Depuis des années, on n’a pas beaucoup donné de sa peau, et pourtant, il résiste. Trois ans après une refonte réussie, l’iPad mini a droit à une nouvelle version. Cette fois, pas de design modernisé ni d’écran légèrement plus grand, Apple s’est concentré sur une chose : la compatibilité avec Apple Intelligence. La petite tablette gagne ainsi une puce A17 Pro et d’autres composants plus puissants. De quoi en faire un appareil digne d’intérêt ? La réponse dans notre test de l’iPad mini de 7ème génération.
Mini changements extérieurs
Côté forme, l’iPad mini 7 n’a pas changé du tout. C’est une tablette très compacte (195,4 x 134,8 x 6,3 mm) et très légère (293 g ou 297 g pour la version cellulaire) qui peut être utilisée et emportée partout. Plus grand qu’un iPhone, mais moins encombrant qu’un Mac ou même un autre iPad, son format intermédiaire est sa raison d’être.
Depuis la toute première version sortie il y a douze ans, l’iPad mini a trouvé une place à la fois discrète et importante dans ma vie. Placée entre la tasse de café et la tranche de confiture, c’est la borne sur laquelle je consulte l’actualité le matin. Dans le train, je regarde des vidéos, joue ou travaille avec lui sans prendre toute la place. Le soir, confortablement installé sur le canapé ou dans le lit, c’est encore l’écran qui trouve grâce à mes yeux. Il est également devenu l’appareil de prédilection dans des secteurs spécialisés, notamment l’aéronautique où il sert de carnet de vol.
L’iPad mini 7 perpétue donc cette position médiane entre l’iPhone et le Mac sans bouger d’un millimètre. Il y a en tout deux changements extérieurs. La première est la mention « iPad » au dos qui a été remplacée par « iPad mini ». La petite tablette était la dernière sur laquelle son nom complet n’était pas écrit. J’ai envie de croire que cela confirme sa pérennité pour les années à venir – laissez-moi rêver !
La seconde concerne les couleurs disponibles. Si le gris sidéral et la lumière des étoiles (or très clair) ont été conservés, le rose a été remplacé par du bleu et le violet a été éclairci. On se demande parfois quelle finition on a sous les yeux tant les couleurs sont pâles. Il est dommage qu’Apple n’ait pas remplacé ses pots de peinture par des couleurs vives, même s’il s’agit d’une ressource qu’elle utilise habituellement lorsque le design extérieur n’évolue pas.
Pour le reste, l’iPad mini 7 ressemble toujours à un iPad Air plus petit. Il présente des bords plats, un bouton Touch ID dans un coin, deux haut-parleurs stéréo en mode paysage, un port USB-C, un emplacement magnétique pour l’Apple Pencil et des aimants au dos pour coller facilement un Smart Folio. C’est un design qui a fait ses preuves : la petite tablette est pratique à utiliser et les accessoires Apple lui sont très bien associés.
Test de l’iPad mini 6 : petit par la taille, grand par le talent
Cependant, sans aller jusqu’à demander un écran pliable pour glisser l’appareil dans la poche de n’importe quel pantalon – ce qui finira peut-être par arriver un jour – on pourrait espérer de petites améliorations. Les bordures autour de l’écran auraient pu être plus fines et les bords émoussés comme sur les iPhone 15 et 16 par exemple.