Test du sextoy Bird Lumii : laissez l’orgasme venir
Ergonomie
Les sextoys Bird sont toujours accompagnés d’un bon lot d’accessoires. Le Namii est livré avec un chargeur qui fait aussi office de lampe de chevet, et cet accessoire nous a littéralement conquis. Si le Lumii n’a pas de lampe, il est livré avec une jolie pochette de rangement. Irisée, elle dispose même d’un miroir pour celles qui veulent rafraîchir leur routine beauté. Cette pochette semble de meilleure qualité que celle du Lelo Sona 2, par exemple.
Avec seulement 7 x 7,7 cm, le Lumii se glisse facilement dans sa pochette et surtout dans un petit sac. Ses 86 g ne sont en aucun cas un obstacle à ses déplacements. Et pour éviter que le sextoy ne se déclenche de manière inopinée, Biird prévoit un mode voyage : il faut maintenir le bouton enfoncé pendant 6 secondes pour l’activer ou le désactiver.
Ce seul bouton permet de contrôler le Lumii de Biird. Après avoir allumé le stimulateur clitoridien, il faut cliquer plusieurs fois sur la commande jusqu’à atteindre le niveau de stimulation souhaité. Sept intensités sont disponibles sur le sextoy.
Évidemment, le Lumii est un sextoy à stimulation externe. Le clitoris peut alors compter sur des pulsations pour faire monter la température. Sans contact, cette technologie est moins agressive pour le gland du clitoris et évite la période réfractaire, qui crée une sensation d’inconfort après une stimulation extrême d’un nerf ou d’un muscle. Et avec plus de 10 000 terminaisons nerveuses, le clitoris doit être traité avec précaution. C’est en tout cas ce que tente de faire la fine bouche du Biird Lumii de 1,1 cm de diamètre.
Pour recharger son Lumii, Biird propose un chargeur magnétique propriétaire qui se fixe sur deux puces magnétiques. Le sextoy clignote lorsqu’il est en charge et s’éteint une fois les batteries pleines.
Enfin, pour nettoyer votre sextoy après utilisation, un savon doux suffit.
Expérience utilisateur
Le Lumii pique notre curiosité. Sorti de sa belle pochette, le Lumii se glisse rapidement entre nos cuisses. Avec sa taille similaire à celle du Sila de Lelo, le Lumii n’est pas très réticent. En revanche, on ne sait pas dans quel sens positionner le sextoy : il peut être placé dans un sens ou dans l’autre.
Ce qui déterminera sa place, c’est principalement votre dextérité pour ensuite allumer le sextoy et sélectionner le mode souhaité. En effet, si le panneau de contrôle simplifié du nouveau sextoy semble faciliter l’expérience ; c’est moins vrai en action. Le seul et unique bouton est parfois difficile à trouver et à activer lorsqu’il est loin de l’utilisateur.
Bon. Une fois la bonne position trouvée, on choisit d’abord la puissance 1, et on est agréablement surpris. Le Biird est doux, mais pas inactif. Le clitoris se réveille doucement. On augmente l’intensité et on savoure. Jusqu’au dernier niveau le Lumii fait son boulot et nous donne le plaisir qu’on imaginait. Cette intensité finale est à réserver aux derniers instants, elle s’avère puissante et peut faire arriver l’orgasme trop rapidement.
Il n’y a pas de doute : le Lumii est bien plus vorace que le Namii, son prédécesseur. Et comme tous les stimulateurs clitoridiens, on peut recommencer quand on le souhaite ; contrairement aux sextoys vibrants, le Lumii ne sature pas les terminaisons nerveuses du clitoris. On aurait cependant préféré des pulsations plus profondes et retentissantes, comme celles du Sila de Lelo.
Points forts
Petite taille.
Design attrayant.
Pochette de rangement.
Large gamme de stimulation : parfait pour commencer en douceur et terminer en beauté.
Points faibles
Commande unique difficile à trouver pendant la masturbation.
Impulsions peu profondes.