Test du Samsung Galaxy Z Flip 6 : le modèle pliable sans compromis
À l’instar du Galaxy Z Fold 6, le Z Flip 6 hérite d’un capteur principal de 50 mégapixels inspiré de la gamme Galaxy S24. Une bonne nouvelle, du moins en théorie, car les précédents modèles à clapet de Samsung se contentaient d’une définition de 12 Mpx. Face à une concurrence de plus en plus présente sur le marché du pliant, le sud-coréen monte donc d’un cran son niveau de jeu. Mais contrairement à Motorola qui opte pour deux capteurs avec un objectif grand-angle et un téléobjectif, Samsung conserve le duo habituel grand-angle et ultra grand-angle.
Module principal : 50 Mpx, f/1.8, eq. 23 mm
LE regroupement de pixels En passant, ce sont bien des images de 12 Mpx que délivre le Galaxy Z Flip 6, qui agrège donc 4 pixels en 1. Les clichés sont de bonne facture : en plein jour, on note une bonne restitution des textures, un traitement efficace des petits éléments (les caractères de texte, par exemple) et un niveau de détails important en périphérie. La colorimétrie est plutôt naturelle, quoiqu’un peu terne, comme on peut le constater sur nos mires de test (points colorés). Le rendu peut ainsi paraître moins flatteur que celui d’un Razr 50 Ultra, mais il n’en est pas moins pertinent. Il est aussi bien plus naturel qu’avec le Galaxy Z Flip 5 de 2023.
Deux approches s’opposent en basse lumière. Quand le mobile de Motorola opte pour le lissage, le modèle de Samsung laisse apparaître du bruit numérique, que nous avions également remarqué sur la série Galaxy S24 en début d’année. Ce n’est pas un mauvais choix : si les textures s’estompent, les détails fins sont globalement préservés. Ils sont également mis en valeur par une légère accentuation des contrastes. On note tout de même les difficultés rencontrées par le smartphone sur certains éléments, comme le moiré et le vignettage visible en périphérie.
Mode 50 Mpx
Très accessible, le mode 50 Mpx apporte davantage de détails, notamment pour capturer des clichés de jour : les détails sont rendus avec plus de précision et les couleurs gagnent en intensité. Ce constat est également vrai en basse lumière, où l’on constate que le bruit numérique s’efface au profit d’un lissage net.
Module ultra grand angle : 12 Mpx, f/2.2
Samsung n’augmente pas la définition du capteur secondaire de son Z Flip, qui pointe toujours à 12 Mpx. Et ce module ultra grand-angle n’est toujours pas le point fort du smartphone. En plein jour, il est certes possible de capturer des images de bonne qualité, malgré un lissage visible au centre de l’image et une périphérie manquant de piqué.
En basse lumière en revanche, le bruit qui parsème notre scène nuit à sa lisibilité, même si ce choix semble plus judicieux que le lissage tous azimuts pratiqué par le Z Flip 5. Il n’en demeure pas moins qu’au-delà du centre de l’image, le flou et la désaturation des couleurs règnent en maître.
Module avant, mode portrait et vidéo
L’intérêt du module interne du smartphone est limité, dans la mesure où il est très facilement possible d’enregistrer des selfies en utilisant les modules photo externes du Z Flip 6 fermé. C’est évidemment ce que nous recommandons, puisque le piqué sera bien meilleur qu’avec le module de 10 Mpx caché dans le poinçon de son écran interne. Ce dernier, efficace lorsque la lumière est au rendez-vous, permet de prendre de jolis selfies grâce à un traitement visible et un mode portrait précis. Toutefois, pour les selfies de groupe, mieux vaut fermer le smartphone ou l’utiliser en mode flex. Cela permet également de bénéficier d’un zoom automatique si l’on s’éloigne ou se rapproche du mobile. L’option nous a semblé pour le moins risquée, mais nous ne doutons pas que des mises à jour amélioreront son fonctionnement.