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Test – Atlas Fallen : Reign of Sand – Enfin à son apogée ? | Xbox

Plus d’un an après sa sortie, Atlas Fallen, le jeu d’action-RPG développé par Deck 13 et édité par Focus Entertainment, revient avec une mise à jour gratuite baptisée Reign of Sand. Malgré quelques bonnes idées et un lore sympathique, le titre n’avait pas réussi à convaincre pleinement. Suite à cet accueil mitigé, le studio, à l’écoute des joueurs, propose un rework d’Atlas Fallen avec cette version améliorée qui vient de rejoindre le catalogue du Xbox Game Pass. Lui donnerez-vous une seconde chance ?

Présentée comme la version ultime du jeu, cette mise à jour introduit une multitude de nouvelles fonctionnalités, d’améliorations et de contenus, lui insufflant un nouveau souffle, tel un phénix renaissant de ses cendres. Mais cette adaptation ambitieuse tient-elle ses promesses ?

L’humanité contre les dieux : un duel titanesque

Pour rappel, Atlas Fallen se déroule dans un monde chaotique, désormais enseveli sous de vastes étendues désertiques, rappelant les paysages de Dune. Nés de l’affrontement dévastateur entre deux dieux, Nyaal et Thelos, les humains luttent pour survivre à travers des combats acharnés contre des monstres de sable géants, dans l’espoir de se libérer de l’oppression de Thelos.

Vous y incarnez un esclave, appelé Sans Nom, guidé par une voix mystérieuse vers un étrange gantelet. Cette arme puissante, forgée par Nyaal et dotée de pouvoirs magiques, devient l’outil principal de notre héros. Armé de ce gantelet et accompagné de l’esprit de Nyaal, vous explorez d’anciennes ruines, découvrez des secrets enfouis, relevez des défis périlleux et forgez des alliances pour renverser les serviteurs de Thelos qui dominent ces terres arides.

À la conquête de nouveaux horizons

Le jeu bénéficie d’un relooking dès la cinématique d’introduction, désormais raccourcie et plus captivante, ce qui s’annonce prometteur.

L’une des principales nouveautés est l’introduction d’une zone appelée la Source.

Ce royaume divin regorge de nouveaux défis, de récompenses uniques et d’ennemis redoutables, tels que le Morpher et le Transmuter, qui pimentent les combats. Différents portails menant à ce royaume sont disséminés dans les terres de Caladrias, Bastengar et Lithesta, qui restent très présents.

Nous prenons ensuite le contrôle de Nyaal

et obtenez de nouveaux pouvoirs puissants, tout en découvrant davantage sur votre passé grâce à un récit enrichi. Ces lieux apportent des défis supplémentaires, des trésors cachés et des quêtes secondaires qui enrichissent l’histoire et ajoutent de la profondeur à l’expérience de jeu vidéo.

De plus, l’apparition de défauts

nous propose des combats en arène fermée contre des hordes de créatures par vagues successives, avec des objectifs optionnels à compléter en échange de divers bonus. En récompense, nous obtenons de nouvelles pierres d’essence, actives et passives (plus de 25 au total), pour une plus grande variété de compétences de combat.

Un gameplay aussi fluide que le vent ?

Reign of Sand améliore considérablement le gameplay. Les développeurs ont ajusté l’équilibre du jeu et optimisé la fluidité des affrontements. Désormais, le verrouillage des ennemis est plus précis et la caméra suit mieux les mouvements, ce qui est très agréable.

Le système de combat repose toujours sur la jauge de ferveur à remplir, une mécanique à double tranchant, avec des attaques terrestres et aériennes. Mais grâce aux nouvelles capacités et compétences, les options stratégiques sont plus nombreuses et rendent le gameplay plus intense avec des combats épiques, pour notre plus grand plaisir. Les armes principales, quant à elles, restent identiques. Dommage, on aurait aimé découvrir un nouvel arsenal.

Un lissage graphique rafraîchissant

Un soin particulier a été apporté aux environnements, mis en valeur par des jeux de lumière et de particules réussis qui créent une atmosphère captivante.

Les couleurs chaudes égayent les paysages autrefois ternes et le décor est plus attrayant. En HDR, le rendu est encore plus impressionnant qu’avant.

De plus, les PNJ, jusque là figés, sont quelque peu animés et paraissent plus vivants. Leurs expressions faciales semblent toutefois figées, les faisant ressembler à des statues, ce qui est dommage. On note également la correction appréciable de certains bugs, notamment de collision, qui étaient trop fréquents.

Le sound design a également été retravaillé avec l’ajout de nouvelles musiques, déjà très agréables et appropriées, ainsi que des effets sonores qui renforcent l’émotion des scènes. Le doublage a gagné en fluidité avec le casting de Ben Starr (Warframe, Final Fantasy XVI) qui prête sa voix au héros masculin. Les dialogues sont désormais plus naturels et immersifs, même si tout n’est pas parfait.

Des grains de sable dans les rouages

En effet, tout n’est pas encore réglé et quelques problèmes persistent. La progression de la quête principale, lente et redondante, ne nous avait déjà pas séduit lors de notre premier test, toujours disponible ici Test – Atlas Fallen – La léthargie de l’ennui et elle reste la même. On aurait aimé faire autre chose que de devoir constamment récupérer des fragments et des éclats pour amplifier la puissance du gantelet, au prix d’inévitables allers-retours ennuyeux. Cela casse la dynamique du jeu et aurait mérité d’être revu, tout comme certaines quêtes annexes et celles dites de service, dispensables.

De plus, des bugs persistent, alors que nous nous attendions à ce qu’ils soient complètement résolus, ce qui est regrettable. Il en va de même pour l’apparence des PNJ. Bien que modernisée, leur rigidité est encore trop visible à notre goût, combinée au manque de charisme et d’émotion des personnages, ce qui empêche tout attachement. On aurait aussi aimé une amélioration de l’IA, avec des monstres plus réactifs et stratégiques lors des combats, suscitant davantage d’enthousiasme.

De plus, malgré la VOST, on aurait apprécié des sous-titres personnalisables afin de modifier leur taille et leur couleur. Ceux-ci restent écrits très petits et seul le fond est ajustable, pour une lecture confortable. Dommage que ces aspects n’aient pas été revus.

Pour les joueurs ayant commencé l’aventure sans la terminer, sachez qu’en effectuant une mise à jour, vous perdrez votre progression dans l’histoire, mais conserverez celle de votre personnage. Ainsi, une nouvelle partie en plus démarrera automatiquement.

Pour ceux qui aiment les défis plus relevés, le mode Cauchemars de Nyaal a été ajouté. Cependant, il ne peut être lancé qu’après avoir terminé un New Game Plus. Atlas Fallen: Reign of Sand est disponible depuis le 6 août 2024 sur Xbox Series X|S, téléchargeable sur Xbox Game Pass, PC et PlayStation 5.

Testé sur Xbox Series X, code fourni par l’éditeur

Jewel Beaujolie

I am a fashion designer in the past and I currently write in the fields of fashion, cosmetics, body care and women in general. I am interested in family matters and everything related to maternal, child and family health.
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