Test de la Logitech G309 Lightspeed : une souris gaming pertinente qui allie polyvalence et discrétion
Après avoir frappé fort avec sa G502 X dans le haut de gamme, Logitech a décidé de mettre à jour un autre produit de son catalogue, situé cette fois-ci dans le milieu de gamme. Voici donc la G309 Lightspeed, une mise à jour assurément riche de la G305. Le constructeur suisse promet notamment une connexion sans fil plus généreuse, des interrupteurs de meilleure qualité, un capteur revu, ou encore un design amélioré. Rien que ça.
Reste à savoir si tout cela est vrai et justifie la légère augmentation de la facture. En effet, on passe de 60 € à 90 € pour l’occasion. Toutefois, Logitech semble avoir ici une carte à jouer. Hormis la Corsair Katar Elite Wireless notamment, les souris sans fil de la concurrence proposent en réalité peu ou prou les mêmes caractéristiques et sont souvent facturées à des prix similaires voire légèrement supérieurs. On pensera notamment à la Razer Viper V3 HyperSpeed. Nous avons testé ici la version noire, mais elle existe aussi en blanc.
Ergonomie
A l’image de son récent clavier G515, Logitech a clairement décidé d’adopter un look sobre pour ses nouveaux produits. jeu. En effet, cette G309 pourrait passer complètement inaperçue dans un cadre bureautique professionnel. Pas de formes agressives, de RGB ou de boutons excessifs, on est ici sur quelque chose de simple et polyvalent. Il est donc doublement dommage qu’avec ses deux boutons de pouce à gauche, la souris soit, comme c’est souvent le cas, uniquement destinée aux droitiers.
Pour cette mise à jour de la G305, Logitech a néanmoins revu la forme générale de sa souris afin qu’elle puisse être utilisée dans palmier ou dans poignée à griffes. En fait, il est vrai que les deux écoles trouveront quelque chose qui leur convient, même si vous ne devez pas avoir de très grandes mains en raison de la taille raisonnable du produit. palmiersoyez particulièrement prêt à avoir votre petit doigt qui dépasse de votre tapis.
Pour compléter les deux boutons de pouce, bien placés et agréables au demeurant, Logitech ajoute un petit bouton tout simple sur le dessus pour changer la sensibilité du capteur à la volée. La valeur sélectionnée est indiquée via une petite LED colorée en dessous, dans un bord texturé rugueux quand tout le reste est lisse. Une molette cliquable un peu simpliste est également de la partie. Pas de multidirectionnel et ses crans auraient mérité d’être un peu plus marqués, mais elle assure le minimum.
Terminons sur le dessus de la G309 en soulignant que le logo Logitech n’est pas rétroéclairé et que le revêtement en plastique qui recouvre le corps et les deux boutons principaux (dont nous parlerons dans la prochaine partie des switches Lightforce) est doux et très agréable à la main. Le constructeur fournit cependant un revêtement adhérent sous forme d’autocollants à coller sur le dessus et/ou les côtés de la souris. Comme toujours chez Logitech, la finition est soignée et on apprécie particulièrement la semi-transparence du plastique sous la souris.
En dessous, en plus de trois patins en PTFE pour une glisse sans faille, Logitech propose un interrupteur On/Off, ainsi qu’un bouton pour alterner entre les connexions Bluetooth et sans fil. Cette dernière méthode utilise un petit dongle Lightspeed classique qui peut être rangé dans le corps de la souris pour le transport. Logitech, qui recommande une distance maximale de 20 cm entre la souris et le dongle, fournit également un câble d’extension USB. Une petite LED indique laquelle des deux méthodes de connexion est active.
Pas de port USB cependant, le G309 ne fonctionne qu’en mode sans fil. Il faudra donc faire attention au niveau de batterie, assuré par une seule pile AA. Logitech promet 300 heures d’autonomie en mode sans fil et 600 heures en Bluetooth. Cela dépendra bien sûr notamment du type de batterie choisi et des réglages de sensibilité choisis par l’utilisateur. Lors de notre test de quelques jours, le pourcentage affiché n’a quasiment pas bougé.
Si ce système de batterie ne vous convient pas, sachez que la G309 intègre un petit disque magnétique très léger et compatible Powerplay. Ainsi, si vous disposez d’un tapis de souris Logitech adapté (vendu à la modique somme de 140 €), il est possible de retirer la batterie et de profiter de l’alimentation de la souris directement via le tapis. Cela a l’avantage de ne pas avoir à garder les yeux rivés sur le niveau de batterie et d’alléger la souris. Avec batterie, elle pèse 86 g et tombe à un très léger 68 g sans.
Précision
Pour sa G309, Logitech a choisi un capteur Hero 25K. C’est assurément mieux que le 12K de la G305 et équivalent à ce qui est proposé dans ses souris haut de gamme. Ce capteur solide a déjà fait ses preuves avec son polling rate de 1000 Hz, supportant des accélérations jusqu’à 40 g et une sensibilité qui monte jusqu’à 25 600 ppp. Impossible de blâmer la souris si vous ratez ce headshot et le commun des mortels n’aura pas besoin d’autant de précision. Sans fil et à une distance d’environ 1 m du dongle, nous n’avons jamais constaté de latence ou de décrochage.
Logitech a également décidé de changer les interrupteurs qui se situent sous les clics gauche et droit de sa souris. Comme la G502 X encore une fois, adieu la mécanique Omron et bonjour l’hybride mécanique et optique Lightforce. En pratique, il s’agit d’interrupteurs optiques précis et rapides avec l’ajout d’un mécanisme pour renforcer la sensation de retour mécanique. Le résultat est aussi agréable, avec une certaine sensation de rebond au clic, qu’efficace dans toutes les situations. Côté bruit, les clics sont un peu audibles sans être gênants, contrairement à la molette de défilement quasi silencieuse.
Utilisable dès sa sortie de la boîte, la G309 peut utiliser le logiciel G Hub de Logitech pour profiter d’un peu de personnalisation. En plus de modifier son taux de rapport sans fil, les raccourcis associés aux boutons ou encore les différentes valeurs et couleurs des LED des niveaux de précision du capteur, l’application permet de créer jusqu’à cinq profils et d’en enregistrer un dans la mémoire de la souris.
C’est également ici qu’il est possible de choisir entre deux modes pour les interrupteurs Lightforce. En effet, il est permis de choisir entre le mode hybride détaillé ci-dessus, censé économiser de l’énergie, et un mode purement optique. En pratique, nous avons été bien incapables de ressentir la moindre différence entre les deux. Logitech a cependant le mérite de laisser le choix.
Points forts
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Batterie ou Powerplay pour l’alimentation.
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Le plastique et les interrupteurs sont très agréables sous les doigts.
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Léger et bien construit.
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Précis et polyvalent pour les jeux et le bureau.
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Sans fil et Bluetooth.
Points faibles
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Pas de port USB pour une utilisation filaire.
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Ne convient pas aux grandes mains.
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Pas de versions ambidextres ou pour gauchers.
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Roue légèrement marquée.
Conclusion
Comment fonctionne la notation ?
En reprenant les meilleures caractéristiques de ses souris haut de gamme et en proposant plusieurs options à ses joueurs (connectivité sans fil, revêtement, alimentation ou encore interrupteurs), Logitech justifie pleinement la légère augmentation de prix de cette souris par rapport à son ancêtre. Ses défauts, hormis celui d’être réservée aux droitiers, sont assez légers et largement compensés par des qualités et une légèreté indéniables. Si vous recherchez une souris sans fil performante et discrète, la solution de Logitech est plus que pertinente.
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Ergonomie
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Précision