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tentative d’incendie criminel dans une synagogue

tentative d’incendie criminel dans une synagogue

Une synagogue de Vancouver a été visée jeudi soir par un engin incendiaire qui n’a fait aucun blessé, le troisième acte antisémite du genre en quelques jours au Canada, sur fond de tensions liées au conflit dans la bande de Gaza. Cette attaque, alors que des personnes se trouvaient à l’intérieur de l’édifice religieux, n’a causé que des dégâts mineurs à une porte de la synagogue Schara Tzedeck, a indiqué la Fédération juive du Grand Vancouver dans un communiqué publié vendredi.

« Cet acte délibéré de haine était une tentative d’intimidation de la communauté juive. Mais nous refusons de nous laisser intimider ou de nous cacher. », a dénoncé l’organisation. La police a annoncé qu’elle augmentait sa présence policière devant les institutions juives locales. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau critiqué « un autre acte d’antisémitisme ignoble ». « Nous ne pouvons pas tolérer cette haine et ces actes de violence. Ce n’est pas le Canada auquel nous aspirons. », il ajouta. En moins d’une semaine, des coups de feu ont également été tirés contre deux écoles juives situées à Toronto et à Montréal, sans faire non plus de blessés.

Une école ciblée deux fois dans la même semaine

En novembre, une école confessionnelle juive de la métropole francophone a également été visée à deux reprises dans la même semaine par des tirs. L’envoyée spéciale du Canada pour la mémoire de l’Holocauste et la lutte contre l’antisémitisme, Deborah Lyons, a estimé qu’il n’y avait pas de « aucune excuse pour le silence ou l’inaction ». « Tous les niveaux de gouvernement doivent utiliser les leviers à leur disposition pour faire face à cette urgence. Cela signifie appliquer la loi et ne pas laisser les incidents haineux rester sans réponse.insista-t-elle.

L’attaque du Hamas, qui a déclenché la guerre, a fait 1.189 morts côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens. Sur les 252 personnes prises en otages le 7 octobre, 121 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l’armée israélienne. Plus de 36 280 Palestiniens, pour la plupart des civils, ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

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