Divertissement

Thomas Sotto décrit comme un animateur « tyrannique » de « Télématin » dans « Télérama », il se défend

Capture France 2 Thomas Sotto fait l’objet d’une enquête de « Télérama » pour sa gestion à « Télématin ».

Capture France 2

Thomas Sotto fait l’objet d’une enquête de « Télérama » pour sa gestion à « Télématin ».

TELEVISION – Coup de tonnerre sur la planète télé matinale. L’hebdomadaire Télérama a publié ce mercredi 3 juillet une enquête sur les coulisses de Télématin et la personnalité de son présentateur Thomas Sotto. A travers les témoignages, l’article dépeint un environnement de travail plus que difficile en raison d’une « méthode Sotto » présentée comme brutale. Une façon de faire que le journaliste lui-même perçoit comme de l’ambition.

Dans ses réponses à nos collègues de Télérama Dans les différents témoignages, Thomas Sotto ne nie pas exercer une forme de pression sur ses équipes, mais c’est, selon lui, pour rendre le spectacle meilleur. Je veux qu’on joue le ballon. Et si on perd, ça n’a pas d’importance. Ce que je n’aime pas, c’est quand on n’essaye pas. Est-ce que je mets la pression sur les équipes ? Oui, probablement, car cela fait partie de mon travail », a-t-il ajouté. il essaie de se défendre.

Thomas Sotto termine sa troisième saison aux commandes de l’émission mythique de France 2. Entre 2021 et 2023, il formait un duo avec Julia Vignali, remplacée depuis l’automne dernier par Marie Portolano. Comme d’autres collègues et amis de Thomas Sotto, elle loue son professionnalisme. « Quand il est là, il n’y a aucun problème. »certifie l’ancien journaliste sportif de Canal+.

Thomas Sotto a souligné

Cependant, l’histoire est très différente de celle de nombreux autres employés qui travaillent pour TélématinCertains décrivent un journaliste capricieux qui n’hésite pas à annuler les invités qu’il n’apprécie pas. D’autres pointent du doigt une forme de management toxique et la violence de ses propos lors des débriefings quotidiens de l’émission. « On écoute l’empereur donner ses avis et tirer des salves, il humilie, c’est dégradant », dit un employé. Beaucoup de gens mentionnent  » la peur « ou même  » la terreur «  que Thomas Sotto inspire à une grande partie des équipes. Thomas est la parole divine. Ils sont té-ta-ni-sés devant lui. dit un observateur interne.

Journaliste, présentateur, il est également devenu directeur éditorial de l’émission qui, selon un salarié, dispose des pleins pouvoirs. Ils l’ont « leymergisé ». Tout passe par lui, il n’y a plus de contre-pouvoir. cet employé avance en évoquant l’ancien facilitateur. William Leymergie, visage de Télématin entre 1985 et 1986 puis entre 1990 et 2017, il a été plusieurs fois pointé du doigt pour son attitude tyrannique, accusé de harcèlement moral et même suspendu après un accès de violence contre un chroniqueur.

L’objet  » Télématin

La situation est donc telle que l’indique l’enquête réalisée par TéléramaLa situation ne date pas d’hier, ni de la prise de fonction de Thomas Sotto, mais ne s’est pas améliorée du tout depuis l’arrivée de l’ancienne voix d’Europe 1. Au point qu’en octobre dernier, la journaliste Stéphanie Khayat a tenté de se suicider. « J’ai travaillé six jours par semaine. On m’a demandé l’impossible. Mais j’ai très vite prévenu que je ne tiendrais pas. Pour moi, il y a un avant et un après. Ils m’ont ruiné », dit la personne chargée d’accueillir les invités.

Interrogée par nos confrères, la direction de la chaîne détourne le sujet. Télématin, C’est l’une des émissions les plus difficiles de la télévision française, en raison de sa grille atypique et de sa spécificité. affirme Stéphane Sitbon. Le numéro 2 de France 2 précise cependant avoir entendu le « alertes » et je veux assumer son  » responsabilités managériales”.  » Ce spectacle est une micro-société. Et dans une micro-société, il y a des tensions, des difficultés à surmonter, des gens qui sont très heureux ou déçus », insiste la production.

Cette dernière aurait « pris en main » le sujet puisqu’elle a fait réaliser deux audits en deux ans. Le cabinet indépendant Secafi relève dans ses conclusions « « pratiques managériales vécues comme déviantes ». Thomas Sotto, pour sa part, se dit blessé par les critiques, affirmant qu’il a « j’ai corrigé le tir » depuis son arrivée, et que sa porte est « toujours ouvert ».

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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