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Thomas Joly s’est-il inspiré de « La Cène » ou du « Festin des Dieux » ?

Internautes, politiques, médias… Nous avons tous réfléchi à La Sainte Cène devant le tableau « Festivités » qui représente un Philippe Katherine bleu et nu sur une table de banquet. Derrière lui, un groupe de personnes attablées, parmi lesquelles plusieurs drag queens. Thomas Joly, le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, se défend au micro de BFMTV ce dimanche.

Alors, c’était la Cène ? Ce n’était « pas mon inspiration », répond Thomas Jolly. « Je crois que c’était assez clair, il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là, pourquoi parce que c’est le dieu de la fête, du vin, et père de Sequana, déesse liée au fleuve » de la Seine. « L’idée était plutôt de faire une grande fête païenne liée aux dieux de l’Olympe, l’Olympisme », poursuit-il. Des propos appuyés par les internautes qui retrouvent des éléments du tableau dans sa mise en scène Fête des Dieux.

« Si notre travail sert à régénérer la division, la haine et qu’il continue à progresser, alors que je crois que nous avons fait un peu de paix, alors ce serait vraiment dommage », a encore souligné le directeur artistique. Et d’ajouter : « Vous ne trouverez jamais en moi aucune envie de me moquer, de dénigrer quoi que ce soit. J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie ».

Peu importe les explications de Thomas Joly, cette scène sur la Seine a choqué l’extrême droite et l’épiscopat catholique. La Conférence des évêques de France (CEF) a déploré ce samedi « des scènes de dérision et de moquerie du christianisme ».

Cammile Bussière

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