouvernement est favorable à la prolongation de cette exonération »a déclaré le ministre parisienrappelant également que les parlementaires « travaillent sur un projet de loi à ce sujet ».

Le gouvernement a récemment annoncé que l’extension du recours aux titres-restaurant pour l’achat de produits non directement consommables dans les grandes surfaces (farine, pâtes, riz, viande…), mis en place depuis 2022 et plébiscité par les usagers, allait faire l’objet d’arbitrage « dans les prochains jours ».

« Scandale » pour Thierry Marx

Cette initiative a été décrite comme « scandale » par Thierry Marx, président de l’Umih, la première organisation patronale des restaurateurs.

Chèques restaurant « ont été créés pour les restaurants » et leur extension à la grande distribution prive les restaurateurs d’une manne estimée à « 576 millions d’euros »» a-t-il déclaré sur RMC il y a dix jours.

L’autre syndicat du secteur, le Groupement des Hôtelleries & Restaurations de France (GHR), a reconnu que les consommateurs voyaient « un avantage en termes de pouvoir d’achat » mais il a supplié de ne pas le faire « continuer à orienter tous les titres-restaurant vers la grande distribution ».

« Accompagner les Français »

« Aujourd’hui, l’inflation a tendance à ralentir, mais il faut continuer à soutenir les Français »a jugé de son côté la secrétaire d’Etat interrogée par le Parisien.

Elle s’est toutefois dite ouverte à la discussion : « Nous allons laisser passer le PLF et le PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale) et je recevrai toutes les parties prenantes au début de l’année prochaine »a-t-elle promis.

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