Thomas Ruyant quitte le Pot au Noir en tête, Sam Goodchild et Sébastien Simon le suivent de près… Suivez en direct la position des skippers
L’option plus à l’ouest du skipper de Vulnérable lui a permis de traverser cette zone redoutée des marins en position de leader et d’en prendre les commandes pour la première fois jeudi.
Publié
Temps de lecture : 2min
C’est lui qui a le mieux négocié cette zone redoutée des marins. Thomas Ruyant a été le premier skipper à quitter le Pot au Noir, jeudi 21 novembre, cette zone de convergence intertropicale connue pour sa météo instable qui a ralenti la flotte. Pour la première fois de cette 10ème édition, le marin de Vulnerable prend la tête du classement des 7h, devant Sam Goodchild (Vulnerable, 6,5 milles) et Sébastien Simon (Groupe Dubreuil, à 23,98 milles).
Après avoir chuté à la 11e place la veille au soir, il a dépassé les leaders de l’ouest. Une option payante qui lui permettait de trouver plus de vent et d’être, à certains moments, plus de deux fois plus rapide que ses rivaux. « En pleine nuit, sur 4 heures, sa vitesse était de 16,9 nœuds, contre 5 à 6 nœuds pour Sam (Goodchild) et Sébastien (Simon), assure Pierre Hays de la direction de course sur le site de l’organisation. Il a réussi à trouver un passage moins complexe et à en profiter.
Derrière le trio de tête, les poursuivants ont repris un peu de vitesse au petit matin. Mais gérer cette zone capricieuse est complexe, comme nous le raconte Charlie Dalin (Macif, actuel 6e). « Le Pot au Noir n’est pas aussi simple que cela. Avec Yoann (Richomme), on avait repris pas mal de terrain sur Sam (Goodchild), Thomas (Ruyant) et Nicolas (Lunven). Et puis, il y avait un joli couloir mais une nouvelle masse nuageuse s’est créée juste au dessus de nous et ça nous a coûté un peu cher. Hier, on a eu du vent très faible avec parfois zéro noeud (…) Je l’espère. je sortirai bientôt, même si on ne sait jamais quand ce sera totalement fini.
Pour les premiers à quitter le Pot au Noir, la prochaine étape sera la traversée de l’équateur. Les premiers devraient arriver sur place dans les 24 heures.
