Test de la Blink Mini 2 : une petite caméra de surveillance abordable et polyvalente
La Blink Mini 2 promet un champ de vision plus large que sa prédécesseure (143° contre 110°) ainsi qu’une meilleure qualité d’image avec son mode HDR et son projecteur lui permettant de filmer en couleur la nuit, mais la définition de l’image n’évolue pas. Alors que la 2K se généralise, il faut à nouveau se contenter d’images en 1080p chez Blink, avec la possibilité d’opter pour des définitions plus basses pour s’assurer d’avoir accès aux images dans les zones de faible couverture.
De jour
La Blink Mini 2 peine à rivaliser avec la caméra Pan & Tilt 2K d’Eufy. Comme son nom l’indique, cette dernière bénéficie d’un capteur plus défini — en plus d’une motorisation lui permettant de suivre les mouvements — et parvient à capturer des éléments beaucoup plus fins, comme la broderie sur notre carré de tissu blanc ou les plis des paupières sur notre colonne de portraits. La Blink Mini 2 délivre également des images sous-exposées, ce qui peut gêner la lecture des zones plus sombres.
La nuit
Plongée dans l’obscurité, la Blink Mini 2 active instantanément sa vision infrarouge. Les images passent en noir et blanc, mais le niveau de détails est préservé, jusqu’aux éléments rouges. La caméra d’Eufy reste toutefois loin devant, avec là aussi une exposition plus maîtrisée en prime.
Grâce à son spot, la petite caméra de Blink peut offrir une vision nocturne en couleur. Cependant, l’éclairage est trop fort pour raviver pleinement les couleurs et il n’y a pas de gain de définition comme c’est le cas sur la plupart des modèles concurrents. On voit seulement un peu plus clair dans les zones sombres.
S’il y a un domaine où le Mini 2 brille, c’est la détection de mouvement. Il a pu détecter une activité jusqu’au bout de notre laboratoire, à environ 9 mètres de distance, et même dire s’il s’agissait d’une personne en mouvement. Malheureusement, il faudra espérer que les intrus s’approchent un peu plus pour espérer pouvoir les reconnaître. En noir & blanc comme en vision nocturne couleur, les traits du visage deviennent difficiles à percevoir au-delà de 2 mètres de la caméra.