Test de la Samsung Galaxy Watch 7 : une montre connectée réussie et élégante
Construction
La construction de la Galaxy Watch 7 est impeccable. Tout d’abord, son boîtier en aluminium présente des finitions impeccables, tandis que la tranche droite se pare de deux boutons plats agréables au toucher. À l’arrière, la butte abritant le moniteur de fréquence cardiaque et les capteurs électriques dédiés à l’électrocardiogramme ne se fait pas sentir. Enfin, la face avant se pare d’un très bel écran Oled de 1,3 pouce affichant 432 x 432 pixels. Lui aussi est exempt de tout reproche : sa luminosité est suffisamment élevée (2000 cd/m² tout de même) pour rester lisible en plein soleil, mais descend suffisamment bas pour ne pas brûler la rétine en pleine nuit.
Plutôt petit (40,4 x 40,4 x 9,7 mm) et léger (28,8 g), le boîtier est étanche jusqu’à 5 ATM et certifié IP68. Il résistera donc à une douche ou à une séance de natation. En revanche, ne comptez pas l’emmener avec vous lors d’une séance de plongée ou de surf, car de trop grandes variations de pression pourraient risquer de le fissurer. Comme la version Ultra, il est cependant certifié MIL-STD-810H. Cela signifie qu’il est conçu pour résister à de très fortes variations de température, mais aussi que la montre est imperméable à la poussière. Enfin, le bracelet en silicone n’irrite pas et est plutôt beau. Standard (20 mm), il est donc facile de le changer.
Expérience utilisateur
Côté navigation, Samsung a mis le paquet avec une puce Exynos W1000 gravée en 3 nm, 32 Go de stockage et 2 Go de RAM. Le tout tourne sous One UI 6.0 Watch, l’interface propriétaire de Samsung basée sur Wear OS 5.0. De quoi assurer une navigation parfaitement fluide.
Comme toujours, One UI est fluide et agréable à l’œil. Pour naviguer dans l’interface, il faudra utiliser l’écran tactile. Faites glisser votre doigt vers le haut et vous arrivez au menu principal affichant toutes les applications installées. Descendez et un panneau de réglages rapides s’ouvre. À gauche se trouvent les différentes métriques enregistrées par la montre, du nombre de pas à la météo en passant par votre score énergétique. Enfin, à droite vous ouvrez les dernières notifications reçues. Notez que comme sur un smartphone, vous pouvez revenir en arrière en faisant glisser votre doigt de l’extrémité gauche de l’écran vers la droite.
Les deux boutons sur la tranche permettent d’ajouter quelques cordes supplémentaires à votre arc : appuyez sur le bouton supérieur pour revenir au cadran principal, appuyez deux fois dessus pour rouvrir la dernière application utilisée ou appuyez longuement pour lancer Bixby, l’assistant de Samsung. Avec le bouton inférieur, revenez en arrière avec une seule pression et ouvrez Samsung Wallet avec une autre pression longue. Bien entendu, ces boutons peuvent être remappés pour, par exemple, lancer votre application préférée ou préférer Google Assistant à Bixby.
Enfin, Samsung propose ici la navigation gestuelle. Pincez deux fois votre index avec votre pouce et vous répondrez à un appel, ouvrirez une notification ou mettrez votre musique en pause. Tournez votre poignet vers l’extérieur et vous ignorerez un appel ou une notification. De quoi impressionner vos proches, d’autant que cela fonctionne plutôt bien.
Une fois ces commandes maîtrisées, les choses sérieuses peuvent commencer. Grâce à Wear OS, l’utilisateur a de nombreuses applications à sa disposition. De même, le nombre de cadrans compatibles est élevé, de quoi personnaliser largement la montre.
Dotée d’un haut-parleur et d’un micro, la Galaxy Watch 7 permet de répondre au téléphone depuis son poignet. L’expérience est convaincante, le son étant plutôt bon en entrée comme en sortie. Il est également possible de répondre aux messages, soit via un clavier, soit avec des réponses automatiques générées par l’IA du constructeur. L’affichage des notifications est parfaitement lisible ; Wear OS se targue même d’afficher clairement la source avec un petit logo d’application. Une fonctionnalité dont on regrette l’absence chez beaucoup de ses concurrents.
L’utilisateur bénéficie également de Samsung Wallet pour le paiement sans contact via la puce NFC, ou encore de la possibilité de stocker de la musique sur la montre pour la diffuser sur des écouteurs Bluetooth.
Du côté des applications, le tableau est moins reluisant. La Samsung Galaxy Watch 7 se synchronise avec l’application Galaxy Wearable, qui n’est disponible que sur Android — incompatible avec les téléphones Apple. Ce n’est pas tout, car certaines fonctionnalités sont indisponibles sur les appareils Android non Samsung (Samsung Pay ou ECG, par exemple). Il faudra donc y penser avant de payer.
Quoi qu’il en soit, Galaxy Wearable est une application propre, qui permet de jouer sur son esthétique et ses fonctionnalités. On peut sélectionner de nouveaux cadrans, personnaliser chaque affichage, gérer les notifications et Samsung Wallet, les vibrations, les gestes, etc. L’application est très complète.
Le problème est qu’il faudra ajouter Samsung Health pour bénéficier du suivi des performances physiques et de la santé. Cette seconde application est néanmoins très complète. Les affichages sont nombreux, tout comme les données collectées par la montre, comme un aperçu de l’activité avec le nombre de pas, les calories brûlées, le temps de sommeil ou encore l’analyse de la composition corporelle de l’utilisateur. On regrette toutefois de devoir passer par deux applications différentes.
Sport et Santé
La Galaxy Watch 7 dispose d’un GPS bi-bande, d’un moniteur de fréquence cardiaque, d’un capteur de fréquence cardiaque électrique, d’un accéléromètre, d’un baromètre, d’un gyroscope, d’un capteur géomagnétique, ainsi que d’un capteur d’impédance bioélectrique et de température.
Commençons par le GPS bi-bande. Ses performances sont, disons… décevantes. Que ce soit en ville ou dans la nature, ses tracés sont au mieux approximatifs, ce qui est vraiment regrettable.
Heureusement, la courbe de fréquence cardiaque est bien plus convaincante. Ainsi, la Galaxy Watch 7 inaugure le capteur BioActive de Samsung qui dispose de 13 LED, là où la précédente n’en comptait que cinq. Et il faut avouer que c’est réussi, la montre affiche des relevés réalistes. Cependant, ce n’est pas encore complètement parfait, on note tout de même quelques artefacts ici et là par rapport à la ceinture thoracique Polar H10 que l’on considère comme une référence. Sur la courbe ci-dessous, capturée lors d’une séance d’endurance basique, on peut observer vers le milieu de la séance un pic orange qui ne correspond pas du tout à la réalité.
Pour une séance fractionnée, aucun problème non plus. Le capteur Bioactive suit sans difficulté l’évolution de la fréquence cardiaque. La courbe affichée est très réaliste, de quoi fournir des données fiables pour l’entraînement.
Bien entendu, la Galaxy Watch 7 ne se contente pas de suivre votre activité physique. Elle se veut un véritable assistant de santé, en suivant par exemple votre sommeil. En plus de le diviser en phases (paradoxale, légère, profonde), elle affiche un score de récupération physique et mentale, de repos, et note même vos cycles de sommeil. Une analyse détaillée autorisée par l’intelligence artificielle de Samsung.
En pratique, ça donne quoi ? Soyons clairs, nous ne disposons pas d’un protocole de test permettant de départager le vrai du faux dans cette analyse approfondie du sommeil. Toutefois, les résultats évoqués – que ce soit dans les temps d’endormissement et de réveil ou dans les ressentis – semblent cohérents. La montre révèle également le rythme cardiaque pendant la nuit, la fréquence respiratoire, les ronflements et l’oxygénation du sang. De quoi avoir un panorama complet de votre temps passé avec Morphée. Reste à savoir dans quelle mesure ces données sont fiables.
Côté santé, on note également la possibilité de réaliser un électrocardiogramme au poignet, de mesurer la tension artérielle ou encore la composition corporelle à la manière d’une balance connectée. Il est également possible de surveiller le cycle menstruel, le capteur de température étant alors utilisé.
Points forts
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Construction impeccable.
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Écran Oled.
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WearOS 5 et interface agréable.
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Lectures cardio pertinentes.
Points faibles
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Autonomie encore trop limitée.
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Deux applications pour smartphone requises.
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Fonctionnalités exclusives aux smartphones Samsung.
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Disparition de l’autoliquidation.