Thomas Jolly, directeur artistique des cérémonies olympiques, répond aux critiques sur le manque de rythme dans la clôture de l’événement sportif.
24 heures après la cérémonie de clôture des JO de Paris, son directeur artistique Thomas Jolly dresse le bilan. Le show, qui s’est éloigné de l’esprit pop et queer de l’ouverture, a notamment été critiqué pour son manque de rythme.
Une critique justifiée, constate Thomas Jolly dans les colonnes de L’Équipe : « D’un point de vue purement artistique, ça manquait sérieusement de rythme, c’était long. Mais c’est aussi le jeu d’une cérémonie. »
« C’est comme une cérémonie des César, des Oscars ou des Molière, c’est trop long mais oui, c’est le principe », a-t-il ajouté.
« C’était trop beau »
Concernant les couacs avec les athlètes qui refusaient de descendre de scène, Thomas Jolly a ajouté : « On ne les a plus arrêtés malgré les : ‘s’il vous plaît, descendez de scène’. C’était trop beau… J’ai adoré ce moment. »
La soirée a été marquée par le voyage aérien du « Golden Voyager », un concert de Phoenix, Air, Kavinsky et Angèle et surtout la présence de Tom Cruise qui est descendu en rappel du toit du Stade de France pour s’emparer du drapeau olympique.
Thomas Jolly dit avoir désormais hâte de découvrir la cérémonie d’ouverture de LA 2028 : « ça promet d’être spectaculaire (…) On sent qu’il y aura plein de stars, de célébrités, de cinéma et de machine à rêves, c’est très intéressant artistiquement. »