Tirs contre des casques bleus au Liban : ce que l’on sait
Alors que les casques bleus sont sous le feu des tirs de l’armée israélienne au Liban, le pays qui célèbre Yom Kippour ce samedi subit une forte pression diplomatique.
Depuis plusieurs jours, Israël fait face à une avalanche de critiques internationales concernant son offensive militaire au Liban et les tirs de ses soldats. Ce vendredi 11 octobre, l’État hébreu a déclaré avoir tiré en direction d’une « menace » à proximité d’une position de la Force intérimaire des Nations Unies (FINUL) au sud du Liban où son armée mène une vaste offensive aérienne et terrestre contre le Hezbollah. un allié du Hamas palestinien.
Deux soldats de la paix blessés
Malheureusement, « deux casques bleus sri-lankais ont été blessés », après deux soldats indonésiens la veille, a rapporté la Finul, qui a fait état d’explosions pour la deuxième fois en 48 heures. L’un d’eux aurait été hospitalisé dans un état grave, après avoir reçu un éclat d’obus dans le cou, mais ses jours ne seraient plus en danger.
« Ces incidents font une fois de plus courir des risques très graves aux soldats de la paix de l’ONU, qui servent au Sud-Liban à la demande du Conseil de sécurité en vertu de la résolution 1701. La FINUL rappelle que la sûreté et la sécurité du personnel et des biens des Nations Unies doivent être garanties et que l’inviolabilité des Les locaux des Nations Unies doivent être respectés à tout moment », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Le président français Emmanuel Macron a jugé « totalement inacceptable » que les soldats de maintien de la paix soient « délibérément pris pour cible par les forces armées israéliennes » et a prévenu que la France « ne tolérerait pas » de nouvelles fusillades, lors d’un sommet à Chypre des dirigeants des pays méditerranéens de l’UE.
La réaction des dirigeants internationaux
Joe Biden a ajouté vendredi sa voix aux nombreuses critiques internationales contre les tirs contre les soldats de la Finul. A la question « Demandez-vous à Israël de cesser de frapper les forces de maintien de la paix de l’ONU ? », le président américain a répondu : « Absolument, absolument ».
Les dix pays membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU ont exprimé leur « profonde préoccupation » après ces attaques et « ont souligné que toute attaque délibérée contre les forces de maintien de la paix constitue une violation grave du droit international humanitaire ».