Si les similitudes entre le Xperia 10 VI et son prédécesseur sont nombreuses, leurs blocs photo diffèrent. Après le Xperia 5 V, Sony a dépouillé son smartphone de son téléobjectif x2, jugeant probablement qu’il pouvait proposer des images sensiblement identiques à celles délivrées par le module abandonné à l’aide d’un zoom numérique. Un choix qui lui permet également de limiter les coûts.
Module principal : 48 Mpx, f/1.8, eq. 26 mm
Avec un capteur principal de 48 mégapixels qui produit des images de 12 MP par défaut (pas plus, il n’y a pas d’option pour prendre des photos de 48 MP), le Xperia 10 VI est un photographe modeste. Les images de jour sont agréables en termes de colorimétrie, avec un bruit très maîtrisé, mais manquent de piqué et il y a un peu de lissage des textures.
C’est pire en basse lumière. Nos différents tests ont donné lieu à des images aux teintes rosées, même si on note de réels efforts pour conserver une colorimétrie juste. Voir nos mires de points colorés, plutôt bien rendues. Cependant, le manque de piqué est flagrant même au centre de l’image, tandis que la périphérie est floue.
Module ultra grand angle : 8 Mpx, f/2.2, eq. 16 mm
Comme le font souvent ses concurrents dans cette gamme de prix, Sony accompagne son objectif ultra grand-angle d’un capteur à la définition modeste de 8 Mpx. Lorsque la luminosité est suffisante, les résultats sont corrects – le traitement est doux mais avec du lissage et un peu de bruit – et la distorsion très contenue.
Les images en basse lumière ne sont pas très convaincantes, comme en témoigne la disparition de la plupart des détails de notre scène, mais leur colorimétrie est relativement fidèle, à l’exception de quelques aberrations chromatiques. Des efforts pour conserver les couleurs de nos cibles sont visibles. C’est du moins le cas au centre de l’image, son pourtour étant complètement flou.
Module avant, mode portrait et vidéo
Le mode portrait est baptisé Bokeh dans les paramètres de l’appli photo de Sony. Il est possible de modifier le niveau de flou d’arrière-plan, le recadrage étant maîtrisé. Le traitement prend toutefois un peu de temps après la capture, ce qui peut gêner les plus pressés. Les selfies sont relativement détaillés en 8 Mpx, malgré un lissage incontournable. On note enfin la possibilité de filmer jusqu’en 4K à 30 ips à l’arrière, 1080p à 30 ips à l’avant.