Thomas Chirault, archer et futur ingénieur en quête d’une médaille olympique
Antoine Bienvault, édité par Gauthier Delomez / Crédits photo : Handout / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP
modifié à
07:24, 25 juillet 2024
Les épreuves de tir à l’arc débutent ce jeudi sur l’esplanade des Invalides à Paris, pour la deuxième journée de compétition des Jeux olympiques. Et les fans français seront au rendez-vous pour soutenir Thomas Chirault, archer et… étudiant ingénieur. Europe 1 l’a rencontré.
Il fait partie des sportifs au profil atypique des Jeux Olympiques de Paris 2024. Thomas Chirault, qui débutera les épreuves de tir à l’arc ce jeudi après-midi sur l’esplanade des Invalides, n’est pas seulement un archer. Il est aussi étudiant en dernière année dans une école d’ingénieur parisienne. Un parcours complexe qu’il a dû adapter pour se préparer au mieux aux JO.
97% tir à l’arc et 3% études
Entre le physique et ses flèches, Thomas Chirault a dû faire un choix cette année. Mais pour l’archer de 26 ans, cheveux courts et petites lunettes sur le nez, la perspective des Jeux à Paris, sur l’esplanade des Invalides, a vite fait pencher la balance. Ces derniers temps, « c’était vraiment 97% tir à l’arc et 3% études », confie-t-il à Europe 1.
« J’ai réussi à suivre certains cours complètement à distance avec quelqu’un de ma promotion pour prendre des notes à ma place et me les envoyer le soir des cours par exemple », relate-t-il, soulignant que son école lui avait permis « de passer des tests à une date ultérieure car je n’étais pas forcément sur place ». « C’est vraiment un travail de groupe pour adapter la préparation », concède l’athlète.
Médaille olympique et diplôme d’ingénieur en vue
Si ces derniers mois l’ont éloigné de l’école, le jeune archer a en revanche assisté à la quasi-totalité de ses cours l’an dernier. Un effort pour sécuriser son avenir, qui lui sert aussi une fois l’arc entre les mains. « Au tir à l’arc, il faut beaucoup de concentration. Et être concentré sur les cours, les fesses sur la chaise pendant de nombreuses heures… Quand je reviens à l’entraînement, j’y arrive aussi », explique-t-il. « C’est ce lien que j’ai réussi à faire, cette capacité de concentration que j’ai acquise pour pouvoir me concentrer très fort, très vite. »
Cet été, Thomas Chirault espère réaliser le doublé : une première médaille aux Jeux olympiques et un diplôme d’ingénieur en poche.
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