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Thomas Jolly défend une cérémonie qui vise à « réconcilier »

Le directeur artistique des cérémonies des JO de Paris explique avoir conçu un spectacle sans « moquerie » en réponse aux critiques.

Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, a nié dimanche avoir « inspiré » de la Cène dans un de ses tableaux, qui a choqué l’extrême droite, Jean-Luc Mélenchon et l’épiscopat catholique. « Vous ne trouverez jamais chez moi aucune envie de moquer, de dénigrer quoi que ce soit. J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Qui réaffirme aussi les valeurs de notre République (…) »a déclaré Thomas Jolly sur BFMTV.

Un point fort de la cérémonie a créé la controverse : le titre Festivitécela commence par l’image d’un groupe à une table, comprenant plusieurs drag queens, rappelant la Cène, le dernier repas de Jésus avec ses apôtres.

Une fête païenne liée aux dieux de l’Olympe

Était-ce la dernière Cène ? Ce n’était pas le cas « pas mon inspiration »répondit Thomas Jolly. « Je crois que c’était assez clair, il y a Dionysos qui arrive à cette table. Il est là, pourquoi parce qu’il est le dieu de la fête (…), du vin, et père de Sequana, déesse liée au fleuve ». « L’idée était plutôt de faire une grande fête païenne liée aux dieux de l’Olympe… l’Olympe… l’Olympisme »il a continué.

Concernant le tableau représentant une Marie-Antoinette décapitée (tenant sa tête dans ses bras) à la Conciergerie, il a assuré qu’il n’y avait « glorification de cet instrument de mort qu’était la guillotine ». « Si notre travail sert à régénérer (…) la division, la haine (…) et qu’il continue à progresser, alors que je crois que nous avons fait un peu de paix (…), alors ce serait une grande honte. »il a souligné.

« Une montagne »

Malgré la controverse autour de certaines séquences, la cérémonie olympique a suscité un enthousiasme quasi unanime, y compris à l’étranger. Ravi, le Comité international olympique a estimé que Thomas Jolly avait apporté plus d’une pierre à l’édifice olympique, « une montagne ».

Avec Céline Dion, plus forte que la maladie pour chanter L’hymne à l’amour par Edith Piaf, Aya Nakamura chantant au milieu de la Garde Républicaine, Lady Gaga en reine de cabaret, le sublime Marseillaise interprétée par la chanteuse lyrique Axelle Saint-Cirel… l’émotion et la surprise étaient au rendez-vous. Le spectacle était également une ode à la diversité, mettant les femmes à l’honneur, ainsi que la communauté LGBT.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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