Dans les films de science-fiction, les méchants ne sont pas seulement des personnes ou des monstres. Il peut aussi s’agir de multinationales dont la cupidité et la corruption sans limites en font de redoutables ennemis des héros, et parfois de l’humanité toute entière.
Cyberdyne Systems n’était qu’une usine de fabrication de processeurs lorsqu’un T-800 – un cyborg envoyé du futur pour assassiner Sarah Connor – a explosé dans l’une de ses usines. Elle récupérera de sa carcasse une puce et un bras mécanique qui seront confiés à ses chercheurs. Sans savoir ce qui allait se passer.
Grâce à cela, ces derniers feront des découvertes inattendues qui permettront de développer Skynet, une intelligence artificielle surpuissante qui finira par devenir autonome, et provoquer le « jugement dernier » en provoquant un cataclysme nucléaire mondial, avant l’avènement des machines. . Elle est probablement la moins terrifiante de la liste, puisqu’elle n’avait pas prévu de perdre le contrôle de sa création.
Sorti en 1987, réalisé par Paul Verhoeven, « RoboCop » met en scène la société Omni Consumer Products, ou OCP, un puissant conglomérat militaro-industriel et commercial qui cherche à privatiser la police de la ville de Détroit sous la houlette de son vice-président. , Dick Jones. Ce dernier est en réalité lié au monde du crime, et touche une commission sur la vente de drogue, les jeux de hasard ou encore les réseaux de prostitution.
« Les bonnes affaires, c’est là où on les crée », dit-il lors du conseil d’administration au cours duquel il présente le prototype ED-209, un imposant robot de police disponible 24 heures sur 24, qu’il souhaite voir remplacer les policiers de la ville. Heureusement, un dysfonctionnement lors de la simulation permettra à un autre employé de saisir sa chance et de lancer RoboCop, qui réussira à révéler la corruption de Dick Jones.
Encore plus méprisable que la société InGen dans la saga « Jurassic Park », Biosyn fait sa première apparition officielle dans le premier film sous les traits de Lewis Dodgson, qui offre à Dennis Nedry, l’informaticien du parc, un gros pot-de-vin que ce dernier s’empare embryons de dinosaures.
L’entreprise spécialisée dans la recherche génétique refait surface dans « Jurassic World » avec son armée d’avocats et d’espions industriels prêts à toutes les pires machinations pour assurer d’importants bénéfices financiers à l’entreprise.
Ils envisagent notamment la création de criquets préhistoriques pour prendre le contrôle de la production alimentaire mondiale en planifiant la destruction des cultures n’utilisant pas les graines fabriquées par Boisyn. Toute ressemblance avec une véritable multinationale est entièrement fortuite.
Puissante société pharmaceutique omniprésente dans la vie des consommateurs du monde entier, Umbrella Corporation est responsable de la création dans le plus grand secret d’un puissant virus qu’elle a consciemment propagé afin de déclencher l’apocalypse selon ses conditions. Elle générera en son sein différentes branches armées chargées de défendre ses intérêts contre ceux qui tentent de l’empêcher de réaliser ses objectifs désastreux.
Développement d’armes biologiques, expérimentations sur des cobayes humains, assassinats ciblés de ses propres employés, et accessoirement contamination et mort de milliards de personnes, cette multinationale ne manque jamais d’idées pour maltraiter l’humanité, et surtout, s’assurer un pouvoir absolu sur son avenir. .
La toute-puissante multinationale de la saga Alien a bâti son empire grâce au développement de technologies avancées, à la fabrication d’androïdes synthétiques dotés d’une intelligence supérieure, à des supercalculateurs et à la colonisation spatiale grâce aux voyages interstellaires.
La découverte du xénomorphe et de son potentiel illimité en tant qu’arme de guerre biologique ultime a révélé sa cupidité illimitée. La vie de ses propres employés n’a pas d’importance tant que l’objectif est atteint. Une société que la série « Alien : Earth » de Noah Hawley devrait nous permettre de découvrir plus en détail.
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