Test -Fabledom – un city builder de charme accessible à tous | Xbox
Développé par le studio Greena Games et édité par Dear Village, Fabledom arrive sur nos consoles de salon après une sortie en accès anticipé sur Steam. Ce jeu de construction aux allures de conte de fées se veut accessible, intuitif et facile à prendre en main. L’opus semble parfait, étant nouveau sur le sujet. Découvrons cette version complète, manette en main, disponible depuis le 12 septembre sur Switch, Xbox Series et PlayStation 5.
Il était une fois
Avant de pouvoir vous lancer dans la construction du plus enchanteur des royaumes, quelques préparatifs s’imposent avant le grand départ vers une nouvelle vie. On a le choix entre une aventure standard, recommandée pour avoir de bonnes bases, et un mode créatif où tout se débloque, sans contraintes de ressources pour construire simplement sans le côté narratif et sans limites. On opte pour la version scénarisée du jeu, afin d’en découvrir toutes les facettes. Quatre modes de difficulté sont proposés : calme, classique, complexe et cruel, qui permettent aux débutants, comme aux joueurs expérimentés, de trouver leur bonheur. Après avoir créé le blason parfait et pris l’emplacement le plus attractif avec plus ou moins de collines, ou des forêts plus ou moins denses par exemple, nous sommes prêts à nous lancer dans la vie active et à conquérir le cœur du plus beau prince ou de la plus belle des femmes. princesse.
Le bonheur est dans le pré
Fabledom est facile à apprendre, grâce à un tutoriel qui explique parfaitement les mécaniques du jeu étape par étape. Le concept est simple, faire plaisir aux habitants de notre village. Le bonheur étant contagieux, il y a de fortes chances d’attirer des petits curieux qui voudront venir s’installer dans notre hameau qui s’agrandira petit à petit pour donner vie au plus beau des royaumes. Tant qu’il y aura des ressources, la construction se déroulera sans problème et un travailleur heureux est un employé productif et rapide. Ici, pas d’attente : si les matériaux nécessaires à la construction sont en notre possession, alors les Fablings (petits habitants du village) se mettront au travail et construiront instantanément les différentes structures.
Attention cependant, le bonheur est certes important, mais si la place vient à manquer, les visiteurs seront contraints de repartir au bout de huit jours. Pour éviter cela, il faut d’abord construire des chalets pour loger la population. Il est possible de personnaliser un peu les jardins et leurs maisons, ce mécanisme très sympa et original permet de ne pas avoir de maisons identiques les unes à côté des autres. Cela donne plus de charme et un côté animé au village. Certains bâtiments apportent des bonus et plus de bonheur à la population. Placées au bon endroit, ces structures permettent par exemple de donner envie aux travailleurs d’aller travailler plus rapidement. En plus d’embellir la ville et de lui donner du charme, les décorations telles que les parterres de fleurs, les bancs et autres ornements apportent joie et enthousiasme à nos petits habitants. Par contre, certaines autres structures doivent être placées le plus loin possible des habitations, sinon elles auront l’effet inverse. Par exemple, les scieries, les prisons, les poulaillers et les porcheries ont des effets négatifs sur nos citoyens.
Le jeu dispose de nombreux bâtiments pour égayer le royaume et il est agréable de voir les différents habitants y vivre et évoluer. Quelques événements aléatoires ajoutent une petite touche de magie. Envie d’un haricot géant ? Faire des transactions avec d’autres royaumes ? Pour relever des défis et montrer qu’on peut compter sur notre fabuleux territoire ? Toutes ces petites quêtes événementielles, selon les saisons et l’avancée du jeu, apportent un peu de narration et une belle touche d’humour. Nous sommes libres de les accepter ou non en fonction des ressources disponibles, du personnel disponible ou simplement par envie, car oui on peut simplement prendre le temps dans Fabledom. Mais n’oublions pas que nous sommes un cœur à prendre, avide de trouver l’amour, et qu’avoir un royaume fort, magnifique avec une population active, chaleureuse et heureuse ne peut qu’attirer l’âme sœur tant recherchée, n’est-ce pas ? ? Créer des liens avec d’autres territoires peut alors être une bonne stratégie.
Le titre est relativement simple à apprendre, ce qui le rend accessible aux nouveaux joueurs du genre city builder. L’interface est claire et le tutoriel nous guide efficacement dans les premières étapes de construction de notre royaume. Cependant, les joueurs vétérans pourraient trouver le jeu un peu trop facile, notamment en matière de gestion des ressources et de crise. Le niveau de défi est simple, mais correspond bien à l’ambiance détendue du jeu. Reposant et calme dans son rythme, le titre s’inscrit aussi clairement dans la catégorie des jeux cosy et n’a clairement pas vocation à poser forcément des défis.
Un jeu accessible, mais…
Si la prise en main est simple, il est bon de souligner que la tâche peut s’avérer un peu complexe et fastidieuse avec le contrôleur. Malgré une interface efficace et simple à comprendre, naviguer de menu en menu nécessite de revenir systématiquement en arrière à l’aide du bouton B, ce qui peut rendre la tâche un peu pénible. Parfois, vous devez répéter la tâche plusieurs fois lorsque le curseur sur l’écran agit. Certains bugs peuvent gâcher l’expérience : jeu qui se fige, sauvegarde qui ne se charge plus (heureusement, la suppression et la réinstallation du jeu ont résolu notre problème), chargement un peu long (sur Series S du moins). Malgré ces quelques inconvénients, le titre possède aussi de belles qualités. Son gameplay est simple et original, ses graphismes sont jolis et ses différentes structures soignées donnent vie à une ville vivante et chaleureuse. Sa direction artistique colorée et caricaturale donne l’impression de jouer dans un livre de contes.
Chaque bâtiment, personnage et élément du décor respire la magie et l’imagination. L’ambiance sonore renforce cet univers magique, avec sa musique douce et apaisante qui accompagne le joueur tout au long de sa progression, mais qui peut devenir très répétitive à la longue. En termes de contenu, le jeu offre une expérience satisfaisante. Les différentes quêtes, les interactions avec d’autres royaumes et les multiples options de construction ont de quoi vous occuper pendant de nombreuses heures. Cependant, à long terme, le jeu pourrait manquer de profondeur pour ceux qui recherchent plus de complexité stratégique.
Testé sur Xbox Series S. Code fourni par l’éditeur.