Test Netatmo Omajin : la prise connectée abordable pour les appareils énergivores
Les nouvelles les plus importantes de la journée

Test Netatmo Omajin : la prise connectée abordable pour les appareils énergivores

Test Netatmo Omajin : la prise connectée abordable pour les appareils énergivores

Ergonomie

La prise connectée Omajin est livrée dans un petit coffret qui ne contient qu’un guide d’installation rudimentaire. Il est un peu plus volumineux que la moyenne, mais suffisamment compact pour être utilisé presque partout, sauf peut-être sur certaines multiprises.

Elle ne présente pas un design parfaitement circulaire contrairement à certains de ses concurrents, mais sa discrétion est la bienvenue par rapport aux prises Konyks et leurs couleurs acidulées, rouge ou orange selon les générations. Omajin a opté ici pour un bouton de commande placé au dessus et légèrement décalé. Il comprend également une LED affichant l’état de la prise.

Notre exemplaire se branche sur les prises murales au format F ou Schuko lancées en Allemagne et qui s’imposent comme la norme européenne. Si votre logement dispose encore de prises de type F (toujours la plus répandue en France, en Belgique et dans certains pays d’Europe de l’Est), pas de panique, car la prise Omajin existe également dans ce format.

Notre exemplaire adopte le format prise Schuko.

Notre exemplaire adopte le format prise Schuko.

© Les Numériques

Du côté femelle, c’est-à-dire là où vous brancherez votre appareil électrique, c’est aussi le format Schuko qui est exigé sur notre exemplaire de test, mais la contrainte est moindre, car la plupart des équipements sont désormais fournis avec des connecteurs qui accueillent le deux formats mentionnés ci-dessus. La protection de l’enfance est également présente.

Notre produit du jour peut délivrer 16 A, soit une puissance de 3680 W suffisante pour alimenter presque tous les appareils électriques, y compris le gros électroménager ou la climatisation mobile.

La prise dispose également du Bluetooth et du wifi, la première technologie pour simplifier l’installation, la seconde pour se connecter à Internet via le réseau domestique. Justement, passons à l’installation de la prise connectée… Bien qu’il soit possible de l’utiliser sans application ni connexion, cette prise ne prend sa vraie dimension qu’une fois connectée à votre smartphone et à internet.

La prise Omajin est nettement plus encombrante que la Priska Max 3 de Konyks.

© Les Numériques

Pour cela, vous devez d’abord brancher la prise sur secteur, puis installer l’application Omajin sur votre smartphone et créer un compte. Depuis l’écran principal de l’application, appuyez sur le bouton Ajouter un appareil, et en même temps, placez la prise en mode appairage en appuyant sur son bouton pendant 5 secondes. Quasi instantanément, la prise sera détectée par le smartphone et il ne restera plus qu’à saisir les paramètres de connexion au réseau wifi.

L’installation est considérablement simplifiée par l’utilisation du Bluetooth qui permet à l’application de détecter la prise.

© Les Numériques

Application

Disponible pour les smartphones sous Android et iOS, l’application spécifique aux produits de la famille Omajin présente un design complètement différent des applications Netatmo et regroupe tous les produits de l’écosystème de l’écran d’accueil. En ouvrant l’écran dédié à la prise, on finit par trouver une interface plutôt classique avec un gros bouton virtuel au centre pour allumer ou éteindre la prise. Celui-ci change de couleur en fonction de son état.

En bas, une bande rassemble quatre boutons. Le premier est une répétition puisqu’il permet de contrôler la prise. La seconde ouvre un nouvel écran pour définir une minuterie et un calendrier. Omajin propose également une programmation aléatoire, pratique par exemple pour simuler une présence, ainsi qu’une fonction d’arrêt automatique. Il est donc possible de contrôler précisément la prise. L’onglet Électrique affiche la consommation électrique instantanée et quotidienne. Enfin, tout à droite, la section Paramètres permet d’éteindre la LED, de définir l’état On ou Off après une coupure de courant, ou encore d’activer une sécurité enfant.

L’essentiel est là, mais ce n’est pas tout. L’application cache en fait une petite icône représentant un stylo en haut à droite. En appuyant dessus, un nouvel écran apparaît pour renommer la prise (pratique si vous en avez plusieurs dans la maison), mais aussi pour établir le lien avec les écosystèmes Google Assistant et Amazon Alexa. Hélas, il faut oublier le Homekit d’Apple. Il est par ailleurs possible de créer des groupes pour relier plusieurs sockets connectées afin qu’elles fonctionnent ensemble. C’est également là que s’effectuent les mises à jour du firmware. Cependant, pour créer des scènes, vous devez revenir à la page d’accueil de l’application.

Concocté par les équipes d’Omajin, il est intuitif, stable, en bon français et finalement très riche, mais sans que cette richesse ne surcharge l’interface, une petite prouesse. Alors que peut-on lui reprocher ? Vraiment très peu, peut-être quelques doublons pas vraiment nécessaires et des réglages regroupés dans deux panneaux différents.

L’application pour les prises connectées Konyks présente un air de famille incontestable avec celle dédiée à la prise Omajin

© Les Numériques

Mais d’emblée quelque chose nous chatouille, comme un air de déjà vu. Comme c’est souvent le cas, c’est pendant la nuit que la lumière est venue. En effet, la partie de l’application Omajin dédiée aux prises connectées est identique à celle des prises Konyks, à quelques nuances esthétiques près. Il n’y a pas de quoi avoir honte car il fonctionne parfaitement.

Quitter la version mobile