Samsung est peut-être le constructeur qui a le plus à jouer dans cette nouvelle vague Copilot+ dans l’univers Windows. Pourquoi ? Parce qu’il est tout simplement l’un des constructeurs qui a le plus à prouver sur le marché. Relativement nouveau dans le monde des ordinateurs portables par rapport à ses rivaux, la moindre nouvelle ère pourrait le mettre rapidement en tête s’il joue bien ses cartes. C’est pourquoi sort aujourd’hui le Galaxy Book 4 Edge, un modèle surprise supplémentaire dans sa nouvelle gamme déjà très appréciée.
| Modèle | Samsung Galaxy Book 4 Edge |
|---|---|
| Dimensions |
355,4 mm x 12,3 mm |
| Définition |
2880 x 1800 pixels |
| Technologie d’affichage |
Écran AMOLED |
| Écran tactile |
Non |
| Processeur (CPU) |
Snapdragon X1 Elite X1E-80-100 |
| Puce graphique (GPU) |
Processeur graphique Qualcomm Adreno |
| Mémoire vive (RAM) |
16 GB |
| Mémoire interne |
512 Go, 1024 Go |
| Système d’exploitation (SE) |
Microsoft Windows 11 |
| Poids |
1550 grammes |
| Profondeur |
250,4 mm |
|
Fiche produit |
La machine est prêtée par Samsung pour ce test.
Le Samsung Galaxy Book 4 Edge mérite bien de porter le même nom que ses frères. On se retrouve une fois de plus avec un châssis entièrement en métal, plutôt bien conçu, qui mise avant tout sur une très grande finesse. Ce modèle d’une diagonale de 16 pouces parvient tout de même à peser « seulement » 1,55 kilogramme ; il est loin des champions de cette catégorie comme la gamme LG Gram bien sûr, mais reste très léger dans cette catégorie.
Mais c’est surtout sa finesse qui frappe. Avec 1,23 centimètre, il est exceptionnel en toute condition. Cela fait du Samsung Galaxy Book 4 Edge un ordinateur que l’on peut emporter partout en toute simplicité, sans se soucier d’avoir un sac dédié. Côté style, il ne se démarque pas exactement avec son design clair et le poinçon très classique de Samsung sur son dos, mais cela peut être vu comme une force.
Le portable bénéficie d’une configuration assez large, qui comprend également un pavé numérique. Les touches elles-mêmes sont assez stables, avec une très légère tendance à bouger qui ne se remarque pas lors de la frappe, mais les interrupteurs manquent un peu de retour et n’offrent pas une distance d’activation particulièrement remarquable. Cela n’en fait pas un clavier inconfortable, bien au contraire, mais il y a toujours matière à amélioration. Au moins, le pavé numérique ne semble pas contraint ou restreint, comme il peut souvent l’être chez d’autres concurrents.
Le touchpad est tout simplement énorme, avec une diagonale qu’on ne voit quasiment jamais et qui occupe presque la moitié du châssis. Un choix marqué, astucieux, même si on aurait aimé qu’il soit un peu plus qualitatif, notamment sur son clic. Là encore, cela n’en fait pas un mauvais élément : il est simplement plus basique qu’on aurait pu l’imaginer.
A gauche, on retrouve deux ports USB C 4.0 ainsi qu’un port HDMI 2.1. A droite, on retrouve un combo jack, un port USB A 3.2 Gen 2 et un lecteur de carte microSD.
Une configuration classique dans l’ensemble, mais pas forcément la plus optimisée. Outre le fait qu’un lecteur de carte SD de taille standard aurait été préférable, le placement d’un second port USB C à droite aurait également permis une plus grande liberté dans la gestion de son câble d’alimentation.
Le Samsung Galaxy Book 4 Edge est équipé d’un simple capteur 1080p. S’il est toujours épaulé par le bon ISP de Qualcomm, le rendu est ici plutôt terne. On regrette que le constructeur n’ait pas poussé un peu plus loin cette partie photo, surtout au vu de son historique dans le monde des smartphones.
La configuration audio est également à la traîne. Les aigus sont privilégiés au grand détriment des médiums, les basses sont inexistantes et les haut-parleurs ont une légère tendance à saturer à fort volume. Rien qui puisse égaler les gros efforts d’Apple ou de Dell dans ce domaine, et encore plus une régression sur le format 16 pouces.
Le Samsung Galaxy Book 4 Edge bénéficie d’un écran AMOLED de 16 pouces supportant une définition maximale de 2880 x 1800 pixels, soit un ratio 3:2. Il est antireflet, est tactile et offre un taux de rafraîchissement maximal de 120 Hz.
Sous notre sonde et avec le logiciel DisplayCal, on constate qu’il couvre 110,6% de l’espace DCI-PO3 pour 156,1% de l’espace sRGB. La luminosité maximale est portée à 387 cd/m², assez légère et signe d’un OLED qui n’est pas de dernière génération, pour une température de couleur de 6269K légèrement trop chaude.
Le Delta E00 moyen est mesuré à 0,43, tout simplement parfait, avec un écart maximal de seulement 1,49 sur les tons rouges, là encore tout simplement excellent. Ainsi, hors de cette luminosité un peu faible pour une utilisation en extérieur, le Galaxy Book 4 Edge propose un écran parfait aussi bien pour les utilisateurs lambda que pour les plus grands créatifs.
Samsung est peut-être le constructeur de l’univers Windows qui insiste le plus pour vous faire basculer vers son propre écosystème. Sa propre application de réglages, inspirée de ses smartphones et très utile, oui, mais aussi Bixby, Smart Switch, Goodnotes, Live Wallpaper, Multi Control, Care+, Cloud Assistant, Device Care, Flow, Gallery, Notes, Pass, Studio, Screen Recorder, Second Screen, SmartThings… Des applications qui peuvent être utiles si vous êtes déjà totalement intégré à ses applications mobiles, mais qui apparaissent surtout comme une grosse publicité pour une collecte massive de données. Ils le font tous, Samsung veut simplement récupérer sa part du gâteau à tout prix.
Et du côté du label Copilot+, rien de nouveau sous le soleil. Les fonctionnalités présentées ici et qui justifient normalement l’intégration d’un NPU aussi performant sont loin d’être révolutionnaires. A l’inverse, il s’agit surtout de petites fonctionnalités qui font sourire avant d’être aussitôt oubliées. Au moins, avoir un PC sous ce label permettra de profiter facilement de l’avenir de Windows 11, mais impossible de savoir à l’heure actuelle s’il sera aussi impacté par l’IA que l’espère Microsoft.
Petite nouveauté ici : le Samsung Galaxy Book 4 Edge que nous testons intègre le Qualcomm Snapdragon X Elite X1E-84-100, la version la plus puissante de la puce actuellement disponible au grand public. Cette dernière intègre toujours 12 cœurs avec une fréquence de 3,8 GHz, et un turbo dual core de 4,2 GHz. Elle est couplée à 16 Go de RAM LPDDR5x à 8448 MH/z et à la même partie Adreno X1 qui peut cette fois atteindre 4,6 TFLOPS contre 3,8 sur les versions précédentes. Côté stockage, nous avons droit à 1 To… en UFS 4.0, un format de mémoire flash principalement privilégié par les appareils mobiles et qui n’est pas aussi puissant que le PCIe 4.0 plus courant sur ce format.
Plus puissant, vraiment ? La différence n’est pas particulièrement notable sur notre benchmark Cinebench 2024, où des scores de 918 points en multi-core et 125 points en single-core le placent dans les mêmes eaux que le Surface Laptop 7 déjà testé. Il semble y avoir deux camps dans l’optimisation du X Elite : ceux qui privilégient les performances multi-core comme Asus, et ceux qui se concentrent sur le single-core comme Microsoft et Samsung.
Le stockage est un peu décevant. Si avec 3758 Mo/s en lecture et 3536 Mo/s en écriture séquentielle, le stockage UFS 4.0 équivaut au meilleur du PCIe 3.0, on est loin de ce qu’il est possible de faire sur le PCIe 4.0 de dernière génération qui doublerait ses scores. C’est d’autant plus dommage que le PC est compatible Wi-Fi 7.0, et peut donc potentiellement bénéficier de débits plus élevés.
Côté graphisme, on peut effectivement constater une petite avancée avec un score de 2424 points sur Steel Nomad Light, soit environ 400 points de plus que nos différents tests de la plateforme. Le problème est que cette petite avancée théorique ne se traduit pas dans le monde réel.
Car oui, les scores sont équivalents entre toutes les configurations. Pour les jeux vidéo, deux problèmes sont toujours importants : la relative jeunesse des pilotes Adreno sur Windows, qui va demander beaucoup de travail dans les prochaines années, mais aussi la nécessité de passer par l’interface de traduction de Prism pour lancer ses jeux.
Il en va de même pour notre score PugetBench, qui est sensiblement le même que sur le Vivobook S 15 avec le SoC le moins puissant de la gamme Elite X. Et donc encore très loin du MacBook sous M3 qui dépasse les 8000 points.
On finit presque par s’y habituer : le Samsung Galaxy Book 4 Edge continue sur sa bonne lancée. L’activation du ventilateur est rare, et lorsqu’il s’active, elle est à peine audible. Un point commun à ces configurations Elite X et à ce nouveau SoC RISC-V dont l’optimisation de la consommation est optimale.
Le Samsung Galaxy Book 4 Edge dispose d’une batterie de 61,8 Wh qui se recharge via un bloc d’alimentation de 65 W. Celui-ci utilise la norme Power Delivery, qui permet à l’ordinateur d’être rechargé par n’importe quel chargeur qui l’utilise, quelle que soit la puissance.
En utilisation bureautique, avec la luminosité de l’écran réglée à 50 %, le Samsung Galaxy Book 4 Edge offre une autonomie comprise entre 13 et 14 heures. Quand la moyenne constatée sur ces produits tourne plutôt autour des 15 heures, on est en droit d’être un peu déçu. On imagine que l’écran AMOLED consomme un peu plus que la moyenne, un sacrifice que l’on peut accepter considérant qu’il s’agit tout de même d’un résultat largement supérieur à la moyenne globale des ordinateurs portables. D’autant que le mode veille est toujours aussi bon !
Le Samsung Galaxy Book 4 Edge est disponible en précommande sur la seule configuration que nous avions en test, au prix de 2099 euros.
Son décès a laissé un grand vide dans le cœur de ses fans. Le dimanche 18 août, Alain Delon est…
Crise viticole : la France soumet à la Commission européenne un vaste plan d'arrachage des vignesfranceinfoBaisse de la consommation, changement…
La prochaine console de Sony, la PS5 Pro, sera limitée à seulement 12 300 unités dans le monde. Le prix…
Publié 19/09/2024 23:08 Durée de la vidéo : 1 min Futur gouvernement : après d'intenses consultations, Michel Barnier présente une…
Grâce à des buts de Magnetti et Sima, le club breton s'est imposé ce jeudi face à son homologue autrichien…
Pour remettre en contexte le réchauffement climatique actuel, une équipe de chercheurs a mené une vaste étude sur l’évolution de…