DÉCRYPTION – Ce réseau « accélérationniste » produit sa propre propagande en ligne, distribuant à ses adeptes des magazines incitant à la guerre civile.
Un réseau qui marche sur les traces de Daesh. Terrorgram a été classé lundi 13 janvier par les autorités américaines comme organisation terroriste, au même titre que l’État islamique, Al-Qaïda, Al-Shabbab et le Hezbollah. Terrorgram n’a pourtant rien d’islamiste, bien au contraire : il fait partie de la discrète mais dangereuse nébuleuse des suprémacistes blancs. Au-delà de leur obsession de la race et de leur haine des minorités, qu’ils considèrent comme responsables de tous les maux, ses membres prônent l’accélérationnisme, un courant de pensée jugeant que la société actuelle, viciée, impure et injuste, doit être renversée au plus vite à travers notamment , une guerre civile.
Lundi, les États-Unis ont désigné comme terroristes trois dirigeants présumés de Terrorgram : le Brésilien Ciro Daniel Amorim Ferreira, le Croate Noah Licul et le Sud-Africain Hendrik-Wahl Muller. « Les États-Unis restent profondément préoccupés par la menace mondiale posée…