Test – Diablo IV : Vaisseau de la Haine – Une quête sans fin ? | Xbox
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Sorti en juin 2023, Diablo IV était attendu par une communauté avide de nouvelles aventures, Diablo 3 datant de 2012. Ce nouvel opus a su conquérir les fans par son approche plus mature, plus sombre et correspondant aux retours des joueurs. Depuis le lancement du jeu, le studio a fait preuve d’une bonne réactivité, répondant aux attentes avec des mises à jour régulières. Ils ont ajusté et peaufiné les mécaniques de gameplay, tout en ajoutant progressivement du contenu au fil des saisons. Aujourd’hui, Vessel of Hatred, sa toute nouvelle extension, sera déployée le 8 octobre 2024. Elle comprend la suite du scénario principal, introduit une nouvelle classe et marque le lancement de la saison 6, avec son lot de rééquilibrages et de mises à jour. des refontes qui promettent d’enrichir davantage l’expérience Diablo IV.

Vaisseau de haine

Vessel of Hatred reprend là où le scénario de base s’est arrêté. Lilith est vaincue et Méphisto est désormais enfermé dans la pierre d’âme. Toutefois, la menace n’est pas totalement écartée. Neyrelle, souhaitant protéger le monde des dangers contenus dans cette puissante relique, décide de fuir. Bien que Méphisto soit affaibli, il conserve suffisamment de pouvoir pour tourmenter la jeune femme et envoyer des hordes de démons, les Fous, à sa poursuite afin de récupérer la pierre. C’est dans ce contexte qu’il faut tenter, comme Horadrim ayant bu le sang de Lilith (fille de Méphisto), de retrouver Neyrelle, protectrice de la pierre d’âme, pour l’aider à la confiner une fois pour toutes. tous.

Ce nouveau voyage introduira un territoire jusqu’alors inconnu dans Diablo IV : Nahantu. Elle est située au sud de la carte et constitue une nouvelle région assez vaste à explorer. Comme Diablo II et son acte 3, c’est une zone de jungle tropicale où règne la mystification des esprits. Nous pouvons trouver des aspects qui rappellent les traditions d’anciennes classes comme le sorcier et l’Amazonie.

Les habitants de Nahantu apportent également une grande nouveauté avec l’introduction d’une nouvelle classe : les Sacresprit. Ce personnage hybride mélange des éléments de gameplay inspirés du Moine et de l’Amazonie, offrant un style de combat polyvalent qui s’adapte à plusieurs situations. En termes de narration, l’extension reste fidèle à la qualité d’écriture de la campagne de base, avec des personnages bien construits, ainsi que des dialogues et des décors toujours captivants. On pourrait cependant reprocher à l’histoire de suivre un schéma un peu trop proche de celui de la campagne principale, avec beaucoup d’allers-retours. Malgré cela, Vessel of Hatred parvient à entretenir l’intérêt des joueurs grâce à ses mystères et rebondissements, notamment autour de l’ancienne civilisation de Nahantu et de la suite de l’histoire concernant le démon primordial Méphisto.

Cependant, tout n’est pas parfait. À la fin de l’extension, nous avions l’impression que certains arcs narratifs n’étaient toujours pas résolus. Comme dans la campagne de base, la conclusion semble inachevée, nous laissant l’impression que l’intrigue autour de la pierre d’âme et les derniers événements n’ont pas encore trouvé leur véritable résolution. Il est probable que Vessel of Hatred ne soit (encore) qu’un premier pas vers une intrigue beaucoup plus large qui se déroulera dans le contenu futur.

Néanmoins, nous avons passé un bon moment à jouer à l’extension. Sans compter toutes les activités supplémentaires, il aura fallu environ huit heures pour arriver au terme de cette nouvelle aventure. Évidemment, ce délai peut varier en fonction de la difficulté choisie, mais aussi selon que l’on joue en coopération et si l’on ne s’égare pas dans les autres activités que propose le titre. Concernant l’expérience globale, nous avons passé une vingtaine d’heures à jouer aux différents contenus, atteignant facilement le niveau 60 et le parangon 40.

La nouvelle classe

L’un des points forts de Vessel of Hatred est l’ajout de la classe Sacrespit. Issus des jungles de Nahantu et profondément enracinés dans la spiritualité de cette région, les Sacresprits subissent un rituel de passage à l’âge adulte qui leur permet d’ouvrir leur « vision spirituelle ». Grâce à ce rituel, ils se métamorphosent, abandonnant leur existence passée pour entrer en communion avec le royaume des Esprits. Les Saints-Esprits croient que leur âme renaîtra en tant que puissant gardien animal, et c’est cette connexion qui fait d’eux de redoutables combattants.

Badass est le mot qui caractérise cette nouvelle classe. Très clairement, la classe Sacresprit est d’une puissance criarde et cela se ressent avec la manette en main.

Elle se distingue particulièrement par sa capacité à canaliser le pouvoir de quatre animaux gardiens : le Gorille, le Jaguar, l’Aigle et le Mille-pattes. Chacun de ces esprits offre des compétences uniques. : le Gorille apporte des capacités terrestres similaires à celles du Druide, lui permettant de jouer un rôle de tank, le Jaguar se concentre sur la vitesse et les dégâts critiques, l’Aigle se spécialise dans les attaques de zone et le contrôle des foules et enfin Le Centipède excelle à piéger ses ennemis et à infliger des dégâts. dégâts de poison.

Cette diversité permet aux joueurs de créer des builds variés en mélangeant les compétences de différents esprits, ou en se spécialisant dans un domaine précis. Par exemple, un joueur pourrait choisir de se concentrer sur les compétences de tank du gorille, tandis qu’un autre pourrait préférer maximiser les dégâts de poison du mille-pattes. Ce système de gardien permet donc une personnalisation très riche, offrant une expérience de jeu dynamique et agréable.

Cette nouvelle classe apporte également un bel équilibre et une diversité dans sa façon de jouer. Enfin, il propose un mix de classes déjà existantes, offrant ainsi une très bonne polyvalence dans le gameplay. Nous n’avons pas pu la tester en coop, mais elle semble être un très bon atout en groupe pour renforcer des tanks ou des DPS.

Nouvelles fonctionnalités spécifiques à l’extension

Vessel of Hatred n’est pas seulement une extension d’histoire, il apporte également de nombreuses nouvelles fonctionnalités de gameplay, dont certaines risquent de diviser la communauté. En effet, plusieurs des ajouts majeurs sont exclusifs à ceux qui ont acquis l’agrandissement.

Parmi ces nouveautés, les mercenaires font leur grand retour. Déjà présents dans Diablo II et III, ces partenaires débloqués lors de la quête principale du Vaisseau de la Haine, permettent de ne plus combattre en solo. Chaque mercenaire de Pale Hand possède des compétences uniques, similaires à celles des quatre classes de base.

Une cachette sert de plaque tournante aux mercenaires pour les rassembler dans une cachette secrète. Ce lieu permet, entre autres, de choisir qui nous accompagnera au combat et d’acheter certains objets légendaires. Au fur et à mesure qu’un mercenaire nous suit, nous gagnons en entente avec lui. Cette progression accorde divers bonus, comme de l’équipement légendaire, des ressources et une amélioration de la boutique des mercenaires.

Chacun d’eux possède même son propre arbre de talents. Cela vous permet de choisir celui qui complète le mieux la construction que vous façonnez. D’autant que les mercenaires peuvent remplir deux rôles, soit ils nous accompagnent directement sur le champ de bataille, soit ils interviennent en renfort passif. Le mercenaire passif peut être configuré selon nos envies, il suffit de choisir une compétence que l’on configure pour s’activer lorsque l’on utilise une compétence de notre personnage.

Le composant compagnon, déjà bien connu dans la licence, est ici bien plus profond que dans les opus précédents et permet une optimisation toujours plus poussée du build.

L’extension introduit également deux nouvelles activités majeures : Kurast Shallows et Dark Citadel.

Kurast Shallows est un donjon contre la montre en plusieurs étapes. Vous devez activer des « hommages spirituels » pour augmenter la qualité des récompenses à la fin du donjon, mais aussi battre certains ennemis « d’élite » pour augmenter la durée du timer. Au fur et à mesure que vous progressez dans les donjons, des ressources spécifiques, telles que les modificateurs Nightmare Dungeon, peuvent également améliorer la qualité du butin initial du donjon. Différents défis sont spécifiques à ce type d’activité et des boss uniques peuvent être trouvés dans ces bas-fonds.

Une fois l’histoire du DLC terminée et le niveau de difficulté Torment 1 débloqué, la Dark Citadel devient disponible. Il s’agit d’un immense donjon conçu pour le jeu en groupe. C’est une nouveauté dans l’univers Diablo, ce composant se retrouve habituellement dans les MMO. A noter qu’il est obligatoire d’être en groupe (au moins 2) pour accéder à ce donjon.

The Dark Citadel introduit des énigmes et des obstacles à surmonter avant d’affronter le boss final et, même si la coopération semble être au cœur de l’expérience, il peut y avoir des moments où l’équipe doit se séparer pour atteindre différents objectifs. À cela s’ajoute une nouvelle façon de communiquer grâce à l’ajout d’un système de marqueurs. Malheureusement, nous n’avons pas trouvé d’autres joueurs pour tester la Dark Citadel, le serveur dédié à la presse et disponible pour tester l’extension ne nous a pas permis de nous regrouper.

Pour compléter ces ajouts, les mots runiques déjà existants dans Diablo II font également leur retour, mais diffèrent du fonctionnement de ceux de Diablo II. L’équipement dispose de deux emplacements de runes, et en les combinant, il est possible de former un mot runique. Ces mots runiques comportent deux composantes, une qui peut permettre de faire des offrandes sous certaines conditions et une seconde qui, selon le nombre d’offrandes, permet d’activer une compétence active ou passive. Par exemple, un mot runique composé d’une offrande en cas d’esquive accordant 50 points activera un effet après 100 ou 150 points cumulés. Comme mentionné, cet effet peut être passif ou actif. Ici, ce qui est très intéressant, c’est qu’il est possible de trouver des runes qui activent des compétences d’autres classes et offrent ainsi encore plus de polyvalence. En revanche, nous ne sommes pas sûrs que le volet mots runiques soit dédié à l’extension, il est possible que ceux qui ne possèdent que le jeu de base puissent également en bénéficier.

Pour compléter la longue liste de nouveautés propres à l’extension Vessel of Hatred, on retrouve évidemment de nouveaux donjons, de nouvelles quêtes secondaires, de nouveaux types de monstres et tout le système de Renommée dédié à la région de Nahantu.

Saison 6

La saison 6, accessible à tous, apporte également son lot de nouveautés. L’un des plus importants est la refonte du système de leveling qui est désormais plafonné à 60, ainsi que le système de difficulté entièrement revu, reprenant celui du précédent Diablo avec l’arrivée des niveaux Torment. De nombreux autres aspects sont en cours d’ajustement, mais le communiqué de presse de Blizzard les détaille tous.

Cette refonte se concentre également sur la qualité de vie dans le jeu. Une recherche de groupe a été mise en place pour regrouper plus facilement en fonction des activités que vous souhaitez réaliser. Comme la mécanique déjà présente pour trouver des joueurs sur Xbox via les clubs de chaque jeu, elle est ici implémentée directement dans Diablo IV pour tous les joueurs, tous supports confondus.

Comme les saisons précédentes, une nouvelle suite de quêtes spécifique à la Saison de la Haine a été ajoutée, mais un nouvel événement mondial et un nouveau type de donjon font également leur apparition. Il s’agit du marcheur du monde, un démon influencé par Méphisto qui crée des portails démoniaques. Vous devez vaincre plusieurs vagues d’ennemis, puis le boss pour accéder à un portail qui donnera accès au donjon fissure. Ce dernier regorge d’innombrables démons, mais aussi de coffres et d’une salle au trésor à débloquer.

Testé sur Xbox Series X, code fourni par le studio

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