Thiem, double finaliste éliminé, Halys sort Schwartzman… Ce qu’il faut retenir de la journée de qualification de mercredi
Cinq Français sur les seize engagés ont rejoint mercredi le troisième et dernier tour des qualifications. Parmi eux, Quentin Halys et Léolia Jeanjean.
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Le contingent bleu diminue. La troisième journée des qualifications, mercredi 22 mai, marquait le lancement du deuxième tour des qualifications de Roland-Garros. Sur les seize Tricolores engagés sur l’ocre parisien, seuls cinq conservaient leurs espoirs d’accéder au tournoi principal, tandis que Dominic Thiem faisait ses adieux à Roland Garros.
Dominic Thiem ne verra pas le tableau principal
Double finaliste en 2018 et 2019, Dominic Thiem a été éliminé dès le deuxième tour des qualifications par le Finlandais Otto Virtanen. Favoris du public français, l’Autrichien s’est plié en deux sets et 1h43 de jeu (6-2, 7-5). L’ancien numéro 3 mondial n’a jamais retrouvé son meilleur niveau après avoir dû s’éloigner des courts mi-2021 suite à une déchirure d’un ligament du poignet droit.
Même si Dominic Thiem avait annoncé que 2024 serait sa dernière saison sur le circuit, les organisateurs de Roland-Garros avaient décidé de ne pas accorder d’invitation au 131e mondial pour le tableau principal. Cependant, suite à cette défaite, le joueur de 30 ans a reçu un hommage sur le court Suzanne-Lenglen, où se déroulait le match, en présence d’Amélie Mauresmo, directrice du tournoi. Au cours de sa carrière, la terre battue a souvent été une réussite pour Dominic Thiem : il y a remporté 10 de ses 17 titres.
L’exploit de Quentin Halys, cinq Français au troisième tour
La grosse performance du jour est celle de Quentin Halys. Le Bondynois, 187e au classement ATP, a éliminé l’Argentin Diego Schwartzman (141e) au super tie-break, malgré la perte du premier set (4-6, 6-4, 7-6 (10-7)) et après plus de trois heures passées sur le court Suzanne-Lenglen. Une large victoire face au demi-finaliste de l’édition 2020. Il y a, au total, quatre Français et une Française qualifiés pour le troisième tour et donc à un pas du tableau principal.
Le marathon du premier tour (3h21 de duel franco-français contre Antoine Escoffier) n’a visiblement pas affecté Geoffrey Blancaneaux. Le 277e joueur mondial a battu le Serbe Duje Ajdukovic (7-5, 6-4), pourtant bien mieux classé que lui (130e). Sur le terrain no. 7, le Français de 25 ans a gagné sa place pour le troisième tour et peut rêver de disputer le Grand Chelem parisien pour la deuxième fois après 2022.
De son côté, Grégoire Barrère a résisté au retour de l’Italien Andrea Pellegrino (6-2, 3-6, 6-4) pour s’offrir également une chance d’échapper aux qualifications. Après avoir renversé le Moldave Radu Albot (1-6, 6-4, 6-4), ancien 39e mondial tombé au 139e, Mathias Bourgue peut faire de même, lui qui a fait vaciller Andy Murray en 2016 à la Porte d’Auteuil. .
Le résultat a également été heureux pour Léolia Jeanjean, qui a travaillé près de deux heures contre la Lettone Darja Semenistaja (6-3, 3-6, 6-2) et disputera une place au classement avec le gaucher américain Robin Montgomery.
Harmony Tan et Benjamin Bonzi trop justes
A la table des femmes, Harmony Tan avait laissé trop de plumes lors de son premier tour durement gagné. Après avoir sauvé cinq balles de match (6-7, 7-6, 6-3) lundi, elle n’a pas pu disputer le deuxième tour des qualifications, face à l’Argentine Julia Riera. Opposée à la tête de série numéro 2 des qualifications (93e mondiale), la Française de 26 ans (233e) a commis trop de fautes directes (31) et s’est inclinée en deux sets (6-3, 6-2).
Alice Tubello est tombée sur un os devant l’Italienne Sara Errani (6-2, 6-1), finaliste de Roland-Garros en 2012. Fin de cours également pour Margaux Rouvroy, Ugo Blanchet, Maxime Janvier, Hugo Grenier, Titouan Droguet, Enzo Couacaud, Manuel Guinard, Valentin Royer et Benjamin Bonzi. Ce dernier s’est incliné face au Slovaque Jozef Kovalik (6-3, 6-2).