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Test – Age Of Mythology: Retold – Le retour d’une saga mythique ! | Xbox

Annoncé en octobre 2022 lors du 25e anniversaire d’Age Of Empires, le remake du RTS culte Age of Mythology, emmené par World’s Edge et Forgotten Empire, est enfin là dans une version moderne de toute beauté, qui fera verser une larme aux joueurs de la première heure. Mais 22 ans plus tard, la magie divine est-elle toujours présente ? Age of Mythology : Retold est-il le RTS de l’année 2024, et tient-il ses promesses en tant que remaster ? Voyons tout ça !

La colère des dieux

Un peu de contexte pour comprendre la portée d’Age of Mythology ne fera pas de mal. Lors de sa sortie en 1997, Age of Empire, jeu développé par Ensemble Studio, fut un choc dans le petit monde des jeux de stratégie.car tout en suivant les traces de grands noms comme Civilization et Warcraft II, il propose une approche et un gameplay originaux avec des mécaniques bien huilées, qui en influenceront plus d’un.

Il n’est pas surprenant que d’autres itérations de ce jeu culte soient arrivées quelques années plus tard, comme Empire Earth en 2001, puis notre cher L’Âge de la mythologie en 2002. Cependant, un changement majeur est apparu avec ce dernier : le cadre historique a disparu, remplacé par la mythologie, les créatures fantastiques et les pouvoirs divins, le tout dans un univers 3D !

Avec AoM, les portes de quatre panthéons s’ouvrent à nous : l’Egypte avec Râ, Isis avec Seth, la Grèce avec Zeus, Poséidon ou Hadès, les Atlantes avec Cronos, Ouranos ou Gaïa et enfin les Nordiques, avec Thor, Loki ou Odin. Cinquante missions réparties sur trois campagnes donnent au joueur l’occasion de se familiariser avec les commandes et la gestion de chaque civilisation, tout en côtoyant divers héros et héroïnes issus des grands panthéons de notre monde.

LLe principe d’un jeu d’Age of Mythology est équivalent à celui d’Age of Empire. : faites évoluer votre civilisation en collectant des ressources (bois, or, nourriture et faveurs), entraînez des unités de combat (infanterie, cavalerie, archers, unités de siège, créatures mythologiques), puis détruisez le forum (bâtiment clé de votre civilisation, générant des villageois) de l’équipe adverse ainsi que son armée (d’autres conditions de victoire peuvent être ajoutées). Comme dans AoE, la victoire peut également être obtenue en construisant une Merveille, ou en réveillant un Titan, l’entité la plus puissante du jeu, afin de raser la civilisation adverse.

Chaque civilisation possède des atouts différents et parfois des bâtiments uniques.comme les passages aériens de la civilisation atlante, qui leur permettent de se téléporter d’un point à un autre de la carte.

Et Retold, alors ?

Construit sur les fondations du moteur de jeu Age of Empires III: Definitive Edition, le Bang Engine, Age of Mythology: Retold se révèle sous sa plus belle formeaccompagné deune bande sonore remixée et unités et des textures remodeléesAussi beau qu’Age of Empires IV, Retold complète ses options graphiques avec la prise en charge du ray-tracing, ainsi que des effets d’éclairage dynamiques, et il en a profité pour refondre complètement son interfaceavec un panel de personnalisations plus que bienvenues. Le jeu se veut un véritable remaster, pas simplement une version HD comme cela existait pour Age Of Empires, et il y parvient en se montrant graphiquement réussi et repris de A à Z.

Après les récents jeux de la franchise Age of, Il peut être joué avec une manette ou avec un clavier/souris. On était alors en droit d’espérer une interface ergonomique et une cartographie claire et intuitive des touches. Les promesses ne sont qu’à moitié tenues, car si l’expérience manette est sans accroc dans les moments de gestion du forum, C’est une autre histoire dans les affrontements tendusoù il est nécessaire de jongler entre notre forum et le champ de bataille. Comme ils sont souvent très éloignés l’un de l’autre au fur et à mesure que l’on développe sa civilisation, Cela devient alors immédiatement plus complexe et moins intuitif, et parfois même chaotique.

A ce support de contrôleur s’ajoute la possibilité de basculer l’interface de jeu en mode compact, offrant un ATH très propre et agréable en mode TVpratique pour garder les yeux fixés sur sa civilisation. On peut également citer le fait que l’on peut désormais sélectionner un seul type d’unité en double-cliquant dessus, afin qu’elles puissent bombarder les unités ennemies à distance, tandis que l’infanterie devra être au premier rang pour massacrer la cavalerie.

Le contenu solo propose cinquante missions, réparties sur trois campagnes (le jeu original ne proposait à l’époque qu’une seule campagne longue, celle de la chute du Trident, contenant 32 missions, auxquelles s’ajoutaient deux campagnes DLC). Le niveau de difficulté de la campagne peut être ajusté jusqu’au mode titan (idéal pour les amateurs de défi, car l’IA est très rapide et réactive). Le mode histoire, quant à lui, permet une escapade exaltante dans les terres de légendes grecques et nordiques, qui devrait vous tenir en haleine pendant 10 heures en mode campagne à 20h en difficulté maximale. La Chute du Trident vous propose de suivre les aventures de l’amiral Arkantos, qui doit récupérer le trident de Poséidon et le ramener dans la cité d’Atlantis, tout en affrontant les forces égyptiennes, grecques et nordiques. Aidé d’Ajax, Arkantos nous offre une épopée fascinante dans la mythologie grecque, de la rencontre avec la sorcière Circé à la chute de Troie, alternant entre missions d’infiltration, missions de siège et missions de défense.

Mais le véritable plaisir d’AoM réside surtout dans ses affrontements militaires qui, bien que similaires à ceux d’un AoE, ont l’originalité de mettre à notre disposition un panthéon de créatures extrêmement puissantes. Il y a un certain plaisir, presque enfantin, à envoyer nos hordes de minotaures (générées comme des unités militaires issues des temples) foncer sur les troupes ennemies, à faire voler notre Pégase en éclaireur dans la zone, ou encore à regarder notre Phénix fondre sur les ennemis et tout brûler sur son passage.

Il est également possible de s’amuser avec les pouvoirs des dieux pour renverser la situation lors d’un combat difficile, comme utiliser la foudre de Zeus pour abattre un ennemi, ou transformer les unités ennemies en cochons grâce à la malédiction d’Aphrodite. Ces pouvoirs n’étaient, dans le jeu original, utilisables qu’une seule fois, ce qui rendait leur utilisation un peu frustrante. Vous pouvez désormais les utiliser autant de fois que vous le souhaitez. en échange de faveurs, une ressource que l’on peut obtenir dans les temples (bâtiments pouvant être construits dès le premier âge) en faisant prier nos villageois là-bas.

L’armée grecque marche vers la patrie !

Parmi les ajouts attendus dans ce nouvel opus, l’outil de gestion des priorités des résidents Permettre l’automatisation de la production de ressources pourrait avoir son intérêt, comme ce fut le cas dans AoE II Definitive Edition. Censé faire gagner du temps dans la gestion des ressources en mettant en place des schémas de priorité, afin de concentrer nos villageois sur certaines denrées plutôt que d’autres, il est dommage de constater qu’à de nombreuses reprises l’IA de nos chers serviteurs s’est mise en roue libre !

Cela va des blocages devant les zones de ressources, où plus aucune action n’est entreprise, à une priorisation de production opposée à celle demandée (les villageois se ruent sur la nourriture, alors que nous avons besoin d’or). Cela nous a conduit à souvent intervenir pour régulariser la situation, au point de finalement finir par couper le mode auto pour régler ce problème. Il faut espérer une amélioration du pathfinding et de l’IA de ce côté, afin d’éviter certains moments malheureux où nos villageois restent à ne rien faire alors qu’Hadès est aux portes de la ville. Il est cependant plaisant de voir l’effort du studio à vouloir rendre AoM plus ergonomique, comme avec l’ajout de cette fonction permettant de générer des files d’attente de créations d’unités (villageois, soldats, etc.) sans se ruiner et ainsi mieux optimiser son rendement en ressources et la création de ces unités. Il faut dire queAuparavant, vous ne pouviez en générer que plusieurs à la foisen paquets.

Et quand on veut se battre entre amis ?

Si votre plaisir est plutôt de combattre l’IA (ou vos amis) à travers des affrontements stratégiques à la vitesse de l’éclair, le mode escarmouche et ses 41 cartes vous attendent et, croyez-nous, ne tentez pas de battre une IA en difficulté maximale dans ce mode ! Vous voilà prévenus… Tentez d’abord des affrontements avec plusieurs IA, alliées comme ennemies, afin d’apprendre à troquer des ressources et à créer des alliances profitables. Un coup de coeur pour certaines cartes comme Ironwood et sa barrière d’arbres, la splendide Anatolie ou les vallées glacées du Jotunheim, superbement stylisées.

Le mode multijoueur, quant à lui, reprend plus ou moins les bases et les paramètres d’un jeu sur Age of Empire, avec la possibilité de choisir une carte, le nombre de joueurs, d’intégrer une IA ou non…

Mais si le plaisir de revenir à ce classique du RTS est bel et bien présentil est clair que Les nouveautés restent pour le moment très maigres. De plus, la volonté de ne pas avoir incorporé la campagne chinoise, pourtant présente sur le DLC du jeu original (Tales of the Dragon), mais de la proposer en DLC payant, est un peu décevante. Comptez 23,99€ pour le Premium Upgrade contenant ce DLC et une future extension, pour le moment tenue secrète. Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux panthéons à venir. pour Retold et peut-être de nouvelles campagnes, qui promettent de nombreuses heures de jeu supplémentaires. En attendant, on peut compter sur les mods de la communauté pour s’amuser, puisque le jeu intègre un support pour eux, sur PC et console.

Test réalisé sur PC (I7 9700k, Nvdia Geforce GTX 4060 Ti, 16GB RAM), code fourni par l’éditeur

Jewel Beaujolie

I am a fashion designer in the past and I currently write in the fields of fashion, cosmetics, body care and women in general. I am interested in family matters and everything related to maternal, child and family health.
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