Thomas Voeckler avoue
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Thomas Voeckler avoue

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Alors que les Championnats d’Europe se déroulent actuellement, Thomas Voeckler n’a pas eu la tâche facile pour se préparer à l’événement.

La France a perdu son premier titre conquis l’an dernier aux Championnats d’Europe. Sacrés en relais mixte, les Bleus n’ont même pas aligné d’équipe. Un choix de la Fédération française dont a souffert Thomas Voeckler. « C’est pénalisant. C’est une décision qu’il fallait prendre. Je ne suis pas content de ne pas avoir d’équipe au départ du contre-la-montre, que ce soit en individuel ou en relais mixte », a-t-il ajouté. a-t-il déploré, précisant que la FFC avait voulu donner la priorité aux Jeux Olympiques.

La réussite était également au rendez-vous puisque Valentin Madouas et Christophe Laporte ont décroché l’argent et le bronze de la course en ligne derrière Remco Evenepoel. Dimanche, le coureur cycliste de la Visma-Lease défendra son titre de champion d’Europe remporté l’an dernier. Et pour l’épauler, le Varois pourra compter sur Hugo Page, Sandy Dujardin, Adrien Petit, Rémi Cavagna, Mathis Le Berre, Eddy Le Huitouze et Arnaud Démare.

Ces noms ne sont pas forcément des noms connus et ne sont pas forcément des premiers choix. Mais Thomas Voeckler a dû faire face à de nombreuses défections. « Soyons clairs : avec les courses du World Tour au Canada (vendredi et dimanche) et le Grand Prix d’Isbergues (dimanche), ces championnats européens doivent faire face à une rude concurrence »,
il a confié dans les colonnes de Télégramme.

Ambitieux malgré tout

« J’ai donc dû changer mes plans. Plusieurs coureurs que je pensais appeler n’ont pas été libérés par leurs équipes. Oui, j’ai essuyé plusieurs refus. Je comprends le problème des équipes de marque, je respecte leur position, ce sont elles qui payent les coureurs, il a continué. J’ai été coureur avec le même manager pendant 17 ans, je comprends tout ça. Je ne suis pas quelqu’un qui revendique quoi que ce soit. Donc je me suis juste adapté à la situation.

Mais le sélectionneur français veut toujours se montrer tout aussi ambitieux. « Ne me parlez même pas de l’équipe de France B. Je ne suis pas frustré, je suis fier de l’équipe que nous allons aligner. L’équipe de France a du caractère, dit-il encore. Personnellement, j’aborde cet événement comme s’il s’agissait des Championnats du monde ou des Jeux olympiques. Avec le même engagement. Mes ambitions ? Gagner ! Si on n’y va pas pour gagner, ce n’est pas ma conception du cyclisme. Avec le champion d’Europe qui nous accompagne, ce serait une erreur de penser le contraire. »

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