Santé

TÉMOIGNAGE. Géraldine, 47 ans, a souffert d’un cancer du sein à la mort de sa mère

« Se faire tester, quelle que soit l’heure » : tel est le message que veut faire passer Géraldine, 47 ans. Cette Réunionnaise a appris son cancer du sein alors qu’elle perdait sa mère à cause d’un cancer du pancréas. Aujourd’hui, Géraldine Ranguin est en rémission. Elle témoigne à l’occasion d’Octobre Rose.


« Ça a été un double choc »raconte Géraldine Ranguin, 47 ans. Il y a trois ans, son médecin lui a annoncé qu’elle souffrait d’un cancer du sein, alors qu’elle avait l’esprit ailleurs. Sa mère est en phase terminale d’un cancer du pancréas.

« Ce n’était pas le moment, s’exclame-t-elle. Bon, il n’y a pas de bon moment, mais là j’accompagnais ma mère, j’avais envie d’être près d’elle. »

Regardez son témoignage sur Réunion La 1ère :

Témoignage. Géraldine Ranguin, 47 ans, était atteinte d’un cancer du sein. Désormais en rémission, elle encourage les femmes à se faire dépister et pas seulement pendant Octobre Rose



©Réunion 1ère

Quelques semaines auparavant, le compagnon de Géraldine avait identifié une étrange masse au sein droit. « Il m’a sauvé la vie »confie-t-elle. Elle ressent également une grosseur anormale.

J’ai d’abord mis cela sur le compte du stress. Maman était malade, nous savions qu’il ne restait plus grand chose à faire. Je voulais juste être avec elle à l’hôpital.

Géraldine consulte son médecin. « J’ai ensuite fait l’échographie, la mammographie et la biopsie, explique-t-elle. J’ai réalisé que c’était sérieux quand le médecin m’a dit que j’allais devoir penser à moi. Personne ne me l’avait jamais dit.

Quinze jours plus tard, les résultats de la biopsie sont connus : « ça a été un double choc, j’étais malade, maman aussi ». Au début de sa maladie, Géraldine prenait peu soin d’elle et passait beaucoup de temps à l’hôpital au chevet de sa mère à qui elle ne parlait jamais de sa maladie.


Géraldine, 47 ans, souffrait d’un cancer du sein au décès de sa mère.


Géraldine subit une intervention chirurgicale pour enlever la tumeur puis commence une chimiothérapie. «C’était lourd, mais j’étais entouré par l’équipe médicale de la Clinique Sainte-Clotilde, je me suis laissé porter. J’ai perdu tous mes cheveux, mes cils, mes sourcils, mais je m’en fichais. C’est bizarre de dire ça. J’étais là pour ma mère, c’était la chose la plus importante pour moi, tant pis s’il y avait des conséquences.

L’essentiel pour moi c’est d’être en vie aujourd’hui pour dire qu’il est possible de s’en sortir.

Aujourd’hui, elle est en rémission. Elle donne des cours de Zumba pour transmettre la joie et la bonne humeur et elle chante également dans une chorale Gospel.

Sa sœur, sa nièce, toutes les femmes de sa famille sont suivies par des médecins. Géraldine sera suivie pendant près de 5 ans, avec des contrôles réguliers et un traitement hormonal pour éviter tout risque de récidive.

En ce mois d’Octobre Rose, Géraldine témoigne pour inciter toutes les femmes à se faire dépister « et pas seulement pour ce mois-ci. »

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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