Ergonomie
Tout d’abord, c’est la taille de l’Ida Wave qui intrigue. Comme à son habitude, Lelo propose une silhouette hors du commun qui rompt, une fois de plus, avec les standards érotiques trop évidents. En effet, si l’Ida Wave est classé dans la catégorie des sextoys à double stimulation, il n’est pas question de trouver un sextoy aux couleurs criardes et à la silhouette phallique plus que nécessaire. Il faut dire qu’on n’en attendait pas moins de Lelo, qui soigne énormément ses designs, à l’image du Dot ou de l’Enigma.
Ok. Le sextoy à double stimulation se pare d’un silicone ultra doux et très agréable au toucher. Sa tête ronde cache un premier moteur qui contrôle les vibrations émises par ce dernier en direction du gland du clitoris – extérieurement donc. Un second moteur se charge de faire frémir la branche pénétrante de l’Ida Wave.
Car oui, cette nouvelle version est équipée de la technologie WaveMotion développée par Lelo. Si peu de sextoys de la marque s’en emparent, elle reste très intéressante car elle est peu imitée sur le marché. Récemment, c’est l’Enigma qui a expérimenté cette technologie.
Concrètement, le WaveMotion permet à la branche pénétrante d’onduler et de créer des mouvements circulaires pour stimuler le clitoris de l’intérieur — communément appelé le point G. Le but est de reproduire les sensations obtenues par stimulation digitale.
En revanche, si l’Ida Wave se classe bien parmi les sextoys à double stimulation, sa silhouette n’est en rien identique à celle d’autres concurrents, comme le Womanizer Blend ou le Satisfyer Pro+ G-Spot. En effet, le Lelo mesure 9,3 x 5,9 x 6,3 cm : un format bien plus compact que les autres modèles. Sur la balance, il pèse presque trois fois moins que le Womanizer Duo. Pour gagner quelques centimètres et quelques grammes, le sextoy mise sur sa branche pénétrante courte et fine. Elle ne mesure que 4 cm de long et 2,8 cm au plus large. À titre de comparaison, celle du Romp Reverb mesure 10 x 3,5 cm. Le Lelo Ida Wave promet alors des sensations différentes de celles procurées par ses pairs.
Cela dit, le Lelo est très simple à utiliser. Un seul bouton permet de faire fonctionner l’Ida Wave. Il n’est donc pas possible de contrôler les deux moteurs séparément : les deux stimulations fonctionnent ensemble. Pour changer de mode, il faut cliquer jusqu’à atteindre la stimulation souhaitée parmi les quatre disponibles.
Bien que nous le tenions souvent pour acquis, il convient de noter que l’Ida Wave est entièrement étanche. De plus, comme tous les sextoys Lelo, il se recharge via un câble propriétaire.
Une application gadget pour sextoy
L’application n’a rien de nouveau, mais propose six nouveaux modes de stimulation supplémentaires. Il s’agit également de les ajouter aux modes préenregistrés pour pouvoir en profiter sans avoir son téléphone en main, grâce au bouton unique présent sur le sextoy. Et si on peut se passer de son téléphone, c’est avec plaisir ; disons-le.
En effet, l’application Lelo n’est pas l’application la plus utile développée par un fabricant de sextoys. Superficielle, elle propose des modes supplémentaires, comme évoqué précédemment, et de nouvelles fonctionnalités accessibles uniquement via l’application. On retrouve ensuite le mode « screwing » qui active le sextoy en fonction de l’inclinaison du téléphone et le « shake », qui augmente l’intensité des vibrations dès que le téléphone est secoué.
Si ces modes ajoutent des moyens supplémentaires pour se faire plaisir, on doute de la fréquence à laquelle ils seront utilisés. D’autant qu’il n’est pas possible d’activer le sextoy à distance : il faut être à proximité, comme avec une télécommande, contrairement au Svakom Pulse Union.
L’intérêt de l’application réside sûrement dans le mode manuel, qui permet de jongler entre les 10 modes de stimulation disponibles et d’ajuster leur intensité, sur une échelle de 1 à 10. C’est la seule façon de régler l’intensité de la stimulation puisqu’aucun bouton physique ne le permet sur l’Ida Wave.
Expérience utilisateur
La petite taille et la silhouette arrondie du Lelo Ida Wave nous attirent particulièrement. Comme toujours, le silicone extra-doux, très agréable au toucher, rend l’expérience encore meilleure.
On saisit notre lubrifiant à base d’eau et on glisse le Lelo entre les cuisses. Le sextoy n’est pas capricieux et se place très bien, au point de se lâcher complètement si l’envie nous prend. Sa branche pénétrante n’est pas gênante et se remarque moins que celle du Lelo Enigma, par exemple.
On allume désormais le sextoy sans difficulté. Les modes s’enchaînent avec plaisir. La queue du Lelo Ida Wave s’active alors dans un sens, dans l’autre, accélère et accentue les mouvements. Les ondulations sont d’ailleurs très clairement visibles à l’œil nu.
L’Ida est aussi l’un des seuls sextoys à double stimulation dont les deux extrémités atteignent bien leur cible. En effet, chez les concurrents, il est compliqué de faire coïncider les deux stimulations, interne et externe. L’une des deux est toujours laissée de côté. C’est aussi souvent la branche pénétrante qui pose problème et qui s’avère trop peu souple.
Cette bonne adaptation aux formes du corps est en partie due à la taille de l’Ida Wave, particulièrement compacte et donc facile à mettre en place.
Les quatre modes de stimulation préenregistrés de l’Ida sont une très bonne entrée en matière. En revanche, on saisit rapidement notre smartphone pour découvrir les suivants. Les rythmes varient et la température monte doucement. On choisit maintenant d’augmenter l’intensité. Les choses deviennent plus sérieuses. Les vibrations sont puissantes et le dernier niveau est difficile à soutenir. En revanche, les mouvements de la branche pénétrante sont encore un peu timides. Il faut plutôt les voir comme un nouveau genre de stimulation et non comme ceux d’un vibromasseur classique.
Les deux stimulations ne sont pas proportionnées et c’est le gland du clitoris qui s’avère le mieux loti.
Le sextoy fait finalement très bien son travail et offre un orgasme infaillible. Mais contrairement aux stimulateurs clitoridiens sans contact, l’Ida Wave agite les terminaisons nerveuses du clitoris, qui saturent rapidement. Il faut donc attendre quelques instants avant de recommencer – c’est la fameuse période réfractaire entre deux orgasmes.
Points forts
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Petite taille.
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Branche pénétrante discrète, parfaite pour débuter ou pour découvrir un nouveau type de stimulation.
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Commande simplifiée.
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Technologie WaveMotion qui cible le point G.
Points faibles
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Peu de modes et d’intensités disponibles sans l’application.
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Connectivité de peu d’utilité.
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Stimulation interne un peu timide.