Tensions lors du procès d’Elias d’Imzalène, qui appelait à « mener l’Intifada à Paris »
RAPPORT D’AUDIENCE – Ce mercredi, le procureur de la République a requis 8 mois de prison avec sursis et 2 000 euros d’amende contre le militant pro-palestinien jugé pour « incitation publique à la haine ou à la violence ».
Déposé devant le juge, Elias d’Imzalene, reconnaissable à sa longue barbe noire et ses lunettes rectangulaires, déclare avec assurance que le mot « Intifada » moyens « secouer ». « Il est l’expression pacifiste de l’indignation face au génocide palestinien »explique calmement le militant pro-Gaza. Le magistrat le reprend en lui lisant la définition du Larousse : « L’intifada est une révolte populaire menée contre un régime oppressif ou un ennemi étranger. Durant plusieurs heures mercredi 23 octobre, le sens de ce terme, au cœur du procès de cet homme de 45 ans, originaire de Trappes, a été débattu devant le 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Le 8 septembre, alors qu’il s’adressait à la foule lors d’un rassemblement pro-palestinien place de la Nation, Elias d’Imzalene, de son vrai nom El Yess Zareli, a appelé à « mener l’Intifada à Paris » , « en banlieue » Et « dans nos quartiers ». Avant d’ajouter ça « Bientôt Jérusalem sera libérée, bientôt nous…