Tignes et Sainte-Foy-Tarentaise : les stations réunies
Des enjeux qui vont au-delà du ski
Afin de limiter l’impact environnemental de la station, le glacier de la Grande Motte verra son accès skieur limité et la production de neige artificielle, raisonnée. « Sainte-Foy a l’avantage d’avoir une très belle forêt, idéale pour les activités de randonnée comme la raquette », fait valoir celui qui est aussi gérant de magasins de sport à Tignes. La création du produit « été » est au cœur du projet, à concevoir dans les seize prochains mois. L’idée d’un package commun est également dans les tuyaux.
Outre le volet économique centré sur le ski, cette coopération va s’étendre à d’autres secteurs économiques. Des projets de santé, de services publics, de transports et de logements à l’année pourront être menés en commun. « Nous disposons d’une enveloppe d’investissement de 400 millions d’euros sur 30 ans, dont 160 millions sur les cinq premières années. Même si les contrats ne sont pas signés, nous avons déjà des retours positifs des banques. » Les prochains mois seront consacrés à structurer le projet, le vendre aux salariés de la STGM, pour que la machine puisse être lancée le 1er juin 2026. Dans l’attente éventuelle d’un trio, en 2032, avec Val d’Isère ?