Test Cabasse La Pearl Myuki : une petite sphère connectée qui a beaucoup d’espace
Ordres
Très particulières, pour ne pas dire frustrantes, les commandes de The Pearl Myuki se présentent sous la forme de petits boutons tactiles à retour haptique, à chaque fois associés à une LED. Le tout est organisé en deux trios séparés par le liseré chromé entourant l’enceinte : on/off, appairage Bluetooth/wifi, volume-, volume+, play/pause et sélection des entrées. Le tout est associé à des invites vocales et sonores, confirmant assez clairement l’action effectuée.
Sur le papier, rien à signaler. En pratique, on observe une latence colossale (de l’ordre de 1 s) entre l’appui sur une touche et le déclenchement effectif de l’action. Cela rend l’expérience très lente, quitte à dissuader complètement l’utilisateur d’utiliser cette interface. Cabasse propose une explication à ce choix : lors de l’utilisation de la poignée de transport, il ne serait pas rare de frôler les zones tactiles, ce qui est effectivement le cas. Cette latence permet, entre autres, de ne pas faire monter immédiatement en flèche les décibels ni modifier l’entrée. Cette justification n’est pas absurde, mais est le signe d’une conception quelque peu bancale. A cette lenteur des commandes s’ajoute un temps de démarrage excessif, dépassant facilement les 20 s.
Application
Disponible sur iOS/iPadOS et Android, l’application StreamControl est complète, mais pas vraiment intuitive. Véritable hub, il organise à la fois les services de streaming et la dimension multiroom de la marque. On retrouve à ce propos la notion de groupes d’enceintes, notamment le fonctionnement stéréo (avec deux Myuki).
Surtout, le constructeur ouvre la voie à un assez grand nombre de réglages sonores : réglages des graves et des aigus, cinq préréglages tonals avec optimisation dynamique à volume modéré, réglage du son en fonction de la position d’écoute (plus ou moins éloignée d’un mur ou d’un coin). . Enfin et surtoutla présence d’un calibrage automatique, technologie qui utilise des microphones intégrés à l’appareil.
Malheureusement, l’interface semble multiplier les petits arbres, quitte à accéder aux mêmes menus via des chemins différents. Il n’est pas rare de tâtonner, de revenir sur ses pas pour accéder à une fonction simple. Rien n’est dramatique en l’état et la prise en main n’est pas atroce, mais une refonte de l’interface utilisateur ne serait pas un luxe.
Il y a aussi quelques petits bugs, parfois réguliers, parfois impossibles à reproduire. La plupart sont cependant légères, comme une estimation erronée de l’autonomie restante. Cabasse gagnerait également à prendre davantage en main l’utilisateur novice lors du premier appairage, notamment en mode wifi. Dans ce mode, vous devez d’abord vous connecter à la puce dédiée de l’enceinte, revenir sur l’application et transmettre le code du réseau local. Si cette opération n’est pas complexe en soi, les quelques hésitations de la demande et la nécessité (dans notre cas) de répéter l’opération peuvent être rébarbatives.