Test du Lenovo Yoga Slim 7x (14QNV9) : notre avis complet –
Le label Copilot+ est une nouvelle vague pour les PC portables sous Windows 11. Il est donc plus que naturel que plusieurs constructeurs surfent dessus, avec plus ou moins de succès. Et c’est bien l’une de nos plus grandes missions que de le déterminer. Chez Lenovo, nous avons le Yoga Slim 7, le dernier représentant de ses ultrabooks à adopter l’architecture ARM de Qualcomm et son Snapdragon X Elite. Une expérience réussie ?
Fiche technique
Modèle | Lenovo Yoga Slim 7x (14QNV9) |
---|---|
Dimensions |
325 mm x 12,9 mm |
Définition |
2944 x 1840 pixels |
Technologie d’affichage |
OLED |
Écran tactile |
Oui |
Processeur (CPU) |
Snapdragon X Elite X1E 78 100 |
Puce graphique (GPU) |
Processeur graphique Qualcomm Adreno |
Mémoire vive (RAM) |
16 GB |
Mémoire interne |
1024 Go |
Système d’exploitation (SE) |
Microsoft Windows 11 |
Poids |
1280 grammes |
Profondeur |
225,15 mm |
Fiche produit |
La machine est prêtée par Lenovo pour ce test.
Conception
Cette nouvelle vague ne signifie pas forcément des bouleversements complets dans la gamme chez les constructeurs. Ce Lenovo Yoga Slim reste un Lenovo Yoga Slim, avec tous les bons côtés que l’on lui connaît. Le constructeur privilégie une fois de plus des lignes très arrondies, et un langage qui rappelle à la fois les tablettes et les ordinateurs portables. Ce choix ne signifie pas que l’ordinateur est convertible, ce qui n’est pas le cas, mais chez Yoga, tout reste très proche de cette idée qui les a fait connaître sur le marché.
Source : Chloé Pertuis pour Frandroid
Source : Chloé Pertuis pour Frandroid
Source : Chloé Pertuis pour Frandroid
Très léger avec 1,28 kilo, le Yoga Slim 7 apparaît néanmoins comme un ordinateur assez fin avec 1,29 cm. Cette impression est vraie, mais dépend aussi énormément de l’effet d’optique créé par le corps légèrement courbé de l’appareil. En ajoutant la partie photo, qui dépasse légèrement de l’appareil, on a ici quelque chose qui permet à Lenovo de paraître frais et quelque peu original dans cet environnement. Et cette distinction, aussi légère soit-elle, est appréciable.
Clavier et pavé tactile
On retrouve ici la configuration typique du clavier Lenovo, avec ses touches légèrement paraboliques très agréables à utiliser. Les switchs sont très rigides, et la distance d’activation s’est nettement améliorée au fil des années pour offrir une rigidité bienvenue et un retour rapide. A l’usage, c’est très confortable.
Le touchpad est lui aussi très large et offre une glisse satisfaisante. Le clic est un peu plastique et rigide, mais est au moins très franc. Seul petit détail : un léger décalage de l’intégration du touchpad à gauche, alors qu’on le préférerait parfaitement centré.
Connectivité
À gauche, nous pouvons profiter de deux ports USB C 4.0 Gen 3. À droite, nous avons un troisième USB C 4.0 Gen 3, le bouton d’alimentation et l’obturateur de la webcam.
Source : Chloé Pertuis pour Frandroid
Source : Chloé Pertuis pour Frandroid
Oui : pas de prise jack, pas d’USB A, pas de lecteur de carte SD… Le Lenovo Yoga Slim 7 privilégie avant tout sa finesse, un choix délibéré qui vous obligera probablement à investir dans un dongle si vous souhaitez connecter quoi que ce soit.
Webcam et audio
Le Lenovo Yoga Slim 7 profite d’un capteur 1080p classique, en plus de capteurs infrarouges permettant l’utilisation de Windows Hello et de la reconnaissance faciale. Le rendu de celui-ci est comme toujours un peu plus supérieur grâce à l’ISP intégré au Qualcomm Snapdragon X Elite, mais nécessite là encore d’être un peu mieux ajusté, notamment sur la balance des blancs. L’essentiel est là, il suffit juste de faire une mise à jour.
Les haut-parleurs, parfaitement placés de part et d’autre du clavier, sont utiles. À une époque où Dell et Apple ont réussi à élever la qualité des solutions intégrées, Lenovo reste dans le panier moyen. La solution manque de rondeur et ses basses sont inexistantes, mais le rendu est clair et la mise en scène n’est pas mauvaise. C’est… boop.
Écran
Le Lenovo Yoga Slim 7 profite d’une dalle OLED de 14,5 pouces supportant une définition maximale de 2944 x 1840 pixels. Cette dernière est capable d’atteindre un taux de rafraîchissement maximal de 90 Hz. Et on le sait d’emblée : le constructeur est très fier de sa dalle.
Sous notre sonde et avec le logiciel DisplayCal, on peut d’abord observer qu’il couvre 123,3% de l’espace DCI-P3 pour 174,1% de l’espace sRGB en volume. Le taux de luminosité maximal est mesuré à 507 cd/m², excellent surtout pour une dalle OLED, avec une très bonne température de couleur moyenne de 6170K.
Le Delta E00 moyen est mesuré à 1,49, avec un écart maximal de 6,4 sur les tons bleu roi. Avouons-le : Lenovo a de quoi être fier de sa dalle. Elle est magnifique à l’usage, et se calibre très facilement pour correspondre aux exigences très précises des créatifs. Certes, 120 Hz aurait été mieux, mais c’est plus difficile à dénicher pour de l’OLED avec une définition aussi élevée. Avoir du 90 Hz est déjà un plaisir non négligeable.
Logiciel
Le Lenovo Yoga Slim 7 est une fois de plus un ordinateur issu du label Copilot+. Un label qui ne parvient toujours pas à nous convaincre à l’usage : Paint boosté à Dall-E, le floutage de la webcam ou les sous-titres automatiques sont rarement aussi utiles qu’on le souhaiterait, ou justifient très peu l’existence du label et du NPU. La touche Copilot appelle toujours un navigateur web qui n’a donc absolument pas besoin de ces ajouts pour fonctionner.
Le logiciel Lenovo Vantage est plutôt bon. Clair et concis, il permet de personnaliser facilement les performances de votre appareil. On aimerait juste qu’il intègre un peu moins de publicité pour les services du constructeur.
Les performances
Le Lenovo Legion Slim 7 intègre ici le Qualcomm Snapdragon X Elite X1E-78-100, un SoC 12 cœurs supportant une fréquence maximale de 3,4 GHz sans capacité turbo/boost. Il est ici couplé à 32 Go de RAM LPDDR5X à 8448 MT/s. Il s’agit tout simplement de la même configuration que l’Asus Vivobook S 15 que nous avons déjà testé et analysé.
Repères
Ce qui est intéressant en analysant ce Yoga Slim 7, c’est de voir la souplesse de configuration possible avec la plateforme. Le constructeur n’a pas choisi la voie des performances multi-core comme Asus, mais il se rapproche plutôt de celle du Surface en étant extrêmement conservateur. On retrouve donc 931 points en multi-core pour 105 points en single core, soit des scores très proches des offres d’Intel et d’AMD, sans pour autant vraiment changer la donne.
Il en va de même pour la partie GPU de l’Adreno X1, qui offre toujours les mêmes performances. Rien de nouveau sous le soleil donc : c’est le maillon le plus faible de ce nouveau SoC, que nous avons déjà largement testé sur le Surface Laptop ainsi que sur le Vivobook S 15.
Le stockage PCIe 4.0 est assez basique. Nous ne sommes pas sur le pire ou le meilleur de la technologie, en attendant l’avènement du PCIe 5.0.
Pour les créatifs
Côté création, toujours pas de gros changement. De tous nos tests de cette nouvelle vague, le Yoga Slim 7 est celui qui s’en sort le mieux, mais la variation n’est pas assez importante pour être notable et l’Apple M3 reste largement devant.
Refroidissement et bruit
Et comme toujours avec ces PC sous Qualcomm Snapdragon X Elite, la configuration de Lenovo reste terriblement silencieuse et chauffe très peu pour son format. L’avènement de l’ARM sous Windows fait vraiment du bien aux oreilles.
Autonomie
Le Lenovo Yoga Slim 7 dispose d’une batterie de 70 Wh, qui se recharge via un bloc d’alimentation de 65 W alimenté via USB-C. Ce dernier utilise la norme Power Delivery.
Le Qualcomm Snapdragon X Elite continue d’impressionner côté autonomie. Comme le Surface Laptop avant lui, en usage bureautique, il continue d’offrir facilement 15 heures d’utilisation sans le moindre problème. Sans compter le fait que Windows est enfin capable de profiter d’un mode veille qui ne détruit pas complètement la batterie. Le plaisir est là.
Prix et disponibilité
Le Lenovo Yoga Slim 7 est disponible en France dans la seule configuration que nous testons, vendue au prix de 1899 euros.