Le design du smartphone ne laisse aucun doute : s’il dévoile deux objectifs arrière, un seul module est destiné à être utilisé : le principal, qui combine un capteur de 50 mégapixels avec un objectif grand angle (f/1,8). Le second est un capteur de profondeur de 2 mégapixels plutôt accessoire.
Module principal : 50 mégapixels, f/1,8
Ne pas proposer de module ultra grand-angle et se concentrer sur un seul module semble un choix pertinent. Comparé à un Samsung Galaxy A15 5G (50 Mpx également), par exemple, le Phone 1 délivre des images légèrement plus détaillées. Le pourtour manque certes de piqué, mais le piqué est très correct, et la colorimétrie est assez juste. Les textures sont moins lissées que sur les images du modèle sud-coréen, et les contours des petits éléments sont plus précis. En revanche, des aberrations chromatiques sont présentes.
En basse lumière, le CMF du smartphone est beaucoup moins convaincant. Entre un bruit numérique omniprésent dans notre scène, des contrastes légèrement suraccentués et un lissage mêlé d’artefacts, on obtient une image certes lisible, mais peu esthétique. À ce prix-là, le Phone 1 fait toutefois mieux que beaucoup – et que le Galaxy A15 5G ou le Galaxy A25 5G, qui propose un ultra grand-angle en plus.
Mode 50 mégapixels
Les images sont capturées en 12 mégapixels par défaut, mais les réglages du Phone 1 donnent très facilement accès à un mode 50 Mpx. Il ne corrige pas les faiblesses du Phone 1 ni de jour ni de nuit, mais permet de recadrer légèrement les images sans perdre en qualité.
Module avant, mode portrait, vidéo
Les ambitions du smartphone restent modestes en vidéo. Il est possible de filmer jusqu’en 4K à 30 ips avec son module dorsal, mais sans stabilisation optique ; attention donc aux tremblements. En façade, c’est sans surprise que le Phone 1 propose au mieux du Full HD à 60 ips, ce qui est en adéquation avec son positionnement tarifaire. Notons également que les selfies sont très correctement détaillés, grâce à la combinaison d’un capteur de 16 Mpx et d’un objectif f/2. Le mode portrait associé, un peu agressif en termes de clipping, peut être adouci dans la mesure où il est possible de simuler différentes ouvertures pour augmenter ou diminuer le bokeh.
