A l’issue du match de Ligue Europa remporté par Besiktas face à Lyon (1-0), des tensions sont apparues autour du stade de l’OL. Des partisans turcs ont été attaqués.
Le douloureux souvenir de 2017 était dans tous les esprits ce jeudi devant OL-Besiktas. Une affiche, déjà issue de la Ligue Europa, qui s’est transformée en bagarres en 2017. Autour du stade puis dans l’enceinte elle-même, avec des supporters turcs disséminés dans tout le Groupama Stadium. Des mesures importantes avaient donc été prises pour éviter de nouveaux excès lors d’une réunion classée 5/5 sur l’échelle de risque par les autorités.
Un match qui a dégénéré en 2017
Pour ce match de 2024, aucun supporter du Besiktas n’était présent dans le parc des visiteurs du Groupama Stadium. La préfecture du Rhône avait pris les devants en interdisant l’entrée des supporters adverses dans l’enceinte de l’OL. Mais les supporters du club stambouliote avaient également interdiction de circuler dans le centre de Lyon, dans les gares et aéroports ainsi qu’aux péages autoroutiers de la ville. Plus de 700 personnels de la police nationale et de la gendarmerie ont également été déployés en deux points, dans le centre-ville de Lyon et autour du Groupama Stadium.
De quoi éviter des heurts avant le match puis au sein du stade lyonnais. Mais l’après-match OL-Besiktas (0-1) ce jeudi a été le théâtre de moments de tension autour du Groupama Stadium. Des supporters turcs de Besiktas ont été agressés sur la place devant le stade de Lyon. La Préfète de région « condamne fermement les échauffourées qui ont eu lieu à l’issue de la réunion », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Plusieurs arrestations après des incidents autour du stade
Alors que la rencontre s’est déroulée sans encombre, les proches du club et les familles des joueurs turcs ont été visiblement repérés par les supporters lyonnais lors de leur célébration du but du Besiktas. A la fin du match, les supporters turcs sont sortis par leur porte latérale (H), ils étaient visiblement un peu vexés, bras levés et chants. C’est à ce moment qu’un groupe de supporters lyonnais entre en contact pour en découdre avec les Turcs présents. Des gens qui étaient encadrés et donc probablement autorisés, alors que les supporters de Besiktas avaient eu interdiction de voyager.
Une intervention rapide des forces de l’ordre a eu lieu. Ils ont utilisé des gaz lacrymogènes. Une méthode justifiée par la préfecture car les supporters lyonnais se sont emparés des poubelles et des barrières pour prendre contact. Il y en avait plusieurs dizaines. A l’heure où nous rédigeons ces lignes, huit arrestations ont eu lieu après OL-Besiktas. Dont sept pour non-respect de l’arrêté préfectoral. Le bus des joueurs du Besiktas a pu quitter le stade sans incident.
