Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont terminés, la reprise des sports collectifs européens bat son plein. Américains aussi, même s’il faudra attendre le 23 novembre pour voir Victor Wembanyama revenir sur les parquets NBA après des JO d’enfer. NBA 2K25 est déjà sorti, et après un week-end d’enfer, il est temps de faire le point.
Animations à la demande, Next-gen sur PC, la nouvelle signature NBA 2K
Enfin ! Les joueurs PC peuvent enfin profiter du titre « next-gen » et pas une version différente des versions PS5 et Xbox Series, contrairement aux titres précédents jusqu’à NBA 2K24. En effet, ce dernier ne bénéficiait pas de plusieurs fonctionnalités, et devait se contenter d’une version low cost de la ville en ligne. Sur NBA 2K25, tout le monde est logé à la même enseigne pour profiter de tout le contenu, de la qualité graphique propre aux dernières consoles ainsi que de 9 000 nouvelles animations capturées par la technologie ProPlay. Un système informatique différent du Motion Capture pour retracer les actions de chaque basketteur via des enregistrements de matchs.
En fait, nous n’avons pas vraiment réussi à saisir des différences significatives à ce sujet, mais Les mouvements des joueurs clés de chaque franchise ont été améliorés par l’ajout de la commande Signature Shot. Lors d’un match, maintenir le joystick droit levé tout en tenant le ballon permet de voir son joueur effectuer son tir NBA habituel, avec le dribble qui va avec. Une belle idée pour éviter de se casser la tête et ajouter un peu de variété au jeu offensif. Une immersion renforcée par la mise en scène habituelle des salles, les équipes de Visual Concepts ayant brillamment réussi à copier les ambiances sonores et lumineuses de chacune des arènes.
En terme d’innovations de gameplay des deux côtés du terrain, le jeu n’est pas vraiment une révolution. Les mauvais timings de sauts ou d’interceptions sont toujours aussi pénalisants, les timings de tirs imparfaits sont toujours assez tolérants hors ligne en fonction du marquage, et sanctionnés en ligne. Peu de changements majeurs dans la gestion de la fatigue, plus de tirs qui rentrent au panier, un nouveau moteur de dribbles et de nouveaux mouvements défensifs annoncés sans réel impact à l’entraînement… Dans notre résumé, nous pouvons noter le « tir rythmique », une toute nouvelle façon de tirer « professionnellement ». où le bâton de tir est poussé vers le bas pour commencer à tirer, avant de pousser le bâton de tir vers le haut au rythme du joueur. S’il est utilisé correctement, le joueur est récompensé plus qu’avec un tir normal en étant défendu.
Carrière, perte ou gain de vitesse ?
Comme chaque saison, cela demandera une majorité de réflexion durant les premiers jours. Quel archétype pour créer son joueur parfait dans La Carrière ? Que ce soit entre choisir un pivot dominant ou un meneur talentueux, il faudra beaucoup de patience et de tests avant de lancer son build (archétype) dans le grand bain. Car pour le faire progresser, la monnaie virtuelle obtenue après chaque match (ou via la carte bancaire, voir ci-dessous) est nécessaire. Se tromper est souvent source de frustration, mais la saison 2 de NBA 2K25 fera gagner un temps crucial à chaque joueur à l’affût : les meilleurs archétypes de la communauté seront partagés via un futur menu et prêts à être copiés en quelques clics. A noter qu’il existe un nouveau système de Takeover par niveau, il est possible d’améliorer les Takeovers (moments du match où certaines statistiques sont boostées en fonction de vos statistiques positives) au fil de leurs utilisations. Par exemple, effectuer 10 fois un Takeover dans un match permet de le rendre plus puissant la fois suivante, etc.
Concernant les badges (badges qui boostent certaines capacités de tir, d’attaque, de défense ou d’organisation), indispensables pour atteindre le maximum de votre joueur, on reste sur le même système que la saison dernière : Avoir un badge permet de l’avoir directement en catégorie bronze si un certain niveau d’attribut est atteint, et il faudra l’activer régulièrement en matchs pour le faire passer en argent, puis en or et enfin au hall of fame (rose) sachant que ne pas l’activer en matchs peut dégrader le badge. Il est possible de débuter directement dans la ville côtière, ou de jouer en NBA Career en solo. Le mode histoire est toujours mis de côté avec un scénario sans grand intérêt, même si vous pouvez revivre les moments clés de la jeunesse de votre avatar et gagner des récompenses en complétant des objectifs. Cette partie histoire de My Career est également le remplacement des modes Jordan Challenges / Mamba Moments, absents cette saison malgré le fait que la légende Vince Carter soit honorée.
Pour les bâtiments mythiques de la ville et les modes de jeu en ligne, on retrouve avec plaisir le Pro-Am (5 vs 5) une salle réservée aux matchs compétitifs, le REC ou 5 majeur (5 vs 5) également intéressant pour la progression des badges à côté du Gatorade ou des centres d’entraînement collectifs. Sans oublier les Parks (3 vs 3 / 2 vs 2) sans règles officielles après avoir choisi une affiliation ou non. On s’est toujours plaint ici d’un matchmaking trop aléatoire, mais force est de constater que Visual Concepts a enfin entendu nos doléances : le bâtiment Proving Grounds fait son apparition, et même s’il faudra s’habituer au fait de tirer sans jauge de tir visible, Il s’agit d’un mode de jeu classé où les équipes que vous affrontez ont le même style de jeu et la même expérience..Une belle alternative.
La W, ma NBA, ma MG : une nouvelle ère et des questions
Il y a eu les années 80 de Larry Bird, les années 90 avec les Chicago Bulls et Jordan, les années 2000 avec Kobe Bryant, les années 2010 de LeBron James. Et Stephen Curry dans tout ça avec l’hégémonie des Warriors ? Pas de jalousie, 2K a divisé la différence en commençant l’ère Curry en 2016 et en la poursuivant jusqu’en 2020le début de l’ère moderne. Les équipes et les rosters sont ajustés pour chaque époque, les skins TV de l’époque, les identités visuelles de chaque franchise dans un mode My NBA ultra-personnalisable. L’ère moderne comprend par exemple la NBA Cup, la nouvelle compétition se terminant à Las Vegas remportée par les Lakers lors de la première édition (2023).
Dans cette bulle, Mon mode MG revient avec le choix des origines et de la personnalité du Directeur Général incarnéDu choix de cette trame de fond découlent ensuite les objectifs et capacités spéciales de votre patron de franchise, ainsi qu’un arbre de compétences bonus à compléter au fil des saisons. À vous de vous démener et de faire les bons choix et discours dans un mode réinventé. En effet, les menus classiques ont laissé place à la possibilité de déplacer physiquement votre personnage dans les bureaux. Un bel ajout ou plutôt un bon retour aux modes solo, laissant The W assez fade. Le mode spécial WNBA (côté féminin de la NBA) comporte peu de nouveautés et intéressant si ce n’est un système de récompense pour l’accomplissement d’objectifs hebdomadaires et de conférences de presse.
MyTeam : le mode FUT de NBA 2K25 est de nouveau disponible aux enchères
Terminons le tour des modes de jeu avec l' »Ultimate Team » de NBA 2K25, le jeu de cartes MyTeam, similaire aux jeux des autres simulations sportives d’EA Sports, est toujours aussi solide après l’ouverture des nombreux packs tutoriels ouverts. Que ce soit le solo contre l’ordinateur en Triple Threat ou les matchs classiques en 5v5, les nombreux défis en ligne ou hors ligne, les saisons classiques où l’on affronte des adversaires de même niveau sans contraintes ou avec des contraintes d’équipe à respecter, chacun trouvera son bonheur. Mention spéciale aux modes coopératifs dont Triple Threatoù de nombreuses heures de stress et de rires entre amis sont à prévoir.
On a également apprécié le rétropédalage des développeurs, qui après avoir supprimé le système d’enchères entre joueurs une saison, reviennent avec l’appareil. Il faudra toutefois atteindre un certain niveau de réputation et jouer une dizaine de matchs pour en bénéficier. Visual Concepts a d’ailleurs annoncé une « tolérance zéro pour les pratiques qui pourraient nuire au fonctionnement du mode ». Afin de ne pas tomber dans les travers d’EA Sports FC ou du précédent 2K sur ce point.
Quand NBA 2K25 fait des Dunks sur le portefeuille, moins sur le matchmaking
Que dire des défauts récurrents de la licence ? Visual Concepts a tenté de trouver une solution aux détracteurs du matchmaking Carrière en intégrant les terrains d’essai (voir ci-dessus), et même les oppositions en ligne dans le mode My Team sont correctes après avoir joué ce week-end de lancement, une belle progression dans ce domaine. En revanche, Nous ne nous attendions pas du tout à une bonne surprise en pensant aux microtransactions, et… nous n’en avons pas eu. Cette saison, il vous faudra encore dépenser plus de 50 € en monnaie virtuelle et plus de 260 000 VC pour atteindre la note globale de 85, et à peu près la même somme si vous souhaitez atteindre le niveau maximum après avoir débloqué « sportivement » les niveaux nécessaires. La quête « renaissance » acquise en début de jeu permet de refaire un joueur et de le faire monter directement au niveau 90. Pas de surprise non plus quant au renouvellement du pass de combat saisonnier. Déblocable pour 9,99 € chaque saison, il permet d’obtenir des récompenses cosmétiques, des boosts de VC, d’endurance ou d’XP… Pour 19,99 €, le pass Hall of Fame permet de gagner de nombreux niveaux et les récompenses attribuées d’un coup, et pour 1,99 € il est possible d’augmenter un niveau dans ce pass. Bienvenue dans le monde de la balle orange et du pay-to-fast !
Points forts
- Il est difficile de créer un jeu de sport plus complet.
- Ajout de clichés signatures via des animations Pro-Play
- Il est possible dans la saison 2 de copier les archétypes de la communauté
- Quelques ajustements pour un meilleur matchmaking
- Ajout d’une nouvelle ère au mode MyNBA (ère Curry)
- Mon mode MG revient et se réinvente un peu
- Graphiquement et techniquement au top
- Retour des enchères dans un mode MyTeam gigantesque
- Au niveau de 2024 côté ambiance sonore et visuelle en match…
Points faibles
- …mais pas très inspiré sur les menus, la ville et la charte graphique
- Pas de mode historique (comme Jordan Challenges)
- Le W est assez fade
- Encore trop dépendant des achats compulsifs des VC
- Quelques bugs dans le mode MyNBA au lancement
Si l’on sentait un véritable bond en avant entre les opus 2022 et 2023, la progression est bien moins fulgurante cette saison avec NBA 2K25. Seuls les joueurs les plus réguliers de la licence pourront apercevoir certaines nouvelles animations et les belles nouveautés d’un gameplay qui n’a rien de révolutionnaire. Il n’en demeure pas moins que le titre est largement au niveau de sa génération, et progresse enfin sur son matchmaking habituellement bancal avec quelques parades (le mode Proving Ground en ligne). Pour ceux qui découvrent le jeu, NBA 2K25 est une véritable mine d’or, avec un contenu solo encore étoffé avec l’ère Curry pour le mode My NBA et d’autres ajouts immersifs. L’ombre au tableau reste le système de micro-transactions (VC) en marquage individuel du porte-monnaie, indispensable pour progresser correctement.
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