Test de l’Alienware m16 R2 (2024) : une bonne machine de jeu avec quelques compromis

Alienware revient avec le m16 R2 qui, comme son joli nom l’indique, est une nouvelle version d’un PC jeu lancé en 2023. Et cette fois, la filiale de Dell n’a pas fait les choses à moitié en tentant de corriger les principaux défauts identifiés sur le premier modèle.

Le châssis a été largement revu et Alienware a abandonné les processeurs AMD Ryzen au profit des Intel Core Ultra, capables d’augmenter sérieusement l’autonomie de la batterie, particulièrement faible sur le modèle précédent.

Pour le reste, notre m16 R2 de test conserve des caractéristiques similaires, à commencer par un écran de 16 pouces et une carte graphique solide, la Nvidia GeForce RTX 4070. Une configuration qui coûte environ 2 500 € en ce moment.

Dell vous demande d’adapter certains composants en fonction de vos besoins et de votre budget. Vous pouvez par exemple opter pour un Core Ultra 9 185H au lieu du Core Ultra 7 155H de notre modèle, vous contenter de 16 Go de RAM ou d’une GeForce 4060, un peu moins chère.

Construction

L’Alienware m16 R2 vu de l’arrière.

© Numérique

Impossible de passer à côté du m15 R2 ! Certes, avec un écran de 16 pouces, le boîtier est un peu imposant, mais on salue les efforts des ingénieurs d’Alienware, qui ont considérablement réduit la taille de la machine par rapport au m16 de 2023. Pour ce faire, ils ont notamment abandonné l’excroissance à l’arrière du châssis, qui donnait un style si particulier auparavant. Le m16 édition 2024 est certes moins original, mais il gagne clairement en compacité et en poids.

Pour le reste, le fabricant conserve ses grands principes de conception et de construction. Le boîtier est très rigide, la coque en aluminium anodisé est agréable au toucher, tout comme le matériau souple qui recouvre le plateau du clavier et les repose-poignets.

Le trackpad est un peu petit !

© Numérique

Le clavier en lui-même est lui aussi très réussi. Son toucher est très agréable et la course des touches est tout à fait correcte, y compris pour jouer. Son rétroéclairage RGB est entièrement paramétrable touche par touche ; en revanche, le trackpad est vraiment petit, exigu, sans doute à cause de l’imposante grille d’évacuation d’air au-dessus du clavier.

L’Alienware m16 R2, connectivité arrière.

© Numérique

Alienware a fait évoluer son châssis, mais on apprécie qu’il ait laissé une bonne partie de la connectique à l’arrière afin de limiter les ports sur les côtés : c’est tellement pratique ! Au dos, on retrouve la prise d’alimentation, une sortie HDMI 2.1 et deux ports USB-C, dont un seul Thunderbolt 4 qui peut également servir à la charge Power Delivery. L’autre n’est qu’un port USB 3.2 traditionnel.

L’Alienware m16 R2, côté droit.

© Numérique

Sur le côté droit, on identifie deux ports USB-A 3.2 et un port microSD. Enfin, à gauche, on découvre un port RJ-45 (2,5 Gb/s) et la prise jack. Il n’y a pas grand-chose à redire sur cet ensemble de prises, même si on note un léger recul du côté du port carte mémoire — Alienware proposait un port SD traditionnel, plus polyvalent, sur son m16 2023… Dommage. La connectivité sans fil est assurée par un module Intel BE202 compatible wifi 7 et Bluetooth 5.4.

L’Alienware m16 R2, côté gauche.

© Numérique

Sans être exceptionnelle, la webcam assure l’essentiel. Sa résolution 1080p est largement suffisante pour les visioconférences. On notera l’absence de lecteur d’empreintes digitales sur cette machine, qui se contente de la reconnaissance faciale grâce à un capteur infrarouge logé à proximité de la caméra.

A pleine vitesse, y compris lors de l’activation du mode Performance sur un jeu exigeant, la machine maintient une température contenue, mesurée à 44,5 °C au niveau de la sortie d’air chaud dans la partie supérieure du clavier. Ce n’est pas gênant pour l’utilisateur, car les touches n’atteignent jamais une température problématique.

Plus embêtant, l’Alienware m16 R2 est vraiment bruyant, du moins lorsque vous lâchez les chevaux. En mode Performance, il atteint 49,4 dB sur notre sonomètre. Choisissez donc un bon casque lors de vos sessions jeu. Évidemment, le volume baisse en mode Balanced (43,40 dB) et surtout en mode silencieux (38,5 dB). Notez la présence d’un nouveau mode Stealth, qui s’active à l’aide d’un raccourci clavier et qui permet non seulement d’éteindre toutes les LED, mais aussi de limiter les nuisances sonores en basculant automatiquement l’ordinateur en mode silencieux. Pratique pour regarder une série au lit sans déranger son partenaire.

Les performances

Le Core Ultra 7 155H est un processeur que l’on retrouve récemment dans un bon nombre d’ultraportables, moins dans les machines jeuEt pour cause, son architecture conçue principalement pour équiper les premiers PC « IA » n’est pas particulièrement adaptée aux besoins de puissance brute d’un ordinateur de jeu. Pour rappel, ce processeur dispose de 16 cœurs, dont six hautes performances (jusqu’à 4,8 GHz), huit basse consommation (jusqu’à 2,5 GHz) et deux très basse consommation, qui tournent à une fréquence de 700 à 2,5 GHz afin de préserver l’autonomie de la batterie.

Malgré tout, et compte tenu des capacités de refroidissement avancées de l’Alienware m16 R2 (2024), le Core Ultra 7 155H s’en sort plutôt bien. Il obtient 171 points dans notre série de tests de processeurs. C’est bien au-dessus des scores moyens des ultraportables dotés de la même puce. Cependant, comme vous pouvez le voir dans notre tableau comparatif, le Core Ultra 7 155H est à la traîne par rapport aux puces plus spécialisées. Il est notamment devancé par le Core i7-14650HX du Lenovo Legion 5i.

Rien de rédhibitoire cependant dans ce choix « exotique ». Au quotidien, la machine se comporte très bien et se montre très réactive. Elle est évidemment à l’aise en bureautique, mais saura pleinement vous satisfaire pour des activités créatives, d’autant que son SSD de 1 To, signé Samsung, est particulièrement rapide. Nous avons mesuré une vitesse de lecture de plus de 7 Go/s et de 5,1 Go/s en écriture. C’est excellent.

© Capture d’écran – Les Numériques

Pour de plus amples :

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Jeux

Cette machine est équipée d’une carte graphique plutôt musclée, puisqu’il s’agit d’une GeForce RTX 4070 avec un TGP de 140 W, ce qui laissait présager d’excellentes performances. Malheureusement, la série de tests sur notre panel de jeu nous a laissé un peu sur notre faim. L’Alienware m16 R2 (2024) obtient un indice de performance très honnête de 251, mais inférieur à celui du Razer Blade 14 équipé du même GPU. On remarque cependant un net gain de performances par rapport au Lenovo Legion 5i, équipé d’une RTX 4060.

Soyons clairs : le GPU de cet ordinateur est suffisamment puissant pour faire tourner tous les jeux du moment sans trop de problèmes. En 1080p, il brille évidemment, mais il faudra faire quelques concessions pour jouer en définition native (2560 x 1600 pixels) afin d’atteindre les sacro-saints 60 images par seconde (fps), du moins sur les jeux gourmands en ressources. Par exemple, nous avons atteint 52 fps sur Cyberpunk 2077tous les paramètres sur Ultra sans activer le tracé laser ni DLSS, et 39 fps en activant les effets RT « psycho » et DLSS. De même, toujours en 2560 x 1600 pixels, on atteint 41 fps en Contrôle avec des effets de lancer de rayons, mais 74 ips lorsque DLSS est activé.

Nombre d’images par seconde en 1920 x 1080 pixels.

© Numérique

Écran

C’est une dalle décidément jeu qui équipe l’Alienware m16 R2. D’une taille confortable de 16 pouces et au format 16:10, il est rafraîchi jusqu’à 240 Hz, de quoi ravir les amateurs de jeux compétitifs. En revanche, il s’agit d’une dalle IPS et on ne bénéficie pas ici des avantages de l’Oled en termes de contraste. Celui-ci est tout juste correct (1031:1), mais le plus gros défaut est la luminosité maximale, mesurée par notre sonde à 358 cd/m². C’est insuffisant pour imaginer utiliser le PC confortablement en extérieur, malgré un taux de réflectance moyen très faible de 18,6 %, ce qui est excellent.


Autre bon point, la colorimétrie est bonne, voire très bonne. La température des couleurs est quasiment idéale avec une moyenne diabolique de 6666 K. Quant au delta E, qui mesure la dérive colorimétrique de la dalle, il est également très bon avec une note de 2,4.

Mobilité / Autonomie

Le m16 R2 est assurément un beau bébé. Il mesure 36 x 25 cm et atteint 2,1 cm d’épaisseur. Mais avec environ 2,5 kg sur la balance, il n’est pas si lourd que ça pour un PC de ce calibre et se glissera plutôt facilement dans un (gros) sac à dos. On apprécie également son adaptateur secteur (240 W) plutôt compact et d’un poids raisonnable (660 g avec le câble).

Nous avions pointé la maigre autonomie du modèle de puce AMD 2023… Cette version 2024 a connu des progrès indéniables grâce à son processeur Intel Core Ultra. Elle a tenu 5 heures 43 minutes sur notre test d’autonomie habituel, qui consiste en une lecture Netflix en continu, écran réglé à 200 cd/m². C’est correct, mais loin d’être exceptionnel, même pour une machine de jeu et malgré une batterie massive de 90 Wh.

Points forts

  • Châssis réussi et bien fini.

  • Des performances au rendez-vous.

  • Connectivité complète.

Points faibles

  • Bruyant.

  • Trackpad trop petit.

  • Luminosité et contraste de l’écran un peu faibles.

Conclusion

Marque mondiale

Comment fonctionne la notation ?

Avec cette version 2024 du m16, Alienware propose un ordinateur gaming bien fini, plus compact et plus léger que le modèle précédent, tout en conservant un écran 16 pouces 16:10 avec une surface d’affichage très confortable. Malheureusement, tout n’est pas parfait. L’écran, justement, manque de contraste et de luminosité, tandis que la machine est particulièrement bruyante lorsqu’elle est fortement sollicitée. Et si on devait intégrer une puce Intel Core Ultra, on aurait apprécié que l’autonomie soit un peu meilleure !

Jewel Beaujolie

I am a fashion designer in the past and I currently write in the fields of fashion, cosmetics, body care and women in general. I am interested in family matters and everything related to maternal, child and family health.

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