NARRATIF – Attendue pour être candidate aux prochaines élections législatives partielles en Isère, l’ancienne « première ministre » du NFP cherche sa place à gauche.
Envoyé spécial dans le Calvados
La loge de Lucie Castets est tellement dénuée de charme qu’elle pourrait presque être confondue avec un parloir de prison. Difficile d’imaginer qu’à un couloir de cette petite salle toute blanche et sans fenêtre, un bon millier de sympathisants l’attendent pour le discours de clôture de la « fête populaire » d’Hérouville-Saint Clair (Calvados) ce dimanche. gris d’octobre. L’organisateur et député PS local, Arthur Delaporte, n’attendait pas autant de monde pour ce rassemblement solidaire. Nous avons même dû ajouter des chaises. C’est toujours bon signe lors d’une réunion. « C’est énormes’enthousiasme l’élu socialiste. Cela prouve que Lucie représente pour beaucoup l’espoir d’union de la gauche”. Pourtant, après avoir rêvé du grand soir avec une investiture à Matignon, l’ancien « premier ministre » du Nouveau Front populaire (NFP) connaît, avec l’automne, l’amertume des petits matins. Un gouvernement de droite, dirigé par Michel Barnier, est formé. Le train semble…