La situation est restée confuse, de la nuit du mercredi au jeudi 24 avril, en Bosnie-Herzégovine, où la police fédérale a tenté d’approcher le chef des Serbes, Milorad Dodik, à Sarajevo, mais a été poussé par les hommes de la police de l’entité serbe.
Recherché par la justice centrale bosniaque après avoir multiplié les actes sécessionnistes, le président de la Republika SRPSKA (RS), l’entité serbe bosniaque, joue avec le mandat d’arrêt délivré contre lui par le juge bosniaque de la mi-mars, déménageant à sa guise.
Depuis la fin de la guerre, en 1995, la Bosnie a été divisée en deux entités autonomes, la République serbe de Bosnie (49% du territoire) et la Fédération croato-musulmane, liée par un gouvernement central faible.
Mercredi soir, M. Dodik était à Sarajevo, dans un bâtiment RS à quelques mètres de la frontière interne, lorsque les inspecteurs de SIPA, la police fédérale, ont tenté d’approcher le bâtiment. Il n’était pas clair au milieu de la soirée si le SIPA était venu arrêter M. Dodik sous le mandat d’arrêt ou pour une autre raison.
Une profonde crise politique
La police « Tertifié pour mettre en œuvre l’ordonnance du tribunal relatif à la détention de Milorad Dodik pour l’infraction pénale de violation de l’ordonnance constitutionnelle. Des discussions ont eu lieu avec la police du ministère de l’Intérieur des Rs. L’ordonnance n’a pas été exécutée »a déclaré la porte-parole de la police BHRT Télétude Channel. Contacté puis par l’agence France-Press (AFP), il a cependant refusé de confirmer qu’il s’agissait d’une tentative d’arrestation. La police est intervenue «Dans le cadre d’une ordonnance du tribunal de Bosnie-Herzégovine. (…) Nous avons tenté de répondre aux ordres, mais la police a été empêchée par le ministère de l’Intérieur du SRPSKA Republika »Elle a dit.
« Ceux qui sont venus sur le territoire de la Republika Srpska ce soir ont violé les lois »a répondu dans la soirée M. Dodik lors d’une conférence de presse improvisée. Milorad Dodik, 66 ans, a fait que les lois adoptent des lois interdisant toute action de la police et de la justice bosniaque sur le territoire de la République serbe de Bosnie. Ces lois, adoptées en réponse à la condamnation de M. Dodik à un an de prison et à six ans d’interdiction d’exercer ses fonctions ont poussé la Bosnie au bord de la crise et réunir une rupture du pays à des institutions fragiles.
« Je n’ai aucune intention de laisser ce bâtiment sous pression »dit M. Dodik. Ce soir « Montrez qui a le pouvoir d’appliquer les lois. (…) Ces gens SIPA essaient de montrer qu’ils sont capables de faire quelque chose. Je pense qu’ils montreront qu’ils n’en sont pas capables. »»
Dans la soirée, le ministre de l’Intérieur de la Fédération Croato-Muslim, Ramo Isak, a fustigé l’action de la police. « Envoyez certains inspecteurs devant le centre administratif du gouvernement des RS à Sarajevo-Wester avec l’ordre d’essayer de défier Milorad Dodik, et tout sans l’aide de l’unité spéciale SIPA, remet en question la capacité de l’agence d’État à assurer l’application de la loi sur l’ensemble de son territoire »Il a dit, cité par la chaîne BHRT.