Thomas Jolly, la police intervient
Alors que Thomas Jolly a été victime de cyberharcèlement après la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, sept personnes ont été placées en garde à vue selon France Info.
L’enquête avance pour Thomas Jolly. A l’issue de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, le directeur artistique de l’événement a dénoncé le cyberharcèlement dont il avait fait l’objet. Le réalisateur de 42 ans a déclaré à la police qu’il avait été « la cible sur les réseaux sociaux de menaces et d’insultes critiquant son orientation sexuelle et ses origines israéliennes présumées à tort. »
Après la plainte déposée par Thomas Jolly, le parquet de Paris a ouvert le 31 juillet une enquête pour cyberharcèlement, cinq jours seulement après la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Les perquisitions menées par les autorités ont permis d’identifier sept personnes, qui ont été placées en garde à vue cette semaine, révèle France Info.
Thomas Jolly, menaces de mort
Parmi ces sept suspects, on compte six hommes âgés de 32 à 79 ans. Certaines arrestations ont eu lieu dans l’Hérault et dans les Alpes-Maritimes. Parmi les suspects, cinq d’entre eux seront convoqués le 5 mars devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Ils sont accusés « menaces de mort, injures aggravées fondées sur l’orientation sexuelle et religieuse et cyberharcèlement »ajoute France Info.