Test du Sony ULT Field 1 : une enceinte bien conçue qui fait mal aux oreilles

Officialisée au printemps dernier, la gamme ULT prend la place de l’ancienne ligne XB dans le catalogue de Sony. Composée de quatre produits, un casque et trois enceintes de tailles différentes, cette nouvelle famille inaugure une nouvelle sémantique. Exit, l' »Extra Bass » remplace désormais l' »Ultra Bass ».

Sorte d’héritier de la SRS-XB23, l’ULT Field 1 est équipé d’un bouton permettant d’activer un mode « Ultra Bass ». De plus, l’architecture sonore se compose d’un duo d’enceintes principales associées à deux radiateurs passifs ; chacun étant disposé sur les tranches.

Robuste et doté de fonctionnalités intéressantes, dont un kit mains libres pour les appels, l’ULT Field 1 se positionne face aux récents Ultimate Ears Boom 4 et aux plus anciens JBL Flip 6.

Prix ​​et disponibilité

Le Sony ULT Field 1 est disponible depuis mai 2024 au prix de lancement de 140 €. Il est disponible en quatre coloris : noir, bleu cobalt, lilas et rouge.

Conditions d’essai

Nous avons testé cette enceinte avec la version 2600 du firmware et la version 7.4.1 de l’application Music Center

Construction et transportabilité

Alors que la SRS-XE200 adoptait un design singulier en forme de prisme, l’ULT Field 1 est plus classique avec son format cylindrique/parallélépipède évasé. La grande majorité de l’enceinte est recouverte d’un tissu mesh en nylon de bonne facture. À l’exception d’un rectangle sur le dessus qui abrite toutes les commandes et d’un cache à l’arrière qui abrite le port USB-C.

Cette coque est à la fois épaisse, résistante et étanche, comme l’enceinte qui est certifiée IP67. L’ULT Field 1 résiste donc à la poussière, aux chocs et à l’immersion jusqu’à 1 mètre pendant 30 minutes. À ce propos, Sony assure que son enceinte est capable de patauger dans l’eau claire et l’eau salée.

Sur les extrémités légèrement évasées, l’enceinte est recouverte de silicone. L’idée ici est à la fois de protéger les deux radiateurs passifs latéraux, mais aussi de permettre à l’enceinte de tenir à la verticale. Facile à transporter dans un sac, et à tenir d’une seule main, ce tube de 77 mm de diamètre et 206 mm de hauteur pèse environ 650 grammes. Des proportions idéales pour une enceinte portable.

De plus, contrairement à l’Ultimate Ears Boom 4 qui ne dispose que d’une mini-dragonne fixe, l’enceinte de Sony dispose d’une sangle coulissante assez épaisse. Très pratique, cet attribut permet de l’attacher à une branche ou à un sac. Et si le cœur vous en dit, il est également possible de la retirer.

Connectivité et diffusion sans fil

Il s’agit malheureusement d’une tendance qui touche tous les constructeurs, l’absence quasi totale de connectique sur les enceintes portables d’entrée et de milieu de gamme. Ainsi, hormis le port USB-C, dédié uniquement à la recharge, l’ULT Field 1 n’offre rien de plus. Dommage qu’une entrée analogique jack 3,5 mm ou un port USB en guise d’interface audio ne viennent pas compléter le Bluetooth 5.3.

Pour le reste, à part un appariement rapide Paire rapidec’est toujours le désert. Pas de codecs avancés comme LE Audio, seuls le SBC et l’AAC sont supportés et surtout pas de connexion multipoint. Il est toujours possible de coupler deux enceintes ULT Field 1 pour une écoute stéréo.

Au niveau de latence, heureusement, Sony a corrigé le tir par rapport à la SRS-XE200 qui affichait 340 ms. Avec une mesure de 180 ms, la Field 1 se classe ici parmi les meilleurs élèves de sa catégorie, mais ce retard implique tout de même un décalage important en l’absence de compensation.

Expérience utilisateur

Ordres

Comme à son habitude, Sony regroupe toutes les commandes au même endroit, ici sur le dessus de l’enceinte lorsqu’elle est posée à plat. Les six boutons permettent d’allumer l’appareil, d’activer l’appairage Bluetooth, de gérer le volume et d’activer le mode « ULT ».

Un dernier bouton est polyvalent. Il gère la lecture, le passage en kit mains libres et la navigation entre les pistes. En appuyant deux fois, la piste suivante démarre et en appuyant trois fois, la playlist passe à la piste précédente. En plus de deux voyants LED, l’expérience est complétée par quelques indications sonores, notamment pour l’allumage, l’extinction, l’appairage et l’activation du mode « ULT ».

Application

L’enceinte ULT Field 1 fonctionne en tandem avec l’application Music Center. Très austère, cette dernière contient quelques petites fonctionnalités. Elle donne accès au niveau de batterie, à un égaliseur trois bandes, à une fonction veille et à une autre fonction économie de batterie. Pour appairer deux enceintes Field 1, il faudra également passer par celle-ci.

Kit mains libres

Il s’agit d’une fonctionnalité devenue extrêmement rare sur les enceintes portables. Pour preuve, les récentes Bose SoundLink Max et Ultimate Ears Everboom ne la proposent même pas. Pourtant, ces modèles se situent dans une tranche de prix supérieure.

Afin d’atténuer les effets de réverbérations et de soutenir le micro, Sony a équipé le Field 1 de la technologie « Echo Cancelling ». Le résultat n’est pas des plus concluants. Près de l’orateur, la captation est bonne, on comprend le texte, même si le rendu n’est pas des plus naturels. A utiliser vraiment pour dépanner. Plus loin, l’intelligibilité chute fortement, notamment à cause des bruits environnants qui prennent le dessus, mais on arrive quand même à comprendre un peu sa voix.

Audio

Le Field 1 est construit autour d’un tweeter de 16 mm et d’un transducteur principal de 8 x 4 cm. Ce dernier est associé à deux radiateurs passifs latéraux pour soutenir la restitution des basses.

Pour commencer, précisons que l’enceinte n’a que peu d’intérêt sans ce mode « ULT », surtout en extérieur. Sans lui, l’écoute n’a pas vraiment de fondement, les basses sont extrêmement faibles, sans vigueur ni puissance. Avec le mode « ULT » activé, les basses retrouvent une vigueur notable. Malheureusement, c’est au détriment de la distorsion qui n’est pas loin d’être catastrophique : chaque coup de pied s’accompagne d’un grésillement clairement audible, même à volume modéré.

Au niveau des aigus, on y va encore. Une forte distorsion rend l’écoute particulièrement agressive avec une forme de résonance. Cela a pour effet de saturer certaines notes tout en réduisant drastiquement la dynamique d’écoute. Surpris par ce phénomène, nous avons commandé une seconde enceinte chez Sony pour vérifier qu’il ne s’agissait pas d’un cas isolé. Malheureusement, nos nouvelles mesures et tests d’écoute ont également convergé dans ce sens.

Ces défauts de distorsion sont frustrants, car l’ULT Field 1 offre tout de même un bon équilibre global. Cela est notamment dû à un bon travail dans le milieu de gamme. En effet, contrairement au SRS-XB23, l’ULT Field 1 a la bonne initiative de ne pas mettre les médiums sur un piédestal. Sur les morceaux acoustiques, les guitares et les voix s’harmonisent bien et la séparation est correcte.

Notons également que malgré sa configuration mono, l’enceinte n’est pas la plus directive du marché. Sans forcément proposer une immersion dantesque, son écoute a le mérite d’être plutôt homogène selon la position de l’auditeur.

Points forts

  • Bon équilibre tonal.

  • Commandes complètes et intuitives.

  • Qualité de fabrication (IP67, résistance aux chutes, sangle de transport).

Points faibles

  • Gros problème de distorsion dans les basses et hautes fréquences.

  • Rendu sonore agressif.

  • Connectivité un peu radine.

  • Autonomie de la batterie un peu courte.

Conclusion

Note globale

Comment fonctionne la notation ?

Sans avoir la prétention d’être un orateur primeL’ULT Field 1 est apparemment une digne héritière de la lignée des produits « Extra Bass » de Sony. Sobre, tout en étant élégante, sa fabrication respire la robustesse et son expérience utilisateur est aboutie. Malheureusement, outre une autonomie moyenne, cette enceinte n’est pas la plus recommandable en raison de gros problèmes de distorsion dans les graves et les aigus. Ce qui est dommage, car l’équilibre est globalement bon, mais les grésillements et la saturation empiètent trop sur l’écoute.

Jewel Beaujolie

I am a fashion designer in the past and I currently write in the fields of fashion, cosmetics, body care and women in general. I am interested in family matters and everything related to maternal, child and family health.

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