Nouvelles sportives

tenu en échec par Angers, Marseille dérape

Le gardien d'Angers Yahia Fofana récupère le ballon au Stade-Vélodrome de Marseille, le 4 octobre 2024.

La trêve internationale arrive à point nommé pour l’Olympique de Marseille (OM). Ou non. Tenu en échec par Angers (1-1), vendredi 4 octobre au soir lors de la 7e Journée de Ligue 1, les Marseillais auront deux semaines pour effacer cette contre-performance de leur mémoire, ou au contraire ressasser ce qui n’a pas fonctionné face à la lanterne rouge du championnat, qui n’a toujours pas remporté le moindre match.

Ce qui est sûr, c’est que l’OM, ​​battu la veille à Strasbourg (1-0), ralentit et traverse sa première période creuse depuis l’arrivée de Roberto De Zerbi. Car le sélectionneur italien avait demandé de rebondir et de montrer que la défaite en Alsace n’était qu’un «incident en cours de route». Il a fallu aussi recoller au Paris Saint-Germain – qui se rendra à Nice dimanche – et à Monaco – qui se rendra à Rennes samedi –, qui grimpent en tête du classement sans regarder derrière eux.

C’est un échec. Raté à l’image du match disputé par ses hommes vendredi, sans doute le plus pauvre de la saison. Face à Angers et malgré l’ambiance morose au Vélodrome, avec deux secteurs fermés par la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel, Marseille faisait clairement figure de favori.

Lire aussi | Ligue 1 : l’OM perd pour la première fois de la saison, contre Strasbourg, malgré l’arrivée de Rabiot

Deux cartons rouges

De Zerbi avait injecté un peu de nouveauté avec les titularisations de Neal Maupay, Valentin Carboni et Ulisses Garcia, mais en fait il ne s’est pas passé grand chose, ou presque, jusqu’au 26e minute et l’expulsion logique de l’Angevin Lilian Raolisoa pour une grosse faute sur Garcia.

En supériorité numérique, l’OM pensait alors retrouver les espaces qui lui manquaient, mais les choses ne se sont pas déroulées comme prévu puisque Maupay a été à son tour exclu pour deux cartons jaunes récoltés en trois minutes.

Michel Platini a récemment proposé de jouer des matchs à dix contre dix pour rendre le football plus attractif et la rencontre de vendredi est soudain devenue l’occasion de tester la proposition de l’ancien meneur de jeu légendaire des Bleus. Mais l’expérience n’a pas été très concluante. Jusqu’à la pause, l’OM avait le ballon les trois quarts du temps et multipliait les tirs, mais sans jamais vraiment créer de danger.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Jean-Michel Aulas : « Il y a déjà des résultats concrets de la structuration du football féminin »

En face, Angers a très vite commencé à tenter de gagner du temps, déjà, et tout s’est terminé à la pause sous une grosse « bronca » du public qui s’adressait sans doute à tout le monde, aux Angevins, à l’arbitre et sans doute aussi à l’OM, ​​vraiment très moyen. depuis son exploit à Lyon.

« Il faut désormais accepter les critiques »

Marseille parvient pourtant à ouvrir le score, grâce à l’Anglais Jonathan Rowe, qui marque au moment où Angers ne cesse de reculer sous la pression (1-0, 51e).e). Mais Marseille n’a pas pu conserver longtemps son avantage, et Angers est revenu grâce à un beau coup franc de Farid El Melali (1-1 54).e) après une faute de Pierre-Emile Hojbjerg, moins souverain depuis deux matches.

Bulletin

« Sportif »

Enquêtes, rapports, analyses : l’actualité sportive dans votre boîte email tous les samedis

Registre

C’est aussi le cas de Mason Greenwood, déclencheur du bon début de saison marseillais et auteur d’un match terrible vendredi, avec une avalanche de mauvais choix.

jusqu’au bout, Marseille a encore poussé, bien sûr, avec notamment les débuts au Vélodrome sous le maillot de l’OM d’Adrien Rabiot. Amir Murillo a même cru marquer, mais le VAR a montré qu’il avait touché le ballon de la main (68e).e).

Finalement, l’OM a laissé filer des points et l’euphorie qui avait gagné Marseille après l’improbable succès ramené de Lyon (3-2) s’est clairement retombée. « J’ai accepté les compliments après les bons résultats, maintenant je dois accepter les critiques »a déclaré le beau joueur, Roberto De Zerbi. « Il faut être conscient qu’on essaie de construire un grand Marseille et que cela n’arrive pas d’un coup. Il faut vivre des matches comme celui de Strasbourg et celui de ce soir »a expliqué l’entraîneur marseillais.

Après la trêve, les Marseillais se rendront à Montpellier pour se remettre sur les rails. C’est ensuite le Paris Saint-Germain qui viendra au Vélodrome, contre qui le moindre écart ne sera pas toléré.

Le Monde avec l’AFP

Réutiliser ce contenu

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
Bouton retour en haut de la page