Comme son prédécesseur, le Galaxy Z Fold 6 abrite un triple module photo complet, composé d’un capteur principal de 50 mégapixels avec objectif grand-angle, d’un ultra grand-angle de 12 Mpx et d’un téléobjectif x3 de 10 Mpx. Un composant photo polyvalent, en somme.
Module grand angle : 50 Mpx, f/1.8, eq. 23 mm
En pleine lumière, l’exposition est bien équilibrée et le rendu fidèle à la réalité avec un piqué supérieur à celui du modèle précédent. Si la colorimétrie flatte l’œil, elle est légèrement moins saturée qu’à l’accoutumée. Bien que les photos prises avec le Galaxy Z Fold 6 montrent une certaine perte de piqué sur les bords, on note un effort du traitement logiciel sur la restitution des petits détails, notamment au centre de l’image.
De nuit, le bruit numérique recouvre l’image, affectant les textures, notamment au centre et de manière plus marquée sur les bords. Ce problème avait déjà été constaté avec la série S24, lancée plus tôt en 2024. Malgré cela, le résultat est plus naturel que celui de la version précédente avec des couleurs plus vives et moins jaunies que celles du OnePlus Open. Les contours sont également mieux définis, offrant des clichés plus lisibles et exploitables.
Module ultra grand angle : 12 Mpx, f/2.2, eq. 12 mm
Les prises de vue ultra grand-angle posent souvent problème sur les smartphones, mais le Galaxy Z Fold 6 se démarque légèrement. Les couleurs restent fidèles et les détails sont mieux rendus, même si l’on note un effet de lissage notable qui atténue les imperfections mais nuit à la netteté globale. De plus, on note une tendance plus prononcée à la surexposition par rapport à son rival.
Sur les clichés de nuit, le bruit numérique devient encore plus présent, cherchant à préserver un maximum de détails dans les images. Contrairement à son concurrent chinois qui privilégie un lissage intense, mais produit des photos floues avec un effet de voile et des couleurs peu naturelles, le Galaxy Z Fold 6 propose une approche différente pour un résultat plus exploitable.
Module téléobjectif 3x : 10 Mpx, f/2,4, eq. 66 mm
Le module téléobjectif 3x du Galaxy Z Fold 6 est similaire à celui du Galaxy S24 Ultra et suit la même tendance. Par rapport aux photos prises avec le OnePlus Open, celles prises avec le smartphone pliant de Samsung sont mieux exposées avec des bords nets, une colorimétrie respectée et un bon contraste.
Dans l’obscurité, les photos sont truffées de bruit numérique, les rendant difficilement acceptables pour les réseaux sociaux. À l’inverse, le OnePlus Open privilégie un lissage et un accentuation excessifs des contours, livrant des images au rendu très artificiel.
Module avant, mode portrait et vidéo
Le Galaxy Z Fold 6 reprend le capteur frontal de 10 MP logé dans un poinçon centré sur l’écran extérieur, comme ses prédécesseurs. Une fois ouvert, on retrouve également le capteur de 4 MP qui, comme sur le Galaxy Z Fold 5, est placé sous l’écran et, associé à sa résolution modeste, donne un rendu assez moyen, plus adapté aux appels vidéo. Heureusement, le capteur de 10 MP délivre généralement de bons résultats pour les autoportraits, même si les visages apparaissent souvent trop lissés.
Le mode portrait offre un recadrage précis et un niveau de détail suffisant. Côté vidéo, le smartphone peut filmer jusqu’à 8K à 30 ips avec OIS sur le capteur principal et le téléobjectif, et jusqu’à 4K à 60 ips avec la caméra selfie. Pas de quoi faire un blockbuster, mais de quoi rassembler de jolis souvenirs.