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Test Dyson WashG1 : enfin un nettoyeur de sol hygiénique

Note de l'éditeur : 4 sur 5

Facilité d’utilisation

Après avoir été déçus par le V15s Detect Submarine, premier essai de Dyson en matière de nettoyage de sol, nous avons hâte de tester le WashG1. Il s’agit du premier appareil dédié à cette tâche. Avec 4,8 kg sur la balance, le Dyson ne paraît pas encombrant et ne pèse pas vraiment sur le bras.

En revanche, il faut s’habituer à son rythme. En effet, comme toujours avec ce type d’appareil, la tête de lavage est motorisée et dicte le rythme à l’utilisateur. Assez lente au début, elle finit par s’adapter aux consignes et accepte d’accélérer si on la pousse légèrement.
En tournant, cette tête de lavage se montre accommodante, ce qui est assez rare chez les autolaveuses. Il est donc facile de changer de direction, contrairement à la Tineco Floor One S7 Steam. Enfin, la serpillère continue sur sa lancée et passe facilement sous les meubles.

La tête motorisée porte le balai, prend des virages serrés et passe sous les meubles.

La tête motorisée porte le balai, prend des virages serrés et passe sous les meubles.

Dans la tête de lavage du WashG1, on retrouve deux rouleaux en microfibres contrarotatifs ; c’est-à-dire qu’ils tournent en sens inverse. Au centre, deux rouleaux faits de poils en nylon ramassent les débris ; ce qui est très rare, voire inédit, sur les autolaveuses. Les résidus sont normalement avalés par les rouleaux de lavage. Sur le Dyson, les deux brosses se chargent de piéger les débris dans un bac à déchets, placé dans la partie inférieure de la tête. Amovible, ce bac peut être facilement vidé dans la poubelle à la fin d’une séance de lavage.

Dyson WashG1 : enfin un nettoyeur de sol hygiénique

La tête de lavage comprend deux rouleaux en microfibre, deux autres en poils de nylon et le bac de collecte des déchets.

La tête de lavage comprend deux rouleaux en microfibre, deux autres en poils de nylon et le bac de collecte des déchets.

Pour humidifier les deux gros rouleaux sur toute leur longueur, Dyson installe un réservoir d’eau de 1 l. Avec cette capacité, l’utilisateur est normalement assuré d’éviter les allers-retours ; contrairement à d’autres modèles comme le Shark HydroVac WD210EU et ses 500 ml. Le réservoir d’eau sale est de 800 ml et est également très confortable.

Alors que de nombreux fabricants – comme Roborock ou Dreame – recommandent d’éviter les détergents ou d’utiliser les leurs, Dyson autorise l’utilisation de produits peu moussants.

Autre fait notable : le système de filtration normalement installé au niveau du réservoir d’eau est absent sur ce modèle. Le Dyson peut s’en passer, car il n’assure pas la fonction d’aspiration, mais exclusivement d’absorption. Le seul moteur présent sur le WashG1 s’occupe donc de faire tourner les deux rouleaux, et c’est tout. Pour le reste, c’est une pompe qui se charge d’humidifier les rouleaux et d’avaler l’eau sale. Là encore le système se distingue des concurrents puisqu’il s’appuie sur un moteur pour assurer le système de distribution de l’eau.

L'écran fournit certaines informations nécessaires.

L’écran fournit certaines informations nécessaires.

Ok. Pour activer le Dyson, un panneau de commande est situé au bout du fin manche. Un écran renseigne sur le mode de lavage sélectionné, la batterie restante ou encore le mode autonettoyant. Un classique bouton marche/arrêt est installé à côté d’un second qui lance le mode boost. Sous l’écran se trouve une dernière commande pour choisir le bon mode de lavage, parmi les trois disponibles – sans compter le mode boost. Le premier est destiné aux sols fragiles, comme le parquet. Ces modes régissent principalement le débit d’eau et non la vitesse de rotation des rouleaux. Ces derniers effectuent entre 235 et 265 tours par minute selon les quatre modes.

Note de l'éditeur : 5 sur 5

Entretien

Sans surprise, l’écran du Dyson indique à l’utilisateur quand vider le réservoir d’eau sale et quand remplir le réservoir d’eau propre. Le système de fixation du réservoir d’eau du WashG1 est propre au balai Dyson. Il faut détacher chaque réservoir et simplement les dévisser pour les remplir d’eau : la procédure est très simple et très ludique.

Les deux réservoirs sont faciles à installer et évitent les déplacements au point d'eau.

Les deux réservoirs sont faciles à installer et évitent les déplacements au point d’eau.

Après chaque lavage, il faut également vider le bac à déchets, un original Dyson. Il faut sortir le tiroir situé sous la tête de lavage et jeter simplement les débris à la poubelle. Cette configuration résout l’un des problèmes majeurs des laveurs de sol : le manque d’hygiène. En effet, la majorité des concurrents, comme le Ezviz RH1, tentent mal de séparer les débris de l’eau sale en installant un tamis à l’entrée du réservoir d’eau sale. Finalement, la plupart finissent par tomber dans l’eau et il faut malheureusement glisser les mains dedans. Pas très appétissant. Avec le bac de récupération du WashG1, pas question de toucher les débris et c’est un bon point pour la serpillère !

Dyson WashG1 : enfin un nettoyeur de sol hygiénique

Ce petit détail est loin d'en être un puisqu'il simplifie grandement l'entretien du Dyson WashG1.

Ce petit détail est loin d’en être un puisqu’il simplifie grandement l’entretien du Dyson WashG1.

Pour nettoyer les rouleaux, un cycle d’auto-nettoyage est proposé par Dyson. Comme chez ses concurrents, ce mode permet de rincer les rouleaux et d’enlever un maximum de saletés. Nous vous conseillons néanmoins de laver les rouleaux à la main de temps en temps et de bien les sécher.

Enfin, pour faire une pause dans le lavage ou pour le ranger, il est possible de mettre le Dyson WashG1 en position parking – c’est-à-dire de le faire tenir debout tout seul.

Note de l'éditeur : 3 sur 5

Lavage

Notre protocole de test est évidemment le même pour tous les nettoyeurs de sol. La veille au soir, nous salissons les sols de notre laboratoire avec de l’huile, de la soude, du noir de carbone et du rouge à lèvres. Le lendemain matin, le Dyson WashG1 s’attelle à la tâche.

La graisse est la première substance à disparaître, après deux allers-retours. Le soda suit de près, avec quatre allers-retours nécessaires.

Les choses se compliquent lorsqu’il s’agit du noir de carbone, puisque le balai Dyson nécessite 13 allers-retours, contre 7 pour le Dreame H13 Pro. Enfin, le rouge à lèvres résiste et reste bien visible après les 20 allers-retours maximum. Seuls quelques concurrents ont réussi à l’effacer complètement, comme le Proscenic WashVac F20.

Taches ; après 10 passages ; puis après 20 passages.

Taches ; après 10 passages ; puis après 20 passages.

Si les résultats du WashG1 sont bons, on salue également la capacité de la laveuse à ne pas détremper le sol. Après son passage, seule une fine couche d’eau reste visible et contribue donc à réduire le temps de séchage.

Points forts

  • Poubelle de collecte des déchets, pour éviter de les mélanger avec les eaux sales.

  • Manœuvrable : prend des virages serrés et passe sous les meubles.

  • Position de stationnement.

  • Ne pas mouiller le sol.

  • Système de montage simplifié du réservoir d’eau.

Points faibles

  • Les performances de lavage peuvent être améliorées.

  • Mode Boost activé uniquement en maintenant la commande dédiée.

Conclusion

nous l'avons testé nous l'avons aimé
Note globale

Note de l'éditeur : 4 sur 5

Comment fonctionne la notation ?

Dyson ajoute une corde supplémentaire à son arc et s’invite à la table des nettoyeurs de sol avec le WashG1. Le balai conserve une silhouette traditionnelle, mais se concentre sur la fonction de lavage plutôt que sur la fonction d’aspiration. Un système de pompe remplace le moteur et le système de filtration pour simplifier la configuration du Dyson et donc faciliter son entretien : enfin ! Les débris sont une fois pour toutes séparés de l’eau sale et on dit oui. En action, le Dyson est très peu capricieux et se plie à tous les mouvements, même sous les meubles. En revanche, si ses performances sont bonnes, elles pourraient être améliorées, notamment grâce à la présence de ses deux rouleaux en microfibres.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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