Pour une présentation détaillée et plus technique que celle que je vais faire ici, je vous invite à lire l’article publié lors du dévoilement de ce vélo.
Un Madone qui a été affiné par rapport à la version précédente. Et même si le plus évident est le tube inférieur, qui a le plus perdu dans ce régime, tous les tubes sont devenus plus fins. Et grâce à l’utilisation d’une nouvelle fibre OCLV 900, Trek affirme avoir pu conserver la même rigidité dans les zones clés du cadre malgré les tubes plus fins.
Un travail sur l’aéro rendu également possible grâce à l’utilisation de la nouvelle fibre de carbone OCLV 900, 20% plus résistante que l’OCLV 800 ainsi qu’un nouveau procédé de fabrication avec une meilleure compaction du carbone et de la résine. Cela permet d’avoir des tubes plus aéro mais aussi plus légers au final.
Il en résulte un cadre annoncé à 765 grammes et une fourche construite d’une seule pièce à 370 grammes.
A noter que les porte-bidons spécifiques sont également compatibles, heureusement, avec les bidons ronds traditionnels. Chose que j’ai bien sûr pu tester ici avec des bidons traditionnels.
Trek ne précise pas la perte d’aérodynamisme en utilisant des bidons ronds à la place de leurs RSL Aero Bottles, mais il n’en demeure pas moins que cela tient, même si le résultat est forcément moins esthétique qu’avec les RSL Aero Bottles.
Plus compact, il apporte néanmoins 80% de confort vertical en plus par rapport au Madone 7 et même 24% de filtration verticale par rapport à un Emonda, tout en étant plus aérodynamique qu’un Emonda.
Cet IsoFlow plus compact a permis à Trek de gagner quelques précieux grammes tout en conservant l’originalité du Madone dans le milieu de la production de vélo de route et donc en améliorant encore le confort de ce vélo.
Au dessus, on retrouve un mât de selle avec un serrage qui se fait à l’arrière. Plusieurs dimensions de mât sont proposées afin que chacun puisse trouver son bonheur.
Oui, c’est un prix élevé, mais pour rappel, un modèle comme le nouveau Pinarello Dogma F est affiché près de 2 500 € plus cher à transmission identique et pour un poids comparable.
Un modèle, avec sa transmission haut de gamme, réservé à ceux qui peuvent se le permettre et qui peuvent se faire plaisir. Mais Trek propose une version Madone SL légèrement plus lourde mais beaucoup plus accessible.
Il y aura toujours des gens qui diront que le vélo n’est plus un sport populaire, mais ce type de vélo n’est pas une nécessité pour le cyclisme et nécessite quand même un développement qu’il faut amortir. On peut trouver ça trop cher, mais je laisse chacun juger, je ne suis pas responsable des prix pratiqués.
Le plus récent des groupes électroniques mais aussi le plus léger. Il est ici équipé d’un pédalier 48/35 et d’une cassette 10×33. Un groupe SRAM Red qui propose de tous nouveaux leviers, avec une ergonomie largement revue pour un plus grand confort et surtout, une facilité de freinage impressionnante. On se retrouve souvent à pouvoir freiner avec un seul doigt même avec les mains sur les cocottes.
Un vélo ici équipé de roues Bontrager Aeolus RSL 51 montées avec des pneus PIrelli P Zero Race TLR de section 28 mm. L’occasion de rappeler que ce Madone peut accepter des montages jusqu’à 33 mm de section.
La partie supérieure est clairement moins profilée que ce que nous avons vu sur les guidons précédents du même type, nous avons un profil presque rond, qui sera parfait même pour les cyclistes avec de petites mains. Un avantage également si l’on veut par exemple fixer une lampe avec une fixation élastique, là où les guidons trop profilés l’interdisent parfois.
Une partie supérieure qui présente une légère angulation vers l’arrière, là où d’autres marques proposent l’inverse. L’arrondi au niveau des leviers présente un léger évasement. Il est livré avec un support de compteur.
Sinon, le Madone SLR est livré avec les porte-bidons RSL Aero qui, comme mentionné ci-dessus, sont compatibles avec tous les bidons ronds.
Dès le départ, les progrès et surtout la facilité, le côté dynamique du vélo par rapport au Madone 7 sont flagrants. Une réelle impression de facilité.
Et dès les premières pentes, ce constat ne fait que se confirmer, j’ai plus l’impression d’avoir une Emonda entre les jambes qu’une Madone qui, si on n’est pas très puissant, finit par être assez viril à utiliser lorsque la route monte. Ici, ce n’est pas le cas, peu importe la pente et votre rythme, on n’a jamais l’impression de lutter contre le vélo.
Sans manquer de rigidité et malgré des roues hautes de 51 mm, j’ai toujours pu monter à mon rythme, sans devoir recommencer continuellement comme c’est le cas avec les vélos trop rigides lorsque la puissance que l’on développe n’est plus suffisante pour faire vivre le vélo.
La position des mains en haut du guidon est agréable, avec cette forme assez compacte, même si je me demande quand même si cette angulation vers l’arrière est naturelle. De mon point de vue, j’aurais plutôt vu une légère angulation de la partie supérieure vers l’avant… ce qui aurait aussi évité que les genoux touchent le guidon en dansant.
Une transmission nettement plus silencieuse que l’ancienne SRAM Red, aussi bien lors des changements de vitesses que du pédalage. En étant sur le pignon 10 dents, on n’a plus l’impression d’avoir une chaîne qui souffre et qui a un rendement moindre.
L’ergonomie des leviers, avec des capots plus compacts et une forme de levier revue, est excellente, mais ce qui est surtout impressionnant, c’est la souplesse lors du freinage. On freine la plupart du temps avec un seul doigt, car il est très souple mais néanmoins contrôlable.
Et les boutons Bonus sur le dessus des capots sont les bienvenus, vous permettant de les programmer à votre guise pour changer de vitesses ou changer les pages de votre compteur.
Un point sur les porte-bidons… sans aucune transition. Lors de la présentation officielle en Espagne, j’avais les bidons RSL Aero, parfaitement adaptés aux porte-bidons. Si le retrait des bidons ne pose pas de problème, en revanche, les remettre à leur emplacement demande de la pratique et surtout, que vous regardiez votre porte-bidon pour être sûr que tout soit aligné.
Heureusement, pour mon essai dans la région toulousaine, j’ai pu constater que les bidons ronds fonctionnent parfaitement avec ces porte-bidons. Certes, il faut perdre 1 à 2 watts en traînée aérodynamique, oui, c’est un peu moins joli, mais ça tient parfaitement, même sur route goudronnée.
Les roues ne sont pas trop sensibles aux rafales de vent latérales, ce qui en fait un vélo très stable.
Le guidon inférieur, plus large, permet un bon contrôle et une cage thoracique légèrement plus ouverte en position aéro.
En descente, on retrouve le côté précis et ultra-incisif du Madone 7. Un vrai régal avec lequel, littéralement, on joue. Les angles se prennent avec facilité et il se place au millimètre près, tolérant même quelques erreurs de trajectoire. Le freinage du nouveau SRAM Red AXS prouve sa supériorité sur les autres groupes du marché, avec son dosage précis et sa puissance étonnante par rapport au peu d’effort qu’il demande sur les leviers. Tout cela, sans avoir les disques qui frottent même au fond d’une descente technique qui aura nécessité quelques grosses décélérations pour passer des épingles à cheveux.
Ce Madone génération 8 est sans aucun doute la synthèse du meilleur du Madone 7 et du meilleur de l’Emonda 7.
Un vélo toujours aussi performant sur le plat et à haute vitesse, mais beaucoup plus tolérant et confortable. Les progrès dans les fibres de carbone permettent désormais d’avoir un vélo à la fois léger et aérodynamique sans être trop rigide lorsque les efforts viennent à manquer.
Bonne nouvelle pour tous les cyclistes qui ne peuvent pas se permettre d’avoir deux vélos, un pour les terrains vallonnés et un pour la montagne. Alors oui, le prix est exclusif, mais le progrès par rapport à l’ancien Madone SLR est bel et bien là.
J’ai hâte d’essayer la version plus accessible de Madone SL pour voir à quoi ça ressemble.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen (au centre), se tient aux côtés du Premier ministre polonais…
Explosions au Liban : le Hezbollah reconnaît avoir reçu « un coup sans précédent » et promet une réponse «…
Jeudi, une femme s'est retrouvée coincée dans sa cuisine en Thaïlande. Alors qu'elle s'apprêtait à faire la vaisselle, un python…
Brest - Sturm Graz : 1-1Arbitre : Nicholas Walsh.BUT. Stade Brestois : Magnetti (24') ; Sturm Graz : Fernandes (45'+1,…
Par Bertrand Bielle | Journaliste Curieux de nature, Bertrand est toujours à l’affût du moindre petit scoop. Passionné de football,…
Retraite Agirc-Arrco. A combien pourrait s'élever la revalorisation prévue au 1er novembre ?Ouest de la FranceRetraite complémentaire Agirc-Arrco : voici…